Menacé de perpétuité pour avoir cru pouvoir empêcher la mère de son bébé de faire la traînée avec un autre mec

Leutnant
Démocratie Participative
29 mai 2019

La tyrannie matriarcale a encore brisé une vie.

Le Républicain Lorrain :

Dans la salle de la cour d’assises du tribunal de Metz, mardi, l’accusé et la victime se font face, sans jamais que leurs regards ne se croisent. L’homme comparaît pour tentative de meurtre aggravée sur sa compagne.

Au moment des faits, leur couple battait de l’aile depuis quelques mois… Dans la nuit du 10 au 11 mars 2017, du côté de Langatte, après une soirée arrosée chez une amie, le couple prend la route pour rentrer à son domicile, près de Saverne. La jeune femme, alors âgée de 30 ans, entretient depuis peu une relation virtuelle avec un homme rencontré sur internet. « Après la naissance de notre fille en 2013, je me sentais délaissée par mon compagnon », raconte-t-elle à la barre. « J’étais juste devenue la mère de son enfant. » Alors, cette rencontre virtuelle lui permet « de reprendre confiance » et de s’affirmer « en tant que femme ». Face à son conjoint, elle évoque la séparation. « À partir de là, les disputes sont devenues fréquentes », poursuit la jeune femme, la voix brouillée par l’émotion.

« Je reprenais confiance en moi »

Ce soir de mars, le couple est alcoolisé. Dans la voiture, sur le trajet du retour, l’homme attrape le téléphone portable de sa compagne et le lance par la fenêtre. La jeune femme tire alors vivement sur le frein à main pour stopper le véhicule et sort en trombe pour récupérer son téléphone. Elle raconte ensuite se sentir projetée au sol. Son compagnon l’a rattrapée, il la plaque contre terre. S’ensuit une série de coups. « Je ne comprenais pas, je voulais juste que ça cesse », souffle la victime. Les coups de couteau, elle ne s’en souvient pas, « je me rappelle juste d’une sensation de picotement ». La scène se termine grâce à l’arrivée d’un témoin, alerté par les cris de la femme. L’homme s’enfuit. Il sera interpellé à son domicile plus tard dans la soirée. Sa victime a reçu neuf coups de couteau suisse. Elle est transférée à l’hôpital de Sarrebourg. Son pronostic vital n’est pas engagé, « mais les médecins expliquent qu’elle est passée à côté du pire », précise son avocat.

L’arme du crime.

Dans la salle d’audience, les proches de l’ex-couple se succèdent à la barre. Tous dépeignent une relation détériorée depuis longtemps. L’accusé, âgé de 41 ans, est décrit comme une personne « calme, réservée », note le psychologue en charge de l’expertise, « mais avec des dispositions caractérielles ». « J’ai pété un plomb, je sais que ce n’est pas très intelligent. Sans alcool, je n’aurais pas agi de la même façon », plaide l’accusé.

En 2010, il avait déjà été condamné à du sursis pour avoir détérioré les freins du véhicule d’une ex-copine. Cette fois, il encourt la prison à perpétuité pour tentative de meurtre aggravée sur sa partenaire.

Moralité : quand une femme veut une pension pour coucher librement ailleurs tout en vous privant de votre gosse, vous dites oui.

Sinon, perpétuité.

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