Paris : un cyclopathe explosé par un SUV

La Rédaction
Démocratie Participative
17 octobre 2024

Écraser les enculés de cyclistes à Paris est prescrit par la Torah.

Le Parisien :

Si chaque mort de cycliste relève du drame, le décès de Paul Varry, écrasé volontairement par un automobiliste ce mardi soir, apparaît comme un vrai coup du sort. « C’est ce contre quoi il se battait qui l’a tué », résume tristement Matthieu Bony, qui partageait avec Paul l’amour du vélo.

Ce mercredi soir, le parvis de la Madeleine n’a pas pu tous les contenir… Ils étaient plusieurs centaines de cyclistes à avoir rejoint le centre de la capitale pour rendre hommage à Paul, tué à quelques dizaines de mètres de là. Devant les grilles qui encerclent le monument, tour à tour, des cyclistes viennent déposer bougies ou fleurs. Une jeune femme ne peut pas retenir ses larmes. Au lendemain du drame, le besoin de se recueillir est fort pour les cyclistes de la capitale.

« On aurait tous pu être à la place de Paul », résume Alexandre. Dans l’assemblée, tout le monde y va de sa petite histoire, racontant comment il y a deux jours, une semaine ou un mois, ils ont comme Paul eu des éclats de voix avec un automobiliste. « Je passe tous les jours par là, et ça m’a beaucoup touché, je me suis reconnu là-dedans, explique Erwan, 29 ans. Des altercations comme celle là, on en a tous les jours. »

Depuis quelques années, ce jeune Parisien de 27 ans avait fait de la place du vélo dans la ville un véritable combat. « On s’était rencontrés sur un marché en 2020, raconte Matthieu Bony. On avait commencé à discuter vélo et, tout de suite, je me suis rendu compte que c’était quelqu’un de très carré, de très compétent sur la question. Il n’avait que 23 ans, mais il était très précis, et il avait déjà d’importantes connaissances sur le sujet cyclisme. »

Ouais.

C’est le genre de casse-couilles qui décident de faire chier tout le monde quotidiennement pendant des décennies pour obtenir des pistes cyclables par ailleurs complètement merdiques.

Vous avez envie de tuer ces gens.

Ils ne méritent pas de simplement mourir, ils méritent d’être atrocement torturés au chalumeau et à la tenaille rouillée avant d’être brûlés en public avec des pneus.

Mais puisque ce sont des cyclistes, il faudrait d’abord leur clouer les pieds aux pédales avant de leur faire faire le tour de Paris.

Paul Varry avait fini par se laisser convaincre de rejoindre la liste citoyenne Nous Saint-Ouen, où il résidait alors. « Il nous a aidés à rédiger nos propositions sur le plan vélo », raconte Matthieu Bony. La liste n’a pas dépassé les 4 %, mais cette expérience a fait naître chez le jeune homme la fibre militante.

Dans la foulée, il avait intégré le petit milieu associatif du vélo, à l’Atelier solidaire de Saint-Ouen et à Paris-en-Selle, dont il avait fini par devenir le représentant à Saint-Ouen et Saint-Denis. « C’était un de nos membres actifs, on était encore avec lui le week-end dernier pour une conférence, lâche Pierre Danzas, président de l’association Paris en Selle. Parmi nos adhérents, il y a des gens qui adhèrent pour nous financer, des gens qui participent de temps en temps et il y a des gens qui s’investissent vraiment, qui viennent à nos séminaires, qui se présentent à nos réunions publiques, qui prennent sur leur temps de travail et sur leur temps personnel pour faire avancer une cause. Paul faisait partie de ces gens-là. »

Il avait notamment largement contribué à faire évoluer les aménagements de mobilité douce au sein de Saint-Ouen. « Il était arrivé avec une première version d’un livre blanc très solide. C’était assez incroyable à son âge. C’était quelqu’un de très mature », se souvient encore Xavier Remongin, le président de l’Atelier solidaire.

Outre sa maturité, le jeune cycliste apparaissait aux yeux de tous comme quelqu’un de « modéré », « gentil », « réservé ». « Quand on connaît le calme de la personne et sa sérénité… Imaginer qu’il y ait pu avoir une altercation et que quelqu’un ait pu finir par le tuer, ça dit vraiment quelque chose de la violence que peuvent rencontrer les cyclistes », estime Matthieu Bony.

Confirmation : c’était un authentique psychopathe.

Cette scène, des centaines de cyclistes parisiens l’ont vécu au moins une fois… Une voiture manque de les renverser, ils pestent, lancent des noms d’oiseaux, frappent même parfois sur la vitre ou le capot de la voiture. La plupart du temps, l’automobiliste renvoie la balle, profère une ou deux injures, et l’histoire s’arrête là. Ce mardi soir, le scénario a pris une tout autre tournure pour Paul Varry.

