Naples : la population attaque les flics chargés de faire régner la terreur sanitaire

Sigmar Polaris
Démocratie Participative
24 octobre 2020

 

La révolte contre le soviétisme sanitaire a éclaté à Naples où la population a attaqué la police chargée de faire régner la terreur.

Pendant ce temps en France, la Gendarmerie et la justice harcèlent les vieux.

Le Midi  Libre :

Âgé de 68 ans, déboussolé et un peu perdu, un retraité a comparu, ce jeudi, pour la première fois de sa vie devant un tribunal pénal, encadré par l’escorte pénitentiaire. Il était poursuivi pour outrage et rébellion. Il lui est reproché d’avoir traité de « collabos », deux gendarmes qui lui demandaient de mettre un masque, ce 21 octobre à Saint-Gilles.

Perdu, déboussolé… ce retraité, sans antécédent judiciaire qui n’avait jamais comparu devant un tribunal pénal, était poursuivi, ce jeudi 22 octobre, pour des outrages visant les gendarmes et pour rébellion.

La veille, deux gendarmes de Saint-Gilles lui ont demandé de mettre un masque ou de rentrer chez lui pour aller en chercher un. Le retraité qui était avec ses deux petites filles jouant devant chez lui n’a apprécié et s’est emporté. « Vous m’emmerdez, a rétorqué le Saint-Gillois, traitant les deux gendarmes de « collabo ». « Vous feriez mieux d’aller à Sabatot  » a ajouté ce monsieur. Le parquet de Nîmes lui reproche aussi de s’être rebellé lorsque les gendarmes ont voulu le maîtriser. Une gendarme a été légèrement blessée.

« Aujourd’hui, je ressemble peut-être à un SDF » , s’est excusé le prévenu qui a passé une nuit en cellule et comparaît, encadré de l’escorte pénitentiaire, dans le box des prévenus.

« La nature des propos de monsieur a justifié cette réponse pénale » a déclaré le représentant du parquet, réclamant un contrôle judiciaire, suite à une demande de délai déposée par la défense.

« Le parquet a voulu faire mal, humilier ce monsieur de presque 70 ans. C’est réussi », a protesté son avocat Me Hugo Ferri, l’avocat de la défense qui conteste la procédure et ne veut pas d’un contrôle judiciaire. « On lui reproche tout de même de n’avoir pas porté de masque devant chez lui, dans une impasse. Il était avec ses deux petites filles. Le contrôle est légitime. Là n’est pas la question. C’est hallucinant. Il a été embarqué dans le véhicule de la gendarmerie et ses deux petites filles ont été emmenées dans une autre voiture, le temps de trouver la grand-mère pour les ramener. » « Je ne savais même pas que je devais porter un masque », déclare le prévenu.

Le tribunal a décidé de remettre en liberté le Saint-Gillois qui doit comparaître le 26 novembre devant le tribunal.  » Je vous laisse toute latitude pour une médiation qui pourrait être utile et pour réfléchir sur ce qui s’est passé » a déclaré la présidente du tribunal en s’adressant au septuagénaire. Mais il faudra être présent le 26 novembre. »

Contrairement à l’Italie il n’y a toujours aucune manifestation contre le couvre-feu et le confinement sera bientôt en place.

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