Pourquoi et contre quoi nous combattons

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
04 mai 2017

 

Je recommande d’écouter cette interview de François Bousquet qui situe correctement, à mon sens, l’origine de la crise que nous connaissons.

Je partage au moins une chose avec Nietzsche : l’effondrement de la foi chrétienne, et par extension du sacré et de l’invisible, a généré un nihilisme d’une puissance de destruction inédite.

Cet effondrement spirituel est accompagné d’une dévitalisation du corps ouest-européen, c’est-à-dire la part qui a fait preuve d’une débauche d’énergie depuis cinq siècles. Ce phénomène est physiquement observable avec l’effondrement de la natalité, des structures collectives, du fait religieux.

Avec l’écroulement du christianisme comme système de valeurs commun, le poison de l’égalitarisme réel et son rejeton qu’est la psychopathie révolutionnaire ont servi d’ersatz.

C’est aussi pourquoi l’action politique est totalement paralysée et que l’apathie des masses rend possible l’interminable statu quo.

Durant un temps, les systèmes idéologiques de masse ont cherché à remplacer la force spirituelle chrétienne déclinante, communisme et socialisme en tête. Mais ce matérialisme déclaratif, coupé de tout réalisme pratique, a logiquement échoué. A l’exception du national-socialisme qu’Adolf Hitler avait résumé ainsi : « Permettre à tous les développements positifs au sein du peuple de se déployer ».

Mais cette révolte face au démocratisme émollient et cette volonté de restaurer des principes ancrés dans la réalité ne pouvaient qu’entrer en confrontation avec les démocraties socialistes alliées et le bolchevisme. Le tribunal de Nuremberg était en cela une sorte de tribunal religieux visant à exorciser un réflexe de vie au profit de « principes moraux » morbides.

Ce découplage complet du réel que porte le socialisme et sa forme morale humanitaire fait de l’homme ouest-européen l’esclave d’un projet missionnaire démocratique qui le saigne à blanc.

Cet exercice de « civilisation » du tiers-monde relève de la pornographie narcissique de la part de l’empire démocratique post-chrétien, un exercice domestique similaire à celui de l’éducation des nègres par la Troisième République coloniale.

Nous devons avoir conscience de ceci : la défense de la culture et de sa source raciale est la mesure la plus immédiate à prendre pour conjurer la dissolution complète qui pèse désormais sur l’Europe de l’Ouest. Mais cette volonté de survie biologique – qui doit être rappelée alors qu’elle devrait normalement relever de l’instinct le plus élémentaire – doit nécessairement être couplée à une renaissance spirituelle.

Avant même de dire quelle forme elle devrait prendre, l’esprit doit vouloir en premier lieu. Arracher les mauvaises herbes avant même de semer.

Pour ces raisons, il me paraît absolument évident et incontournable de mener une lutte impitoyable contre tous les sentiments qui affaiblissent notre envie de vivre, à commencer par ce fléau terrible qu’est la culpabilité.

Il vous suffit de regarder autour pour voir à quel point ce sentiment de culpabilité et son pendant qu’est l’expiation a tout envahi. Coupables, les Blancs exigent d’être punis. Mais cette théâtralisation rituelle de l’expiation sonne faux, elle n’est pas tournée vers autrui, en toute sincérité, mais vers soi : il s’agit d’une perversion masochiste.

Ce n’est pas un hasard si les juifs ont fait de l’holocauste une religion de remplacement adoptée avec enthousiasme par l’Occident démocratisé et spirituellement épuisé. Le juif et la religion de l’holocauste constituent le cœur symbolique du système nihiliste occidental, lesquels, tel le trou noir, se nourrissent des pulsions morbides qu’ils cultivent chez les Européens.

L’Europe est une colonie dont le système parasitaire américano-démocratique se nourrit de l’énergie vitale, lui imposant une occupation spirituelle et psychologique avec l’appui de renégats.

Cette rébellion spirituelle doit constituer une sorte de renaissance, de résurrection. Une mémoire neuve reposant sur ses propres mythes et non pas ceux de la juiverie ou de la vieillerie bourgeoise faisandée si bien incarnée par la génération du Baby Boom.

Nous voyons alors que, pour nous, les appels à la défense de la « République » nous donnent l’impression de nous lester d’un poids sur le point de nous faire chuter. Cet appel fatigué, poussif et obsédant d’une vieille bourgeoisie jalouse et haineuse, effrayée pour ses rentes, nous épuise à notre tour. Comme une énième réprimande de bonne femme après une interminable journée de travail.

Il est illusoire de croire qu’il est possible de renaître en épousant les formes de la dégénérescence, en prétendant réformer ce qui existe.

Je récuse cependant l’idée de l’isolement dans la montagne, surtout à l’heure où nous sommes encerclés par l’Empire judéo-américain et ses démocraties d’une part, l’islam débordant de sauvagerie d’autre part. Le tout alors que nous faisons face à une guerre civile imposée par ces deux forces coalisées contre l’Europe.

Ici, je veux rendre hommage à Adolf Hitler pour avoir été la conscience historique de l’Europe. Cet exercice est encore impossible à beaucoup car, en raison du contexte cité précédemment,  il faut oser. Oser se rebeller contre la tyrannie religieuse et obscurantiste qu’est la secte démocratique. Nombreux sont ceux qui n’osent pas car la fureur de l’époque les intimide. Mais c’est précisément en osant faire cela que notre parole n’est plus un simple témoignage mais un acte qui modifie effectivement la réalité.

