« Pas de putes juives ! » : Comment les rabbins font tapiner des Blanches pour racheter Jérusalem aux bougnoules palestiniens

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
25 janvier 2018

Pour une raison obscure, Matti Dan ne se sent pas en sécurité.

Le Monde Diplomatique :

Des enregistrements obtenus par le quotidien israélien Ha’Aretz révèlent comment une organisation juive d’extrême droite œuvre depuis des années au rachat des maisons arabes de Jérusalem-Est, notamment en proposant des prostituées aux propriétaires palestiniens.

“Vous voulez une fille ? Une, deux, combien ? Et quel âge ?” L’homme qui parle est Matityahou Dan, président de l’organisation d’extrême droite Ateret Kohanim [“La Couronne des grands prêtres”, dont l’objectif est la construction du Troisième Temple, en lieu et place de la mosquée du Dôme du Rocher], principale force à l’œuvre dans la colonisation idéologique de peuplement juif à Jérusalem-Est [le secteur arabe de la ville sainte]. Il offre une fille, avec du Viagra si nécessaire, au propriétaire palestinien d’un logement que l’organisation essaie d’acquérir. La conversation date d’il y a deux décennies. Depuis, Ateret Kohanim a mis la main sur de nombreux immeubles palestiniens.

Cet enregistrement fait partie d’une série de documents audio obtenus par Ha’Aretz et il donne un aperçu de la façon dont des groupes juifs [privés] acquièrent des immeubles palestiniens à Jérusalem-Est. On peut y entendre Matityahou Dan et d’autres responsables d’Ateret Kohanim, dont son avocat Eitan Geva, appliquer en toute liberté l’adage selon lequel la fin justifie les moyens. Non contents d’offrir des prestations sexuelles (du moment que les filles ne sont pas juives), ils menacent de rendre publiques les négociations, ce qui mettrait en danger de mort les propriétaires palestiniens.

Sur l’un des enregistrements, Geva met en garde la famille d’un propriétaire : “Soit vous fermez cet immeuble et vous nous le remettez, soit vous allez en justice et vous commettez l’irréparable : tout le monde saura que votre père ou votre mari est un agent des Juifs ou a vendu aux Juifs. Il y a deux manières de négocier, discrètement ou bruyamment. Dans votre intérêt, il vaut mieux choisir la discrétion.” Matityahou Dan décrit également comment négocier sous le boisseau, entre autres en utilisant des prête-noms ou des sociétés enregistrées dans des paradis fiscaux. Il discute souvent avec un certain Haï, lequel, au dire d’un ancien bras droit de Dan, n’est autre qu’un ancien haut responsable du Patriarcat grec orthodoxe qui l’aidait dans ses opérations immobilières.

Matityahou Dan entretient des liens étroits avec des ministres et des députés israéliens ainsi qu’avec le maire de Jérusalem, Nir Barkat. Depuis les années 1980, il est l’un des acteurs clés dans l’acquisition de propriétés palestiniennes destinées à l’implantation juive à Jérusalem-Est. Ainsi, dans le seul quartier musulman de la vieille ville [attenant à l’esplanade des Mosquées], on compte désormais un millier d’habitants juifs liés à Ateret Kohanim, sans compter une vingtaine de familles juives implantées dans le faubourg de Silwân. En 2005, un habitant de Silwân a expliqué comment Matityahou Dan était parvenu à acquérir un immeuble connu sous le nom de “Beit Yonatan” [“La maison de Jonathan”]. Ayant construit cette maison sans autorisation et y vivant avec sa famille, ce Palestinien a été emmené en voyage aux États-Unis par Dan, avec tournée des prostituées et des casinos à la clé. Une nuit, Dan l’a laissé seul en compagnie de deux call-girls. Cette même nuit, à Jérusalem, avec le renfort de la police israélienne, Ateret Kohanim expulsait la famille palestinienne et prenait possession de l’immeuble. Dan n’a jamais nié cette affaire.

Cela devrait surprendre les gens qui savent qu’Ateret Kohanim possède une yeshiva dirigée par le rabbin nationaliste religieux Shlomo Aviner, réputé pour son rigorisme sur les questions liées au statut de la femme et à la sainteté de la famille. Pourtant, les enregistrements indiquent que ces méthodes n’ont rien d’exceptionnel.

“Je vous donnerai l’argent”, promet Dan à un propriétaire palestinien. “Prenez ce que vous voulez. Vous voulez une fille ? On vous en trouvera une.” S’ensuit une discussion sur le nombre de filles et leur âge, entre 18 et 22 ans. Le Palestinien précise qu’il veut “une Russe”. Et Dan lui offre du Viagra en prime. Après que le vendeur a quitté la pièce, Dan s’adresse à une autre personne : “Ça marche bien, hein ?” Et son interlocuteur de répondre qu’il trouvera facilement une “pute”, une chambre et du Viagra. À ce moment, Dan pose une condition : “Surtout, pas de Juive”. Et l’autre de le rassurer : “Pour l’instant, il n’y a pas de putes juives sur le marché. On ne trouve que des Russes non juives.”

À Ateret Kohanim, les prestations sexuelles ne sont pas la seule méthode de persuasion. Sur un enregistrement, Dan promet à un vendeur [palestinien] qu’il demandera les services d’un prête-nom “suffisamment puissant et réputé pour ne pas avoir de problèmes avec la justice”. Le Palestinien demande que l’argent lui soit versé sur le compte d’une société enregistrée dans un paradis fiscal et Dan lui propose les îles Vierges. Ateret Kohanim possède en effet une dizaine de sociétés écrans dans des paradis fiscaux.

Voilà une plongée unique dans la véritable âme juive.

Celle dont on ne parle jamais.

Et voici comment cette organisation juive se présente :

Le ton y est caractéristique. Un folklorisme passablement idéaliste et ingénu, avec le bastringue sémitique en arrière-plan. Et puis, dans l’ombre, la réalité, savamment effacée.

Cette structure est un concentré de ce qu’est véritablement la juiverie, celle dépeinte depuis des siècles par les auteurs et historiens « antisémites ».

Nous y trouvons le racisme de souk le plus sourd, le mépris exhibitionniste, le plaisir sadique de circonvenir l’Arabe arriéré et vénal. On y trouve aussi, bien sûr, cette aisance dans l’arnaque de trottoir sur fond de fièvre messianique et de maquereautage à la petite semaine.

Ces juifs là sont absolument identiques à ceux de la finance ou des chancelleries, des rédactions ou des chaires d’universités. Seules les kippas sont remisées, la rhétorique plus sophistiquée.

S’il est une chose qu’il faut connaître des juifs à la faveur de cet article, c’est celle-ci : la patience. Le juif attend, des jours, des années, des siècles, tissant sa toile, avançant centimètre après centimètre. Il maîtrise toutes les ficelles de l’escroquerie, le péché lui est inconnu.

Dans cette affaire, ce que l’on voit, c’est que la juiverie gouvernementale, tirée à quatre épingles, intrigue en coulisse avec les excités les plus exaltés du Kahal. Tout est savamment orchestré, au millimètre.