Périgueux : un lecteur afghan de Victor Hugo plante 4 Français pour protester contre le manque de diversité islamique

Leutnant
Démocratie Participative
14 août 2018

Un poète afghan réfugié en France pour pouvoir lire Victor Hugo en farsi a protesté contre l’islamophobie structurelle qui sévit en France.

France 3 :

Les faits se sont déroulés hier en fin de journée à Périgueux. Un homme s’en est pris à 4 passants avec un couteau de cuisine. Une victime touchée au poumon est dans un état grave. L’agresseur a été interpellé, il souffrirait de troubles psychologiques la piste terroriste semble écartée

C’est dans une artère passante de Périgueux, rue Victor Hugo et en fin de journée vers 18h que se sont déroulés les faits. Un jeune homme visiblement très agité, cheveux longs et torse nu, s’en prend aux passants et à des jeunes filles. Des ambulanciers de la société SAS 24 qui étaient de passage s’arrêtent pour tenter de le calmer.

Le jeune homme les frappe à coup de poings et à coup de pied, puis se muni d’un couteau de cuisine et les blesse à la tête et dans le dos. Les hommes de 52 et 33 ans réussissent à s’extraire pour se rendre aux urgences de l’hôpital à bord de leur ambulance. L’un d’entre eux est actuellement sorti de l’hôpital, mais un autre est toujours en observation. Il aurait été touché au poumon.

Le jeune homme de plus en plus agité s’en prend alors à deux de ses voisins. Deux frères âgés de 66 et 68 ans. Toujours armé de son couteau, ils les frappe à plusieurs reprises. L’un des deux est blessé, mais l’autre réussi finalement à immobiliser le forcené. Les deux victimes seront évacuées sur l’hôpital de Périgueux.

Les forces de l’ordre sur place interpellent l’agresseur et le placent en garde à vue. Il s’agit d’un jeune demandeur d’asile afghan logé au 90, rue Victor Hugo par l’Association Périgourdine d’Action et de Recherche sur l’Exclusion (APARE).

Selon le maire de Périgueux, Antoine Audi, il était apparemment connu pour avoir déjà manifesté des troubles psychologiques. La thèse terroriste semble écartée.

Un acte de pure légitime défense une nouvelle fois déformée par la presse raciste.