Seine-et-Marne : au Mée, la noble lecture du coran par haut-parleur suscite l’islamophobie des infidèles

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
24 juin 2017

 

La nausée m’est venue à la lecture de ce nouvel épisode de haine contre la plus belle des religions.

Le Parisien :

« Le haut-parleur est de forte intensité, on y entend prières, chants et textes et cela, dans le non-respect du voisinage et des athées ou personnes d’autres religions », se plaint une riveraine. « Certaines nuits, nous ne dormons pas plus de 4 heures car même après la fin, les fidèles discutent et cela peut durer jusqu’à 2 heures ». En clair, elle dénonce des nuisances diurnes (toute l’année les vendredis après-midi) et nocturne (le mois du ramadan).

« Le non-respect des athées. »

« Désolé, j’ai mis la sono trop fort. Je m’en excuse. »

Qu’on se rassure, la république se mobilise.

Selon les riverains, ni le maire du Mée, ni les forces de l’ordre ne réagiraient. Contacté, le maire Franck Vernin (UDI) a bien eu connaissance des mails des riverains et dit avoir demandé à l’union des musulmans méens (UMM) d’assurer le calme. « Ils sont corrects et réactifs quand il y a un problème », affirme-t-il.

Le président de l’UMM, Mourad Salah, répond qu’il « va essayer de régler le problème en réduisant le son ». A un bémol près : « Le haut-parleur n’est pas à l’extérieur, mais dans la salle de prières. On laisse les portes ouvertes pour que les fidèles restés dehors puissent entendre. Voilà plus de cinq ans que nous procédons ainsi, faute de mieux. »

Cet émir est bien trop obséquieux à l’égard des infidèles. Depuis quand, en terre d’islam, l’appel à la prière ou les versets du coran ne peuvent pas être entendus sur la place publique ?

L’évidence est là : le moment est venu de construire une mosquée flanquée d’un minaret de 30 mètres.

En cause, l’exiguïté de la salle. Lors du ramadan, elle accueille plus de 300 personnes, avec parfois autant à l’extérieur selon les jours. « Dans la nuit du 21 au 22 juin, c’était la nuit du Destin avec l’aumône pour bâtir une vraie mosquée. Il y avait 150 personnes dehors », indique Mourad Salah.

Au final, il dit « comprendre les riverains, avec la fatigue, la chaleur. On s’en excuse. Mais la balle est dans le camp du maire. Tant que nous n’aurons pas un lieu de prière digne de ce nom, avec une capacité plus grande, c’est difficile ».

Président de l’Union des musulmans de Seine-et-Marne, Boudjema Hammache approuve : « L’apaisement avec les autres et le respect d’autrui, c’est un devoir. Pour comprendre les autres, il faut se mettre à leur place. »

Franck Vernin dit chercher « un lieu adapté à cette activité, accessible et pouvant accueillir 400 personnes ». De son côté, au commissariat de Melun, on affirme que la police appelée à 23 h 52 dans la nuit de mercredi à jeudi s’est déplacée à minuit et « n’a rien constaté ».

La confiance dans la police de Melun ne saurait être remise en cause.