Reims : un sorcier vaudou essaye d’éclater la tête d’un bébé blanc contre un mur lors d’un rituel à l’hôpital

Heinrich
Démocratie Participative
21 septembre 2019

La laïcité permet à chacun de pratiquer son culte.

Pas de problème.

MSN :

Quelques jours après son accouchement à la maternité du CHU de Reims, une jeune Rémoise de 19 ans a été victime de menaces de mort et de violences par un groupe de personnes venues pratiquer un rituel.

Une scène étonnante s’est déroulée dans une chambre de la maternité du CHU de Reims dimanche soir, comme le rapporte L’Union (édition abonnés) jeudi. Une famille s’est adonnée à un étrange rituel, rappelant les pratiques du vaudou, autour d’une femme qui venait d’accoucher, avant d’agresser la jeune mère qui partageait la chambre.

Laura, jeune Rémoise de 19 ans, raconte que sa voisine, originaire de Guyane et déjà fort bruyante la nuit, a reçu la visite d’un groupe de huit personnes, dont deux enfants, dimanche soir, en dehors des heures de visite. Et parmi ces visiteurs impromptus, figurait un homme « qui faisait un peu sorcier », selon les mots de Laura à L’Union. « Il avait l’air défoncé, les yeux lui sortaient de la tête. » Une sorte de rituel de plus en plus bruyant a alors débuté. « Au début, ils parlaient normalement, puis de plus en plus fort, de plus en plus vite. Ils ont fini par hurler.« 

Quelque chose de ce goût-là.

Mais à Reims quoi.

La jeune femme, insultée, prévient alors son mari, Thibaut, qui arrive avec sa belle-mère. Celui-ci doit forcer la porte pour pénétrer dans la chambre. Il est alors pris à partie par le « sorcier ».

D’après le récit de la jeune maman et de ses proches, une scène d’une grande confusion se déroule alors. Le « sorcier » frappe Laura d' »un coup de coude à la tempe », raconte la grand-mère, avant de « projeter [le berceau, avec le bébé] contre le mur. » Après avoir mis son enfant en sécurité dans les bras d’une autre maman, Laura parvient enfin à sortir de la chambre. « Une fois dehors, les gens de l’hôpital nous ont emmenés dans un bureau, au calme », explique-t-elle. « Ils ont récupéré mes affaires, puis ils nous ont mis dans une chambre individuelle. »

Enquête ouverte et dépôt de plainte. Lorsque la police est arrivée, la sécurité de l’hôpital avait déjà évacué le groupe. Aucune interpellation n’a eu lieu, précise L’Union, mais une enquête a été ouverte. Laura a déposé plainte pour « menaces de mort réitérées », « violence sans incapacité » et « violence sur mineur de moins de 15 ans ».

Si la petite fille de Laura n’a pas été blessée, elle a pleuré toute la nuit et a réclamé à dormir dans les bras de sa mère, un signe de stress selon les services de l’hôpital. La direction de l’hôpital ne s’est pas exprimée sur cette affaire.

Pourquoi l’hôpital n’a-t-il pas voulu s’exprimer sur ce mépris à l’endroit de la culture traditionnelle du peuple de Reims ?