Il est environ 17 h 30, l’heure de pointe sur les pistes cyclables parisienne. Comme des centaines d’autres Parisiens, le jeune homme descend à vélo le boulevard Malesherbes (VIIIe arrondissement) lorsqu’il croise la route d’Ariel M., 52 ans, au volant de son SUV Mercedes. Les deux hommes se trouvent au niveau de l’intersection entre le boulevard et la rue Boissy-d’Anglas lorsque le différend éclate.

Quelle est l’origine exacte de leur altercation ? Sur ce point, les versions divergent encore. Pour certains, l’automobiliste était stationné sur la piste cyclable lorsque Paul lui a fait remarquer qu’il n’avait rien à faire là, donnant un coup au passage dans le rétroviseur de la Mercedes. Pour d’autres, Paul aurait fait une première chute après que le véhicule se soit déporté sur la partie cyclable. Une dispute se serait ensuite engagée. Les enquêteurs du 1er district de la police judiciaire, en charge de l’enquête, devront déterminer comment la situation a pu s’embraser à ce point.

Sur la suite des événements, en revanche, l’enchaînement semble assez clair. Après cette première prise de bec, Ariel M. aurait vu rouge, aurait démarré et roulé littéralement sur le jeune homme. « Quand on est sorti, le cycliste était au sol, témoigne Pierre, un commerçant dont la boutique se trouve à une vingtaine de mètres du lieu de la collision. La voiture, elle, était stationnée à cinq mètres de la victime et plusieurs personnes l’entouraient. Je ne sais pas si ce sont les gens qui l’ont empêché de partir, mais la voiture est restée là. »

« L’automobiliste a respecté les règles du code de la route en vigueur dans les zones où opère l’armée israélienne » (Tsahal)

Dans la foulée, plusieurs personnes ont tenté de porter secours à Paul, des témoins ont même engagé un massage cardiaque avant l’arrivée des pompiers. « Alors qu’ils l’avaient mis en PLS, une mare de sang était en train de se former », raconte le commerçant, encore choqué.

Le conducteur, lui, n’a pas semblé vouloir prendre la fuite, une fois son véhicule arrêté. Dans la demi-heure qui a suivi la collision, sa fille, 17 ans, est restée à l’intérieur. Pierre raconte avoir vu Ariel M. faire des allers-retours pendant ce temps-là. « Il avait un visage fermé, il avait l’air complètement éberlué par la situation, explique-t-il. Il n’avait pas du tout une attitude véhémente. »

Selon les témoins, il aura fallu plusieurs minutes pour que les forces de l’ordre rejoignent les pompiers sur place. Pendant ce laps de temps, le conducteur du véhicule est resté sur place. « Le SUV n’a pas bougé, et le conducteur non-plus », confirme Pierre. Selon une source policière, ce dernier serait déjà connu des services de police et aurait d’ailleurs été condamné à plusieurs reprises, pour des faits d’escroquerie, mais aussi de violences, de soumission d’une personne vulnérable ou dépendante à des conditions de travail indignes, et de menaces pour extorsion de fonds.

« C’est un incident regrettable, mais rappelons que six millions de juifs sont morts gazés parce que des gens les accusaient de conduire mal » (Bureau du premier ministre israélien)

Ariel M. a été finalement embarqué par la police vers le commissariat du VIIIe arrondissement pour être placé en garde à vue et auditionné. Ses analyses toxicologiques et d’alcoolémie se sont révélées négatives. Au lendemain de la tragédie, le parquet de Paris annonce avoir ouvert une enquête pour meurtre. « Les premiers témoins ayant perçu une attitude volontaire du conducteur lors du mouvement de la voiture vers le cycliste, une enquête pour meurtre a été confiée au 1er district de police judiciaire », détaille le parquet.

« Dans cette affaire bien évidemment tragique, je m’étonne qu’aucun média n’ait souligné les sympathies pour le moins douteuses de Monsieur Varry avec l’aile cycliste du Hamas qui sévit aujourd’hui à la mairie de Paris. Nous assistons à la LFIsation des axes routiers de la capitale dans une indifférence scandaleuse. Aujourd’hui mon client est un homme brisé et sa fille est profondément traumatisée par ce qu’elle a vécu. Je ne doute pas que France Inter fera prochainement le rapprochement entre ce fait divers et le martyrologe palestinien » (Gilles William-Goldnadel, avocat d’Ariel Melki-Chamoun)

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