Pour sauver le système de retraites des Boomers, Bayrou demande de « dynamiser » la démographie française en augmentant massivement l’immigration

Captain Harlock
Démocratie Participative
16 mai 2021

 

Avant de poursuivre, lisez ou relisez : Les Blancs minoritaires en France entre 2050 et 2060

Si vous vous en rappelez, Macron a acheté le soutien du centriste Bayrou en lui donnant un strapontin. Désormais installé, Bayrou fait une première grande proposition : maximaliser l’immigration extra-européenne pour financer :

  • les retraites des boomers
  • la CAF des immigrés censés financer les retraites des Boomers

Un programme novateur.

BFMTV :

Alors que la France connaissait depuis plusieurs années « une réelle dynamique démographique », des signes « très préoccupants » d’un « dérèglement de cette dynamique » apparaissent selon l’ancien ministre.

François Bayrou souhaite sauver le modèle social français. Dans une note transmie à l’AFP, le haut-commissaire au Plan plaide pour un « pacte national pour la démographie. »

« Assurer notre avenir démographique » passe par « deux voies: avoir plus d’enfants ou accueillir des personnes d’autres pays« , écrit l’ancien ministre, pour qui « la France devra jouer des deux leviers dans des proportions raisonnables qui garantissent le maintien de la cohésion nationale« .

Après 50 ans d’immigration massive en France, Bayrou estime qu’accroître encore le rythme peut se faire en « garantissant la cohésion » d’un pays déjà balkanisé.

« La France a sans doute plus besoin encore que ses voisins d’une démographie dynamique car son modèle social repose, pour beaucoup, sur la solidarité entre les générations« , notamment à travers le système de financement par répartition des retraites, argue-t-il.

Il n’y a aucune « solidarité » entre les générations. La solidarité, telle qu’est organisée en France, est à sens unique. Les transferts vont des jeunes actifs précarisés vers les Boomers propriétaires de résidences secondaires.

En France, un retraité gagne plus en ne foutant rien qu’un actif moyen. C’est même le seul pays de l’OCDE où c’est le cas.

Le projet de Bayrou et du bloc électoral des retraités – 17 millions d’unités, 21 millions en 2030 – est de s’assurer que cette exploitation féroce reste la norme.

Delevoye, que Macron avait mandaté pour « réformer » les retraites, avait déclaré publiquement devant des allogènes de banlieue que l’Europe avait besoin de « 50 millions » de migrants d’ici 2050 pour sauver ce système.

Autrement dit, ce que ces gens ont en réserve pour nous tient une stratégie simple : endetter à mort le pays pour payer leurs croisières et leurs lunettes et importer des dizaines de millions de migrants du tiers-monde pour remplacer leurs propres petits-enfants qui agoniseront sous les attentats djihadistes et les impôts.

C’est le programme.

« L’indice de fécondité se tasse » – de 2,02 enfants par femme en 2010 à 1,83 en 2019 – et « le nombre de naissances baisse année après année »: 753.000 en 2019 contre 818.000 en 2014.

« Il manquerait 40 à 50.000 naissances par an pour assurer le renouvellement des générations », lit-on dans la note du haut-commissariat. « Pour 2020, le solde migratoire est estimé de manière provisoire (à) +87.000 personnes », un chiffre à comparer avec le solde naturel (les naissances moins les décès) qui était de 149.000 en 2018 et 140.000 en 2019. En 2020, année marquée par le Covid-19, le solde naturel est estimé à 67.000.

J’ai parlé de ça l’autre jour.

Pour comprendre le solde migratoire, il faut compter les allogènes qui s’installent définitivement en France et les Français de souche qui quittent définitivement la France.

En 2018, 155,000 Français ont quitté la France définitivement tandis que 350,000 migrants s’y sont installés définitivement. Ce qui donnait un solde migratoire positif de 200,000 cette année-là.

Il y a non seulement une dénatalité structurelle mais en plus une émigration massive des Français de souche. Ce dépeuplement télescope le repeuplement allogène par l’immigration massive et la natalité immigrée soutenue par les allocations familiales.

Ce qui fait qu’en 2021, près de 45% des naissances sont non-blanches en France. Mais cela ne suffit pas, numériquement parlant, et ce que propose Bayrou est d’ouvrir encore davantage les vannes de l’immigration.

Dans cette même note, François Bayrou ajoute que « l’apport des migrations peut aider à améliorer le rapport actifs-retraités, et donc la capacité de financement de nos systèmes sociaux.« 

Parallèlement, il milite pour « une ambition démographique dans notre pays ».

« La politique familiale soutient la natalité » et cela passe par l’accueil de la petite enfance qui en est « l’un des leviers les plus puissants », sur lequel « des efforts supplémentaires sont à accomplir ». Tout comme sur les politiques de logement « qui permettent d’accéder à une forme d’indépendance » et sur « les conditions d’accès à l’emploi des jeunes ».

Théoriquement, 50% des naissances seront non-blanches en 2027. Ce sera environ 60% en 2035 si le rythme actuel se maintient et probablement 66% au début des années 2040.

Sur la seule base de la natalité actuelle, dans 20 ans tout ce qui sera âgé de moins de 20 ans sera pour moitié d’origine extra-européenne en France. Tous les villes de plus de 15,000 habitants seront intégralement repeuplées d’africains et d’orientaux, majoritairement musulmans.

Mais je ne dramatiserai pas.

Le plus important est de sauver le système social français qui bénéficie aux vieux et aux métèques.

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