Roanne : après avoir viré de cours un turc qui affichait son maillot national, un prof déclenche la fureur du gouvernement islamiste turc

Captain Harlock
Démocratie Participative
26 octobre 2019

 

Dur d’être un Français patriote en 2019.

Rassurez-vous, ce n’est pas par fierté française que ce prof a remis à sa place notre compatriote franco-turc. Mais en tant que militant communiste et internationaliste, il ne pouvait laisser impunie pareille offense envers la guérilla marxiste kurde.

Qu’à cela ne tienne, notre compatriote défend le drapeau.

Un coup de téléphone à l’imam de la mosquée et en quelques heures, l’agence d’information de l’État Turc réagissait furieusement.

AA :

Un jeune étudiant français d’origine turque a été exclu de son cours, jeudi, pour le simple motif qu’il portait un haut de survêtement à l’effigie de l’équipe nationale de football de Turquie, a appris Anadolu.

Le jeune homme, T.A. (17 ans) qui a souhaité garder l’anonymat, a été prié de sortir de l’amphi dans lequel, il s’apprêtait à recevoir son cours de psychologie, à l’IUT GEA de Roanne (Centre de la France), par son professeur Mr H. au motif que « le gilet qu’il portait contenait un drapeau turc ».

Humilié devant tous ses camarades de classe, le jeune homme a gardé son sang-froid et a quitté le cours comme demandé.

Ne sachant pas quoi faire dans un premier temps, A.T. s’est rendu dans le bureau de son directeur pour lui expliquer son exclusion du cours « sans motif valable ».

Monsieur Nejjar, directeur de l’université, aurait été « abasourdi dans un premier temps par les propos du jeune homme et aurait tenté de calmer la situation », selon le témoignage de l’étudiant.

Je fais confiance à Nabih Nejjar, un autre double national franco-marocain, pour tirer au clair toute cette affaire.

Neutre, il saura faire la part des choses et faire prévaloir la loi française dans une université française.

« Une fois le cours de psychologie terminé, le professeur, Mr H. a débarqué dans le bureau du directeur », explique l’étudiant.

« Je sais que j’ai fait une erreur je l’admets mais si c’était à refaire je n’hésiterais pas un instant », a lâché le professeur de droit et de psychologie, affirme l’étudiant.

L’éducateur enchaînant sur les massacres supposés de la Turquie, utilise alors le terme de génocide. « Des tentatives surprenantes qui essaient d’entraîner le jeune étudiant dans un débat politique qui n’a lieu d’être dans une université », s’étonnent les proches du jeune homme.

Puis, toujours selon les propos de l’étudiant, Mr. H. a surenchéri en faisant un amalgame inacceptable pour le garçon, en expliquant « qu’il pensait à la croix gammée des nazis quand il voyait le drapeau turc ».

« Ses propos inacceptables pour un éducateur », affirme la famille de l’étudiant.

La famille et le jeune homme ont expliqué au correspondant d’Anadolu qu’ils avaient rencontré, ce vendredi matin, le directeur de l’établissement en famille et que tous les propos évoqués par le jeune homme ont bien été confirmé par le proviseur.

Le père du jeune homme compte porter plainte dans l’après-midi et demande des justifications avant toute action juridique, pour « le comportement odieux et les propos inacceptables sur leur enfant » ainsi que sur le leur pays d’origine.

Par ailleurs, T.A. souhaite dès la rentrée des classes « des excuses publiques du professeur fautif devant les élèves et dans l’amphithéâtre où il a été humilié devant tous ses camarades ».

Et bien, ce prof antifa va pouvoir goûter aux joies de la diversité islamique.

Le ministère des Affaires Étrangères turc devrait se montrer particulièrement convainquant.

Au bout de cette longue séance de torture judiciaire initiée par les troupes d’Erdogan, ce prof connaîtra la dépression lourde, abandonné de ses collègues, puis le suicide.

C’est triste mais nul n’est censé ignorer la loi.

Roanne est une terre de l’empire ottoman et cela doit être rappelé sans faiblir.