Toulouse : le turc victime d’islamophobie assure avoir violé une sale Française sans vraiment l’avoir violée

Leutnant
Démocratie Participative
09 avril 2018

C’est un genre de malentendu.

La Dépêche :

Un homme de 31 ans a été condamné pour viol par la cour d’assises de Haute-Garonne. En novembre 2015, une jeune pharmacienne avait croisé son chemin dans un bar du centre-ville.

Cette semaine, un Turc de 31 ans était assis dans le box des accusés de la cour d’assises de la Haute-Garonne. Il a dû répondre d’un viol commis dans la nuit du 5 au 6 novembre 2015 à Toulouse, sur une jeune femme, dans un appartement de la ville.

Défendue par Me Robin Sénié-Delon, la victime, qui ne se souvient de rien, atteste qu’elle a été sexuellement abusée cette nuit-là. Elle affirme s’être réveillée à l’aube, à moitié nue et sans aucun souvenir. Trou noir complet.

La veille, Elsa, pharmacienne, décide de sortir dans un bar, rue Bayard, avec une de ses collègues pour fêter l’anniversaire de celle-ci. Dans cet établissement à l’ambiance familiale les deux femmes passent la soirée et consomment de l’alcool en grande quantité. L’accusé, Vedat Tiryaki, un habitué des lieux arrive une heure après et s’installe au comptoir, près d’elles. Des bouteilles de vin sont commandées. La fête bat son plein. Mais selon des témoins présents ce soir-là, Elsa «titube», «elle est ivre». À la demande de ses amis, Vedat Tiryaki, réputé pour ses loyaux services auprès des gérants du bar, «un peu collant envers Elsa», toujours selon les témoins, est sollicité pour raccompagner la jeune femme «jusqu’au métro seulement». Ensuite, les versions entre l’accusé et la victime divergent.

Elle, dit ne pas se souvenir de ce qu’il s’est passé après être sortie du bar. Elle s’est réveillée une première fois vers 5 h 30 en voyant Vedat Tiryaki se rhabiller, puis sortir de sa chambre. Encore avec son soutien-gorge et une tunique en haut mais sans aucun vêtement en bas, la jeune pharmacienne commence à se poser des questions mais ne réagit pas aussitôt. Elle va effectuer des examens médicaux qui révéleront qu’un acte sexuel a bien eu lieu. Une expertise psychologique va révéler des symptômes de stress post-traumatique et la victime va entamer une trithérapie.

Pendant les mois qui suivront l’instruction, l’accusé au casier vierge, résidant en France depuis 15 ans, va mentir et nier le rapport sexuel. Puis, il va revenir sur ces explications et dire que l’acte était consenti : «Je n’ai rien fait de mal, je ne l’ai pas forcé». Carreleur de métier, Vedat Tiryaki dit avoir menti par peur. «Ma cliente était dans un état de vulnérabilité tel qu’on ne peut pas évoquer le consentement», a déclaré Me Robin Sénié-Delon. «J’ai le goût amer de la pièce de théâtre où l’on accorde les bons et les mauvais rôles. Vous voyez bien qu’il y a des incohérences ? !», a plaidé Me Stéphanie Boscari, face à la cour, qui regrette qu’aucune vérification auprès des caméras de vidéosurveillance du métro n’ait été faite. Vedat Tiryaki, incarcéré depuis les faits, a été condamné à 8 ans d’emprisonnement.

Chiens d’infidèles.