Un travelo en dépression lourde à cause de sa maladie mentale devient enfin une femme occidentale accomplie en mourant violée par 4 crouilles clandestins

Captain Harlock
Démocratie Participative
26 mars 2019

Tristan et Iseult, version progressiste 2019.

Le Matin :

Les quatre requérants, accusés d’avoir tous contraint la Valaisanne de 27 ans et de l’avoir délaissée en danger de mort au bord de l’eau, seront jugés dès mardi. Courageusement, sa mère nous raconte sa fille.

«À lire les médias, ma fille était une prostituée. C’est insupportable. Elle était transgenre, emprisonnée dans un corps d’homme. Elle était fragilisée, mise de côté. Elle voulait seulement être une femme normale avec une vie normale. Elle était en train de s’en sortir. Elle était sur le bon chemin. L’AI venait enfin de reconnaître sa souffrance et sa réinsertion après des années de lutte. Ça l’avait reboostée. Elle avait aussi mis un terme à une relation tumultueuse avec son copain. Elle voulait se libérer de tout et prendre sa vie en main.» K., la maman de la jeune femme retrouvée morte dans le lac à Vevey le 10 mars 2018, a accepté de parler de Gaëlle, son aînée, pour faire taire les insanités et les méchancetés à son égard.

À la naissance, Gaëlle s’appelait Michaël. Mal dans sa peau, mal dans sa tête, mal dans son être, l’enfant, devenu ado, a fini par s’en ouvrir pleinement à ses parents, à son frère cadet et à ses proches. «Nous l’avons écoutée et comprise. À chaque étape, nous l’avons soutenue et accompagnée, la communauté LGBT aussi. Dans sa période de transition, au moment de son opération en mars 2013 (ndlr. elle a 22 ans) et après, lorsque les regards et les jugements poussent certains à changer de trottoir.» Comme si elle avait la peste. «Fin 2014, elle a dû quitter le village où nous vivons en Valais. C’était trop dur d’y rester pour elle. Sa différence n’était pas acceptée. Elle est partie s’installer sur la Riviera, région où habitait son copain qui l’a également beaucoup aidée à ce moment-là.»

Alors que s’est-il passé ce funeste vendredi 9 mars 2018 au bord du lac à Vevey (VD)? «Il s’est passé plein de choses ce fameux vendredi soir. Ils se sont vus avec son ancien copain. Ils se sont disputés. Comme je la connais, je pense qu’elle s’est mise dans tous ses états. Elle a dû péter un câble, je n’ai pas d’autres explications. Partir en vrille. Elle ne me disait pas tout. Elle avait 27 ans… Elle avait envie de rencontrer quelqu’un qui la soutienne, envie de construire une relation plus sereine. Ce qui est certain, c’est que Gaëlle ne buvait pas et ne fumait pas de cannabis. Elle prenait sur prescription médicale du Xanax (ndlr. anxiolytique) et un antidépresseur. Elle essayait de ne pas en prendre tout le temps. Elle allait tellement mieux.»

La malheureuse a été retrouvée le lendemain, le samedi 10 mars 2018 vers 7h20, par une promeneuse. Son corps flottait non loin de la berge du Quai Ernest-Ansermet, près de la Buvette des bains publics et du Club d’aviron. Cinq jours plus tard, la police cantonale lançait un appel à témoin pour tenter de reconstituer les derniers instants de Gaëlle, sa dernière soirée. Les forces de l’ordre ont interpellé et incarcéré quatre requérants d’asile de l’Établissement vaudois d’accueil des migrants, en plusieurs phases. Trois de l’EVAM de Vevey et un de Leysin: deux Algériens, un Marocain et un Tunisien, âgés de 26 à 32 ans. Tous vont devoir répondre, principalement, d’actes d’ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance, d’omission de prêter secours et d’infraction à la loi fédérale sur les stupéfiants.

Daté du 7 novembre 2018, l’acte d’accusation du procureur Stephan Johner est accablant pour le quatuor détenu. Il retient que ce vendredi-là, vers 19h10, deux des quatre requérants ont rencontré Gaëlle devant le centre EVAM de Vevey. Celle-ci avait une bouteille de rhum à la main et buvait au goulot. Ils auraient décidé ensemble d’aller au bord du lac près de la Buvette des bains publics pour y fumer du cannabis. C’est là que le premier abus sexuel – contesté – a eu lieu, alors que l’état de la Valaisanne était clairement altéré par une importante consommation d’alcool et de médicaments (ndlr. anxiolytique dans la fourchette thérapeutique/antidépresseurs dans des valeurs toxiques), ainsi que l’ont révélé les analyses toxicologiques. Elle était probablement aussi sous l’emprise de cannabis, selon le Ministère public. Le deuxième migrant a, à son tour, entretenu une relation complète avec la jeune femme.