On peut abreuver Hitler d’injures ou d’accusations. Mais il faut que chacun comprenne que c’est l’Europe comme sujet historique qui l’est du même mouvement. Il n’est pas même besoin d’être hitlérien ou national-socialiste pour constater où se situe la vérité du propos. Et un bilan critique de l’action d’Adolf Hitler suffit à éclairer sa signification pour nous Européens.

Le destin a voulu que nous soyons, en Europe, constamment encerclés et en état de siège. Tantôt à l’Est, tantôt au Sud. Et depuis la constitution des USA – à notre grande surprise – à l’Ouest. Cette constante n’a pas changé.

Dans ces conditions, si nous observons nos forces, nous voyons que la Pologne catholique et la Hongrie ethnocentrée mènent actuellement l’essentiel de l’effort défensif au plan stato-politique.

Ce qui donne sa force à la Hongrie, c’est que sa langue non-européenne rend ce peuple à 99% européen immune au fléau dont nous parlons en raison même d’un différentialisme indomptable. Les Hongrois n’aiment absolument personne dans leur voisinage immédiat et c’est ce qui les a façonné de la sorte.

La Pologne quant à elle a une force spirituelle claire à opposer au système d’anti-valeurs porté par l’Occident judéo-démocratique.

Leur situation est celle de l’Allemagne à partir de 1938 : solidement structurées et alignées à l’intérieur, mais assiégées.

Pour nous, Européens de l’Ouest, nous sommes déjà depuis longtemps sous occupation et la dissolution continue de progresser même si un sentiment de résistance a émergé. La France, omphalos du communisme, est l’état qui a historiquement aboli la culture et la tradition comme base stato-nationale, leur substituant un de ses ersatz de religion : le jacobinisme et la fable des droits de l’homme.

Il est impossible que cette guerre civile larvée n’éclate pas complètement et qu’un camp, celui de la survie raciale, ne se voit pas obliger de vaincre totalement celui du suicide.

La question de l’invasion migratoire cristallise tellement les oppositions qu’elle suffirait à pousser les Européens à s’entretuer.

Dans ces conditions, chacun comprendra, je l’espère, que nous ne devons pas accepter de voisiner avec l’ennemi dans le cadre imposé par le poison démocratique. Nous devons intégrer l’absolue nécessité d’anéantir l’ennemi, de faire preuve d’une intolérance et d’un fanatisme absolus. Faute de quoi, ce qui s’est passé en Amérique avec Donald Trump se reproduira, c’est-à-dire de subir la cannibalisation par les parasites pompant notre énergie vitale, laquelle a atteint un niveau critique.

Paradoxalement, pour parvenir à rebâtir un système d’ordre édifié sur une source de vie, c’est à cette source qu’il faut boire. L’étatisme est à ce titre une dangereuse illusion qui fait croire qu’une structure administrative périphérique, même surplombante, est cette source première quand elle n’est qu’une production de second ordre.

Le peuple précède l’état et non l’inverse, contrairement à ce que trois siècles d’idéologie française ont proclamé. Et cette erreur, les Français de race blanche ne s’en sont toujours pas dissociés.

La France a depuis longtemps déjà succombé à ce fétichisme qu’est le gallicanisme étatiste dégénéré, manipulé par la prêtraille radicale-socialiste. Religion à laquelle se rattache un Front National qui est aimanté et n’aimante pas. Là encore, incapable de vouloir et de pouvoir, le FN prétend rejoindre la bourgeoisie dominante en la singeant, en retirant ainsi l’énergie qui lui manque par ailleurs.

J’ai naturellement conscience que la volonté de survie ne se décrète pas chez un peuple. D’autant qu’une claire vision de la situation historique donne le vertige dès lors que l’on contemple la plèbe.

Dans cette lutte pour la survie, la France n’est qu’un théâtre d’opération parmi plusieurs, même s’il est stratégique de par son poids historique et sa situation géographique. L’Allemagne n’est pas moins cruciale et, à vrai dire, est devenue le principal problème de l’Europe. En l’ayant converti de force au démocratisme nihiliste, les Alliés en ont fait l’empire en négatif de l’Allemagne nationale-socialiste, un état consacrant toute sa puissance à son propre anéantissement spirituel ainsi qu’à celui du continent.

La brutalité de Merkel à l’égard des états refusant la submersion migratoire étant édifiante à cet égard.

Quel est ce phénomène d’insurrection culturelle, spirituelle et politique qui doit survenir ? Certains l’appelleraient volontiers « fascisme européen ».

Je trouverais pour ma part cette description trop politique.

Un mouvement culturel total qui doit être par définition aussi traditionnel que révolutionnaire.

Avant même de songer à la conquête du pouvoir, il faut déjà disposer d’une avant-garde qui propulse nos idées et principes dans l’esprit des masses.

Non pas que nous croyons à la démocratie, à l’autorité d’une opinion mouvante de 50,01% d’une masse donnée, mais parce que rien de supérieur ni d’homogène n’innerve l’esprit collectif européen. Tombés au sol, nous ne pouvons pas prétendre parvenir au sommet sans bâtir à nouveau l’édifice.

La masse compte au plan pratique et à ce stade de notre involution.

Notre action doit consister à radicaliser les oppositions et non pas à les concilier, contrairement aux réactionnaires finissant toujours par se coaliser avec le marais. Il s’agit d’activer l’histoire et non de la freiner.