Pass Apocalypse : avec une chute de 40% de leurs chiffres d’affaires, les restaus collabos demandent encore plus d’argent gratuit au gouvernement Pfizer

Sigmar Polaris
Démocratie Participative
20 août 2021

Les restaurateurs payés à être fermés qui pleurent tout le temps veulent encore plus d’argent gratuit en récompense de leur collaboration avec Pfizer.

Le JDD :

Le Syndicat des indépendants et des TPE (SDI) a mené pendant huit jours, du 9 au 16 août, une enquête flash auprès d’un panel de 300 restaurateurs pour connaître les premières conséquences de la mise en place du passe sanitaire, obligatoire depuis le 9 août pour leur secteur. Le résultat est sans appel : 87% d’entre eux ont observé une baisse de fréquentation – et donc de chiffre d’affaires – et sur ces 87%, 73% ont indiqué que cette baisse était de l’ordre de 40%. Marc Sanchez, secrétaire général du SDI, analyse pour le JDD les résultats de l’enquête et met en avant les revendications de ses adhérents.

Comment vos adhérents ont-ils vécu la mise en place du passe sanitaire?

Ils reconnaissent que c’est un mal nécessaire. Mais cela s’ajoute à de nombreuses restrictions et ils n’arrivent pas à voir le bout du tunnel. De plus, certains secteurs ont subi, depuis le 1er juin, la dégressivité des aides au point de connaître des premières difficultés financières, et ce, alors même qu’ils n’ont pas encore eu à payer les charges sociales [à partir d’octobre, NDLR]. Un décret, publié mercredi, a permis d’actualiser le dispositif concernant les pertes d’exploitation, mais cela ne suffira pas et il y a encore beaucoup d’inquiétudes.

Ces embauches provisoires ne risquent-elles pas d’être compliquées alors que le marché de l’emploi est tendu dans le secteur de la restauration?

C’est pourquoi nous proposons aussi la création d’une task force au sein de Pôle Emploi, dédiée à l’accompagnement des dirigeants en recherche de personnels qualifiés. Parmi nos autres demandes, nous souhaitons la continuité du Fonds de solidarité sans dégressivité pour les secteurs les plus impactés par la crise, mais aussi la réactivation de ce Fonds pour les autres entreprises en difficulté économiques avérées, où nous avons des baisses d’activité entre -20% et -40% sur toute l’année.

Il n’y a plus de restaurants en France mais des cantines soviétiques avec des fonctionnaires payés pour chaque table vide.

Vous ne pouvez pas aller manger chez eux sans passeport, mais vous payez quand même l’addition avec vos impôts.

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