Après cela, le présumé meneur de cette lamentable expédition – et premier abuseur au dire de l’accusation –, souhaitait encore de la marijuana. Il a appelé deux potes qui lui ont amené un joint, fumé par les protagonistes et la victime. Un troisième migrant, visiblement encouragé par le leader du groupe, a également profité et abusé de Gaëlle, qui a réussi à lui asséner une gifle. Vers 21h, ce même meneur supposé a contacté le quatrième coaccusé pour qu’il amène, cette fois-ci, de la cocaïne. Et lui a promis qu’en échange, il pourrait violenter et contraindre sa proie. Après avoir obtenu ses faveurs, le quatuor a délaissé la jeune femme, seule aux abords immédiats du lac dont l’eau était à 7 degrés, en pleine détresse physique et psychique, en danger de mort. Deux des prévenus sont revenus une dizaine de minutes plus tard et l’ont vue dans le lac. Plutôt que d’appeler les secours, ils lui ont volé son téléphone portable et sont partis.

Malgré leurs dénégations, trois des quatre suspects arrêtés ont été rapidement confondus par leurs liquides séminaux et leurs profils ADN, retrouvés dans les parties intimes et sous les ongles de la malheureuse. Ils n’ont pas eu d’autres choix que de passer aux aveux et de confirmer avoir entretenu des rapports sexuels avec Gaëlle. Ils chargent leur complice, qui les aurait incités à passer à l’acte. Le procureur Johner a précisément retenu, contre lui seul et en plus de tout le reste, l’instigation à actes d’ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance. Aucune trace de sperme ou d’ADN de ce migrant n’a été retrouvée sur le corps de la défunte. L’homme admet tout juste l’avoir embrassée et lui avoir caressé la poitrine. Compte tenu des circonstances comparables à une tournante, il est fort probable qu’une aggravation des infractions soit requise en ouverture d’audience par l’avocat de la famille, Me Astyanax Peca, pour atteinte à l’intégrité sexuelle commise en commun.

Au procès prévu sur trois jours, les parents et les proches de Gaëlle ne seront pas là. Ils ont demandé à être dispensés. «La confrontation avec ces quatre individus, qui l’ont salie, humiliée et abandonnée seule dans son état au bord du lac, nous est impossible. Le premier anniversaire de sa mort vient de passer. J’ai laissé sa chambre à la maison. Au début, j’y allais beaucoup. Maintenant, je n’ai plus le courage.» Qu’attendent-ils de la justice? «Que la loi soit bien faite. Que notre fille soit reconnue comme une vraie victime. Qu’ils (ndlr. les 4 coaccusés, dont 3 étaient en séjour illégal) purgent leur peine et loin. Ils n’ont rien à faire ici.

Le Tribunal correctionnel d’arrondissement de l’Est vaudois siégera à la salle cantonale à Renens mardi dès 9h. Tout l’enjeu de ce procès sera de prouver que Gaëlle n’était pas en mesure de donner son consentement et qu’elle ne l’a jamais donné, contrairement à ce que prétendent les coaccusés. Si la médecine légale n’a pas découvert de lésions au niveau de ses parties intimes, elle a par contre retrouvé des dermabrasions sur sa dépouille, pouvant être le résultat de sa chute, de son séjour dans le lac ou d’interventions humaines ante mortem. Mais il est une chose qui restera à jamais en suspens, à moins d’un rebondissement en cours d’audience, c’est comment la victime a basculé dans les eaux glacées du Léman.

Résumons brièvement cette romance : un travelo en excellente santé mentale se défonce au rhum et aux anti-dépresseurs en plein air avant de se faire remplir l’anus de sperme par 4 bougnoules en échange d’un joint. Totalement défoncé – dans tous les sens du terme -, Charles Bronson fini noyé dans le lac.

Sa mère, visiblement en aussi bonne santé psychiatrique, parle au féminin de son fils pédé déguisé en gonzesse.

La nature a procédé à sa nécessaire régulation.

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