Oups : Merah a pu assassiner des juifs car l’État avait décidé qu’il fallait un coupable blanc

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
17 octobre 2017

 

Vous vous rappelez forcément du « suspect blanc » dans l’affaire Merah, ce bougnoule recruté par les services de renseignement français.

Et bien c’est cette obession anti-blanche de l’État Français qui a donné suffisamment de temps à Merah pour attaquer l’école juive de Toulouse.

L’Express :

L’ancien patron du renseignement toulousain est revenu ce lundi sur les failles de l’affaire Merah. Il a évoqué sans le vouloir une information classée secret défense.

« Si on vous avait écouté monsieur, on ne serait sans doute pas là aujourd’hui. Vous avez donné une indication qui ne figure pas au dossier », lance l’avocat. Le 15 mars 2012, jour de l’attentat de Montauban qui a coûté la vie à deux militaires, Christian Balle-Andui se remémore en effet avoir transmis à sa direction une note. Ce document comporte une douzaine de noms de djihadistes toulousains qu’il a identifiés et parmi lesquels se trouve selon lui le suspect. Parmi eux, celui de Mohamed Merah. Mais à ce moment précis, sa hiérarchie est sur la piste de l’ultra-droite. Son intuition restera sur des feuilles de papier.

« L’Etat est incapable de reconnaître ce que nous savons aujourd’hui, qu’il y a eu des fautes lourdes, inadmissibles de l’Etat. Le nom de Mohamed Merah était sur une fiche« , martèle maître Morice. Long silence. L’ex-patron du renseignement toulousain cherche ses mots. « Je suis dans une position difficile car la note n’a pas été déclassifiée. » L’homme, dont tous les avocats des parties civiles saluent le « courage », est mal à l’aise. Il réalise alors la portée de ses mots.

On visionnera la propagande d’état de l’époque pour mesurer le degré de soviétisme pro-métèques qui prévaut dans ce pays.