Ukraine, 2020

Captain Harlock
Démocratie Participative
29 août 2020

 

La société ukrainienne est enfin en voie de normalisation. Même si le chemin à parcourir est encore très (très) long avant d’être aussi progressiste que la société française ou la société suédoise, le pays dirigé par le président juif Volodomyr Zelensky rattrape son retard sur les (((démocraties occidentales))).

Cette publicité est un pastiche des films pornographiques mettant en scène des femmes blanches et des noirs produits par un site internet américain appartenant à un juif originaire de France, Greg Lansky.

C’est le sort inévitable de tout pays tombant dans la sphère d’influence occidentale. La bourgeoisie judéo-cosmopolite qui dirige cette sphère procède immédiatement à la restructuration idéologique du pays semi-colonisé pour le réorganiser sur des bases correspondant à son programme d’ingénierie sociale et raciale.

Aujourd’hui l’Ukraine est intégralement démocratisée. Le bloc de la droite radicale, en dépit de concessions considérables à la juiverie américaine et israélienne depuis 2014, a réalisé à peine plus de 2% aux dernières élections législatives de 2019 pour le plus grand plaisir de la presse israélienne. Il n’y a là rien de surprenant : la bourgeoisie ukrainienne, pour se séparer économiquement de la Russie, doit accepter les conditions de son rattachement à la bourgeoisie impériale « globalisée ». Elle doit adopter ses valeurs, sa culture, ses orientations stratégiques.

La seule alternative à ce lent pourrissement serait une politique d’indépendance radicale similaire à ce que fait la Corée du Nord au prix d’énormes sacrifices en termes de niveau de vie. L’Ukraine dispose de moyens bien supérieurs à ceux de la Corée du Nord pour atteindre une telle autarcie, la Corée du Nord ayant peu de terres arables. Mais une telle politique heurterait de front les intérêts de la bourgeoisie ukrainienne qui dépend intégralement de son intégration au sein de la (((bourgeoisie impériale))). Seules les classes populaires pourraient mener une telle politique de nationalisation. Mais il leur faudrait pour cela une direction politique révolutionnaire, ce que ces classes ne possèdent pas à cette heure.

Une des conséquences de ce désarmement politique est la vente sur le marché européen de la force de travail du prolétariat ukrainien par la bourgeoisie enjuivée contrôlant l’Ukraine en concertation avec d’autres bourgeoisies, notamment polonaise. L’Ukraine est actuellement en train de se vider de son sang en raison de l’émigration de masse de ses jeunes actifs. Si l’on y ajoute l’effondrement de la natalité, l’Ukraine devrait voir sa population passer de 52 millions d’habitants à la chute du système soviétique à 30 millions en 2050.

Il ne faut jamais sous-estimer le cynisme et la voracité de la grande bourgeoisie d’un pays. Si elle vend ses travailleurs aux différentes oligarchies d’Europe orientale et centrale, la bourgeoisie ukrainienne, comme c’est le cas en France, devra bientôt résoudre les problèmes engendrés en Ukraine du fait de cette émigration. Le tiers-monde offre à cet égard des réserves inépuisables d’esclaves auxquels il suffit de donner un visa. Mais avant d’entreprendre une telle politique à grande échelle, il faut acclimater culturellement la population.

Jamais l’Ukraine n’aurait dû renoncer à son énorme arsenal nucléaire en 1994, cela en aurait fait un des états blancs les plus puissants de la planète et lui aurait permis d’exister effectivement entre la Russie et l’Occident judéo-démocratique en tant qu’état fasciste.

Hélas, on ne refait pas l’histoire.

Si la Biélorussie tombe dans l’escarcelle des démocraties grâce à la révolution de couleur en cours, le pays sera soumis à la même rééducation culturelle et sera mis en vente de la même façon sur le marché international. La fièvre patriotique sera vite remplacée par une mise au pas idéologique à l’initiative de la bourgeoisie putschiste biélorusse afin de prouver à ses parrains bruxellois et américains qu’elle est une élève obéissante et appliquée qui mérite quelques milliards de dollars en liquide et un fort soutien diplomatique. Le socialisme d’état hérité de la période soviétique que défend Lukashenko est infiniment moins nocif que le modèle trotsko-capitaliste occidental.

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