Municipales de Toulouse : les Néo-Nazis de Démocratie Participative soutiennent la liste islamiste radicale de l’Union des Démocrates Musulmans

Captain Harlock
Démocratie Participative
24 octobre 2019

Nous, à Démocratie Participative, représentons un large éventail d’opinions politiques allant de Josef Goebbels à Heinrich Himmler.

La pluralité démocratique est inscrite dans notre ADN philosophique.

Nous croyons aussi à l’engagement dans la vie de la cité.

Aujourd’hui, nous apportons notre soutien officiel à la liste islamiste radicale de l’Union des Démocrates Musulmans Français de Toulouse.

France 3 Midi-Pyrénées :

C’est une première dans la ville Rose. L’Union des Démocrates Musulmans Français (UDMF) est en train de constituer une liste pour les Municipales de 2020. Toulouse a connu (et expérimente encore) des listes citoyennes ou alternatives. En 2001, les Motivé-e-s ont (notamment) bousculé le jeu politique. Aujourd’hui, c’est Archipel Citoyen qui essaie de casser les codes. Mais, jusqu’à présent, les couleurs confessionnelles ont été absentes.

Cela peut changer pour les Municipales de 2020. Une liste, revendiquant une identité musulmane, se prépare. Un de ses promoteurs, Mhamdi Taoufik, annonce : « nous aurons 70 noms, 35 hommes et 35 femmes ».

Gratuité de la cantine et des transports, remise à plat de l’attribution des subventions aux associations. Mhamdi Taoufik précise que le programme est en cours de finalisation. Mais il existe des grandes lignes.

Entre les intentions et un dépôt en préfecture, il existe parfois un fossé. L’existence d’une liste n’est pas encore acquise. Mais l’intention est claire. L’UDMF veut faire entendre sa voix sur Toulouse. Le parti, créé en 2012 par Nagib Azergui, a déjà participé à des élections : les Européennes 2019. Le score obtenu (au niveau national) est particulièrement faible : 0,13 % des voix. Dans les bureaux de vote toulousains, les « démocrates musulmans français » ont décroché 0,05% des suffrages exprimés et…68 voix.

Mais l’UDMF veut de nouveau tenter sa chance pour les municipales à Toulouse comme dans le reste de la France.

Cette participation au scrutin soulève une levée de bouclier. Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, dénonce un parti qui « selon lui ne respecte pas les lois de la République ». Le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau va également déposer une proposition de loi pour interdire les listes confessionnelles.

De son côté l’UDMF se revendique comme un mouvement « non confessionnel, laïc et profondément républicain ». Son fondateur, Nagib Azergui « compare l’UDMF à l’Union Chrétienne Démocrate en Allemagne ou au Parti chrétien-démocrate en France ».

Moi aussi, je suis « profondément républicain ».

Je ne suis pas d’accord sur tous les points programmatiques de l’UDMF comme l’interdiction du porc ou la destruction des églises. Mais il faut savoir reléguer au second plan les détails et désaccords mineurs pour aller à l’essentiel.

Qui serais-je pour priver la vibrante communauté juive de Toulouse d’une participation islamiste active dans les instances dirigeantes de la ville ?

Un antisémite, rien d’autre.

Un dynamique kibboutz de 25,000 juifs prospère dans cette ville. Mais est-ce qu’un kibboutz peut être appelé un kibboutz sans des voisins arabes jeunes et entreprenants inspirés par Mohamed Merah ?

Après tout, comme l’a encore rappelé récemment Jacques Attali, l’entente cordiale entre juifs et musulmans contre les Français est un fondamentale.

Contribuer à cette entente est crucial.

Certes, dans une ville qui sera régie à terme par un parti satellite de Recep Tayyip Erdogan, des défis interculturels se poseront. L’interdiction de la vente d’alcool, le fouet pour les femmes adultères, les appels à la prière nécessiteront de repenser la cohésion sociale.

Des concessions pour le bon vivre ensemble républicain sont inévitables.

Mais c’est justement tout l’intérêt de vivre dans une république multiraciale, multiconfessionnelle, globalisée.

Et puis, en toute franchise, je ne me résous pas à priver les juifs du privilège de vivre dans la future Raqqa de Haute-Garonne.

Je pense aussi que les antifas espagnols de la Ville Rose pourront réexaminer l’apport du monothéisme dur dans la vie sociale, tout particulièrement l’aile LGBT de la gauche toulousaine, lesbiennes et trans en tête.

Ils le méritent bien.

Les progrès des islamistes vont rendre plus excitante la vie des réservistes de Tsahal, des homosexuels et des communistes athées de Toulouse.

Les autres listes, marxistes ou franc-maçonnes, n’offriront rien de nouveau ni de rafraîchissant pour la ville. L’islam radical, si.

Je suggère d’ailleurs l’inclusion dans le programme de l’UDMF d’une police municipale de la Charia chargée notamment de veiller à l’observation du Ramadan.

Quelle chance, vraiment. J’envie les pédés, les juifs et les rouges.

En 2020, à Toulouse, je vote UDMF !