Perpignan : 2 crouilles clandestins réparent les crimes du colonialisme français en braquant les maisons

Leutnant
Démocratie Participative
03 avril 2018

La lutte anti-impérialiste et pour la dignité a été violemment réprimée par la police coloniale blanche.

L’indépendant :

En ce dimanche 4 mars, la brigade anticriminalité est appelée d’urgence pour un cambriolage en cours dans le centre-ville de Perpignan. À son arrivée, les voleurs ont été mis en fuite par une voisine. Alors que les policiers interrogent la propriétaire des lieux, leur radio signale une deuxième tentative de vol à 500 mètres de là.

Cette fois, c’est le déclenchement d’une alarme qui a chassé les trois hommes. Ils ont à peine de temps de se rendre sur place qu’une nouvelle effraction est commise. Cette fois, les voleurs sont toujours à l’intérieur de l’habitation. Les fonctionnaires réussissent à arrêter deux personnes, le troisième larron est en fuite.

Les deux suspects ne parlent pas français, ils n’ont aucun document sur eux. Ils sont manifestement en situation irrégulière. L’un d’eux se dit syrien, l’autre marocain. Ils donnent des identités qui ne peuvent être vérifiées. Leur procès en comparution immédiate est renvoyé, le temps pour leurs conseils d’y voir plus clair.

Mardi, les deux hommes reparaissaient devant le tribunal. Ils demandent à être jugés malgré la grève des avocats. Par l’intermédiaire d’une interprète, ils donnent cette fois des noms et nationalités différentes, l’un est algérien, l’autre marocain, a déjà passé 45 jours en rétention. Ils sont en France depuis deux ans. Ils volent pour se payer à manger, disent-ils, ils dorment dans des squats.

Néanmoins, comme le rappelle le procureur, les deux prévenus ont de la suite dans les idées, deux tentatives de cambriolage échouent, mais ils ne se découragent pas. Il faut l’intervention de la Bac pour les stopper. Le parquet requiert donc 18 mois. Le tribunal sera un peu moins sévère: 1 an chacun avec maintien en détention.

Qu’allah les facilite.