Nice : « Il faisait des gestes menaçants, parlait en arabe, et disait que l’attentat, c’était bien fait », un algérien fraîchement arrivé partage sa culture

Leutnant
Démocratie Participative
16 novembre 2020

Extrême Fronsse.

Ouest-France :

Quelques heures après l’attentat à la basilique Notre-Dame de Nice (Alpes-Maritimes), le 29 octobre dernier, des passagers du tramway de la ligne 2 ont vécu une scène traumatisante. Un homme s’était introduit dans une rame et avait menacé les passagers en mimant des gestes d’égorgement, de strangulation et de mort avec pistolet sur la tempe, rappelle Nice-Matin. Le jeune homme, âgé de 21 ans, avait également mimé une attaque à la Kalachnikov avec son sac.

Plusieurs semaines après les faits, une témoin de la scène est encore sous le choc. Elle s’est confiée au quotidien local. Cette auxiliaire de vie tient à remercier les sept contrôleurs qui ont réussi à maîtriser l’agresseur : « Ils ont été extraordinaires, très réactifs, très humains. Tous les jours, je les salue quand je les vois sur la ligne. »

Elle se souvient de la scène : « Il faisait des gestes menaçants, parlait en arabe, et disait que l’attentat, c’était bien fait. » La passagère était d’autant plus inquiète quand elle avait vu l’homme sortir à la même station qu’elle et la suivre. Elle bénéficie depuis d’un suivi psychologique.

Le mis en cause, un Algérien en situation irrégulière, a été condamné à 18 mois de prison lors d’une comparution immédiate, lundi 2 novembre, rapportait alors Nice-Matin. Déjà dans l’obligation de quitter le pays, il a également écopé de trois ans d’interdiction du territoire français. La passagère, qui s’était constituée partie civile, a reçu 400 € pour le préjudice moral.

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