Metz : le clandestin algérien « venu rejoindre sa compagne en France » lynche un flic

Leutnant
Démocratie Participative
18 février 2020

Un algérien innocent dort en prison.

Le Républicain Lorrain :

« Je ne suis pas quelqu’un de violent. C’est la première fois que je passe au tribunal ou en garde à vue », explique ce ressortissant algérien. Âgé de 36 ans, l’homme, qui est en situation irrégulière en France, doit s’expliquer de rébellion, outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique, violence sur un policier ayant entraîné 21 jours d’Incapacité temporaire de travail (ITT) et d’une usurpation d’identité commis à Metz le 13 février en début de soirée.

« Compte tenu de la grève des avocats, votre dossier ne pourra pas être jugé sur le fond aujourd’hui », lui explique la présidente. Reste au tribunal à statuer sur un éventuel placement en détention provisoire ou un contrôle judiciaire.

La représentante du parquet sollicite un placement en détention provisoire jusqu’à l’audience du 23 mars. « Le prévenu n’a pas de document d’identité et nous ne sommes même pas sûrs d’avoir la bonne personne ! Il n’a pas de titre de séjour et il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. Pour garantir sa représentation en justice, il doit être placé en détention provisoire. »

Me Linda Baric, conseil du prévenu, ne l’entend pas de cette oreille : « Il est venu en France pour vivre avec sa compagne. Sa situation aurait pu être réglée très facilement mais le manque de connaissance et la crainte l’ont conduit à se priver de certains droits ! » En vain… C’est depuis la prison que le prévenu attendra l’audience du 23 mars et la possibilité de faire entendre sa voix.

Vive le regroupement familial.