Paris : émeutes raciales entre afghans et nègres soudanais dans un camp de migrants

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
18 avril 2017

 

Des nouvelles de la poubelle du monde musulman.

Le Parisien (source) :

La bagarre se solde par un lourd bilan : une vingtaine de migrants blessés «légèrement» et un jeune homme frappé à coups de bâton dont le pronostic vital restait engagé ce vendredi.

«C’était ultra-violent !» Les militants associatifs ou les riverains du XVIIIe arrondissements de Paris qui ont assisté à une bagarre généralisée entre migrants jeudi soir autour du centre de préaccueil de la porte de la Chapelle décrivent tous des scènes d’une extrême brutalité. Après des premiers incidents entre réfugiés en marge d’une distribution alimentaire en début de soirée devant le centre du boulevard Ney, une rixe impliquant plus d’une cinquantaine de migrants, Afghans d’un côté et Soudanais de l’autre, a éclaté vers 23 heures.

Cris, course-poursuite et échanges de coups… Les migrants des différentes communautés, dont certains armés de bâtons ou de barres de fer, se sont affrontés durant de longues minutes, sur la voie publique, à l’extérieur du centre d’accueil. Une centaine de réfugiés auraient profité de la confusion pour escalader les grilles du site et pour s’introduire dans la halle d’hébergement dont les 400 places sont occupées en permanence.

Malgré l’intervention d’importants effectifs policiers, le calme n’a été rétabli que plusieurs heures après le début de la rixe. Elle se solde par un lourd bilan : une vingtaine de migrants blessés «légèrement» et un jeune homme frappé à coups de bâton dont le pronostic vital restait engagé ce vendredi. L’élément déclencheur de la bagarre n’a pas été clairement défini. Mais il est lié, de l’avis de tous les observateurs, à un nombre de places insuffisant dans le centre de préaccueil pour faire face aux 50 à 75 arrivées quotidiennes de réfugiés enregistrées dans la capitale.

«C’est malheureusement la traduction de l’exaspération de personnes qui attendent depuis plusieurs jours d’avoir des places», reconnaît Bruno Morel, directeur général d’Emmaüs-Solidarité qui gère le centre de la Chapelle, sans toutefois parler de saturation du dispositif. Ouvert en novembre 2016 pour mettre fin aux phénomènes de campements de rue dans la capitale, ce site est supposé accueillir les primo-arrivants pour une durée maximum de 10 jours avant leur départ vers des CAO (Centres d’accueil et d’orientation) en Ile-de-France et en province.

«Pour que le système fonctionne, il faut absolument de la fluidité entre les entrées et les sorties. En clair, il faut trouver 250 places en CAO chaque semaine sinon le dispositif se bloque», rappelle-t-on à la mairie de Paris qui vient de tirer la sonnette d’alarme auprès de la préfecture de région et de la préfecture de police (lire ci-dessous). Selon nos informations, le rythme des sorties hebdomaires serait passé sous la barre de 150 ces dernières semaines… avant de passer à 140 pour la seule journée de vendredi.

«Ces questions de fluidité ne doivent pas masquer un autre problème crucial : les énormes tensions entre communautés. Notamment entre les Soudanais et les Afghans qui exercent des pressions, des intimidations dans les files d’attente ou même à l’intérieur du centre pour évincer les autres», complétait anonymement ce vendredi un proche du dossier, en rappelant que la rixe parisienne est intervenue moins d’une semaine après les tensions communautaires suivies d’un incendie volontaire sur le camp humanitaire de Grande Synthe (Pas-de-Calais). Dans la soirée, la préfecture de police devait organiser une réunion pour redimensionner le dispositif de sécurité autour du centre de la Chapelle.

Pour mettre un terme aux émeutes interethniques, il est important d’amplifier la fluidité de l’invasion. Ce n’est pourtant pas compliqué.

Rappelons qu’il suffirait de 50 mégatonnes de TNT pour régler le problème.