Royaume-Uni : le confinement pourrait durer six mois ou plus selon les autorités

Captain Harlock
Démocratie Participative
30 Mars 2020

 

La plupart des gens sont convaincus que la Fin du Monde est proche et que les cadavres s’empilent dans les hôpitaux, sinon dans les rues. Ou sont sur le point de l’être.

Mais à mesure que le nombre de morts reste chaque jour aussi dérisoire, le Système pressent que les pouvoirs d’exception qu’il a pu s’arroger risquent d’être remis en question par la population.

Il est donc temps de trouver un motif pour que tout cela dure.

Inews.co.uk :

La vie pourrait ne pas revenir à la normale en Grande-Bretagne avant au moins six mois en raison de la tâche gigantesque de lutte contre la propagation du coronavirus, a averti un conseiller principal du gouvernement.

Le Dr Jenny Harries a évoqué la possibilité que certaines restrictions restent en place jusqu’à la fin septembre – ou même plus tard – dans le cadre de la campagne nationale visant à faire baisser le nombre d’infections et de décès.

Elle a anéanti les espoirs de mettre rapidement fin au verrouillage ordonné la semaine dernière par Boris Johnson et a déclaré que certaines mesures de distanciation sociale pourraient durer tout l’été et jusqu’au début de l’automne.

Le message du médecin en chef adjoint pour l’Angleterre est arrivé au moment où le gouvernement s’apprête à écrire à tous les ménages britanniques pour les avertir que les mesures d’urgence pourraient durer pendant une « période significative » – et même être renforcées.

Le nombre de morts au Royaume-Uni a atteint 1 228 dimanche, soit une augmentation de 209 en une journée, dont 10 au Pays de Galles, six en Irlande du Nord et un en Écosse.

S’exprimant lors de la conférence de presse quotidienne de Downing Street, le Dr Harries a déclaré que les mesures de confinement seraient revues toutes les trois semaines. Mais il faudrait deux à trois mois pour juger « si nous avons vraiment écrasé » et trois à six mois pour « voir à quel moment nous pouvons effectivement revenir à la normale ».

Et elle a ajouté : « Il est plausible qu’elle puisse aller plus loin que cela ».

Dans trois mois. Ou six mois.

Peut-être plus.

Qui sait ?

Le motif invoqué est que toute réduction du confinement pourrait se traduire, même après plusieurs mois, par une flambée de l’épidémie. Ce qui relève de la conjecture, naturellement.

Désormais le Système dispose d’un puissant outil de terreur entre ses mains : le virus, présent partout et nulle part, qui permet aux gouvernements de prendre des mesures qu’ils n’auraient jamais pu prendre en temps normal.

Nous avons basculé dans un système policier.

Le gouvernement dispose de centaines de milliers de mouchards sur tout le territoire, comme dans l’ex-Bloc de l’Est sous contrôle soviétique.

Europe 1 :

Plus de 300% d’appels au 17 au début du confinement et jusqu’à deux fois plus d’appels encore ce vendredi : les plateformes de la police sont saturées, parfois inutilement, en partie par des dénonciations entre voisins, comme en témoignent sur Europe 1 deux commissaires d’Amiens et de Paris.

Et justement, ces missions de contrôle ont parfois pris un tour étonnant. D’abord, les appels au 17 ont explosé. « Nous avons eu, dès le 17 mars, un pic énorme d’activité : plus de 300% d’appels ! Depuis 10 jours, nous restons sur plus 50% d’appels », précise David Preud’homme. Sur la zone de la préfecture de police de Paris, qui englobe Paris et trois départements de la petite couronne, on a atteint jusqu’à 8.000 appels par jour, alors que c’est d’habitude entre 5.500 et 6.000 pour les grosses journées.

Les exemples à ce sujet « sont quotidiens », assure-t-il. Des propos confirmés par le commissaire Hugo Arer : « Des particuliers nous appellent pour signaler que leurs voisins ont invité à dîner des personnes, et donc ne respectent pas le principe de confinement. On a également des personnes qui appellent pour savoir s’ils doivent cocher telle ou telle case sur l’attestation de déplacement dérogatoire ».

Certains que c’est exagéré et que ces pouvoirs seront abandonnés une fois le virus évaporé.

L’expérience démontre l’inverse. Quand la France a levé l’état d’urgence en 2017, c’était par un tour de passe-passe légal : le gouvernement l’a fait passer dans le droit commun au nom de la lutte « antiterroriste ». Si bien que nous sommes dans un état d’urgence permanent.

Il se passera exactement la même chose avec « l’état d’urgence sanitaire ».

Le plus probable est que les gens seront progressivement appelés à travailler dans un ou deux mois mais aucun rassemblement ne sera autorisé. La vie sociale restera sous étroit contrôle gouvernemental.

Le serf lambda ne pourra plus quitter son domicile sans explication valable. Obligation qui a un autre avantage : l’amende. L’Etat va faire de ces attestations de nouveaux radars automatiques. Au bout d’un temps, on allégera le principe en créant une application pour smartphone, quelque chose comme ça, avec une automatisation.

Ils vont probablement monter une flotte de drones qui pourra screener automatiquement tout ce qui se passe partout, tout le temps.

Il n’y a aucune chance pour que les libertés élémentaires soient restaurées, uniquement quelques bribes, sous condition. Le Système n’a certainement pas envie de voir des millions de goyim dans les rues manifester suite à leur faillite ou à leur licenciement.

Donc, globalement, nous sommes entrés dans l’ère du (((confinement perpétuel))).