Metz-Paris interrompu pour cause de scepticisme face à la transmission du HIV par l’anus

Captain Harlock
Démocratie Participative
31 août 2019

Je ne sais pas s’il y aura encore une ligue 1 ou une ligue 2 dans un mois d’ici.

L’Obs :

La rencontre de Ligue 1 de football entre Metz et le Paris SG a été interrompue pendant trois minutes ce vendredi 30 août après le déploiement par les Ultras messins d’une banderole jugée homophobe, en plein débat sur les injures lancées des tribunes.

« LFP, PSG, laisse-moi te chanter, d’aller te faire en…., je passerai pas à la TV, parce que mes mots sont pas très gais », ont écrit les supporters mosellans de la tribune ouest, en faisant référence à la chanson d’Angèle « Balance ton quoi ».

Un message qui a suivi des chants insultants adressés à la Ligue nationale (« La Ligue, on t’enc… ») avant le coup d’envoi, cette fois parti du virage est.

Si c’est la première fois qu’un match du PSG est interrompu pour des chants ou propos homophobes, la récidive a gagné les tribunes de Nancy (Ligue 2) plus tard dans la soirée, en fin de match face à Rodez.

A Marcel-Picot, lieu de la première interruption d’un match en France pour des chants homophobes, le 16 août – ce qui a valu au club lorrain une suspension de sa tribune Piantoni–, le match a été arrêté plusieurs minutes par l’arbitre Aurélien Petit à la 87e, suite à de nouveaux chants d’insultes, vraisemblablement envers la Ligue.

Le capitaine Abdelhamid El Kaoutari, son coéquipier Vicent Muratori et même son président Jacques Rousselot sont allés au pied de la tribune pour tenter de calmer les supporters. Le match a repris, et Nancy, mené 1-0, a égalisé dans le temps additionnel, posant la question de l’influence de l’interruption sur le score final.

Plus tôt dans le week-end, la rencontre de Ligue 1 Nice-Marseille avait été arrêtée 12 minutes mercredi après le lancement dans les tribunes du refrain, à caractère homophobe, « Les Marseillais c’est des pé… ».

Dans la foulée, la Brigade Sud de Nice avait multiplié les banderoles provocatrices et jouant sur les mots, d’abord avec le message : « Bienvenue au groupe Ineos, à Nice aussi on aime la pédale », ce dernier mot écrit en lettres arc-en-ciel comme le drapeau de la communauté LGBT.

Puis en dépliant une autre banderole sur laquelle on pouvait lire : « LFP/Instance: des parcages pleins pour des stades plus gay », gay également écrit en lettres arc-en-ciel. Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Nice.

Les fiottes veulent apparemment du sang dans les stades.

Ils ne vont pas tarder à devoir déployer les CRS dans les tribunes.

Dans un pays où les bougnoules et les nègres font n’importe quoi au quotidien sans que les flics ne fassent quoi que ce soit pour les mater.