Meaux : le taliban afghan tente de violer 2 Françaises

Leutnant
Démocratie Participative
01 novembre 2019

Encore des discriminations contre les musulmans.

Le Parisien :

L’interprète en langue des signes s’est placée à environ deux mètres du box du tribunal correctionnel de Meaux. Derrière la vitre : un prévenu muet, supposé venir d’Afghanistan.

Supposé car c’est peu de dire que ce jeune homme de 25 ans, jugé mercredi pour deux agressions sexuelles, ne voulait pas répondre à la présidente. A la question portant sur son identité, il a lâché un « je ne sais pas ». A celle portant sur sa date de naissance, il a fait la même réponse car « il a plusieurs frères et sœurs et confond les dates ».

Dans la salle d’audience, l’angoisse se lisait sur les visages des deux femmes. Lundi, elles marchaient rue de Berlin, à Montévrain, quand le prévenu s’est approché d’elles, avant de les embrasser dans le cou et de les toucher au niveau de la poitrine.

Un témoin est intervenu et a empêché le jeune homme de s’enfuir. Ce dernier a ensuite été interpellé par la police municipale, avant d’être placé en garde à vue au commissariat de Chessy.

Le procès de leur agresseur présumé a été renvoyé au 4 décembre, l’avocate de la défense Me Audrey Sagory ayant demandé une expertise psychiatrique de son client : « Il a un comportement particulier et donne des réponses inappropriées ». Dans le box, le prévenu alternait rires et cris. L’interprète continuait de traduire : « Il dit qu’il veut repartir en Afghanistan, qu’il veut reprendre l’avion ».

Le parquet, persuadé qu’il s’agissait « d’un comportement d’opportunité », s’est d’abord opposé à l’expertise, avant de réclamer son placement en détention provisoire en attendant l’audience, pour « garantir la représentation » du prévenu, déjà poursuivi dans une autre juridiction pour atteinte sexuelle sur un mineur.

Les autorités s’opposeront à ce que futur Français retourne en Afghanistan.

Quelques mois de garderie dans une maison d’arrêt suffiront.