Poitiers : elle se maque avec un bicot avant d’être brûlée vive par son prince du Djebel

Heinrich
Démocratie Participative
19 octobre 2018

La romance a porté ses fruits.

Le Parisien :

Après onze mois d’enquête un homme vient d’être mis en examen à Poitiers pour le meurtre de sa compagne. Il disait avoir tenté de la sauver du suicide.

Anita n’a jamais cru au suicide par le feu de sa fille. Près d’un an après le drame, la justice pourrait lui donner raison. Driss Tarzi, qui entretenait une relation avec la victime, est soupçonné d’avoir volontairement transformé Stéphanie en torche dans leur petit appartement du quartier Saint-Eloi de Poitiers (Vienne), parce qu’elle voulait le quitter.

Le 20 septembre dernier, ce Poitevin de 39 ans a été mis en examen pour meurtre sur sa compagne. Driss Tarzi connaissait Stéphanie Devred depuis l’école. Deux copains de classe devenus amants depuis une année. Une relation chaotique qui s’achève tragiquement dans la nuit du 30 au 31 octobre 2017.

Les pompiers sont appelés vers 1 heure du matin pour un feu dans un appartement situé au premier étage d’un petit bâtiment. Ils trouvent deux blessés : Stéphanie, gravement brûlée, est évacuée en urgence vers le CHU de Bordeaux dans un état critique. Driss son compagnon, souffre de brûlures sévères aux mains, il est dirigé vers l’hôpital de Tours. Après huit jours d’agonie, Stéphanie, mère de deux enfants de 14 et 8 ans, succombe à ses blessures à 36 ans sans avoir pu prononcer un mot.

Le parquet de Poitiers ouvre dans un premier temps une enquête de routine pour rechercher les causes de sa mort. Elle vient de basculer il y a quelques semaines.

« Les déclarations du compagnon de la victime sont contredites par les résultats des investigations techniques lancées par le juge d’instruction », confirme le procureur de la République de Poitiers, Michel Garrandaux. Le trentenaire n’a pas fait de déclaration lors de sa présentation au magistrat instructeur.

Quelques mois plus tôt, les mains encore gantées de noir, Driss Tarzi racontait aux magistrats qui le jugeaient en juin pour la détention d’une centaine de grammes d’héroïne sa dérive et son malheur après cette nuit tragique. « J’ai tout fait pour essayer de la sauver… »

« Il a tué ma fille et brisé notre famille », réagit Anita Delavault. « Je n’ai jamais cru à ce qu’il a raconté. Ma fille, elle ne se serait pas suicidée, et encore moins comme ça. Elle voulait le quitter car elle avait peur pour ses enfants. Leur père demandait la garde. Il y avait une enquête sociale qui devait commencer. Elle ne voulait pas de problèmes à cause de lui. Il ne faisait rien, il vivait sur les allocs. Deux jours avant que ça arrive, elle disait qu’elle allait le quitter. Cinquante fois je lui avais dis de le faire. Elle ne m’avait pas dit qu’il la frappait. Une fois, j’ai vu qu’elle boîtait. Quand je lui ai posé la question, elle m’a dit qu’elle s’était tordu la cheville. Si j’avais su la vérité, lui, je l’aurais cramponné ! »

Anita a réalisé son rêve.