Marseille : Mohammed montre son sexe aux flics en pleine fusillade, « j’aime la police » se justifie-t-il devant le juge

La rédaction
Démocratie Participative
10 juin 2022

Plus Belle La Vie a cessé, mais Marseille restera toujours Marseille.

La Provence :

Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 3 h du matin, des policiers de la Bac sont appelés pour un cambriolage dans le quartier du Moulin-de-Mai (3e). Mais lorsque l’équipage arrive à l’adresse indiquée, il est accueilli par des tirs d’arme à feu. Dans les minutes qui suivent, tout ce que Marseille compte de policiers disponibles déboule à la Belle-de-Mai. L’arme est en fait une réplique d’AR-15, un fusil d’assaut, mais il est tout de même chambré en 22 LR. Six personnes sont interpellées et le quartier est bouclé en attendant l’arrivée de la police technique et scientifique, ainsi que des enquêteurs de la Sûreté départementale.

C’est alors que quatre fonctionnaires de la Compagnie de sécurité routière postés aux abords voient un homme approcher. Ils lui demandent de repartir, mais il refuse en les insultant. Puis il baisse son pantalon pour sortir son sexe et se jette au sol en envoyant des coups aux policiers qui finissent par le maîtriser. Non sans mal, il est emmené au commissariat, où il crache encore sur les fonctionnaires en tentant de les mordre. Dans les geôles, un casque l’empêche de se blesser en se jetant contre les murs, mais pas d’uriner dans sa cellule…

« C’est un vrai plaisir d’avoir affaire à Monsieur », soupire la procureur Porelli, en relevant que Mohammed, 27 ans, est déjà connu pour vol aggravé. Mais « coup de chance », l’exhibition sexuelle n’a pas été retenue par le parquet. « J’aime la police », assure Mohammed, maintenant qu’il a cuvé les deux bouteilles de champagne siphonnées le soir des faits. « J’avais bu, et je n’ai pas compris que les policiers me disaient de m’éloigner, ils m’ont mis un coup de poing et je suis tombé », se plaint-il. « Sur le moment, personne n’est là pour l’interpeller, mais Monsieur sort son sexe et fait des roues en tentant de se promener parmi les douilles », résume Me Cuordifede, l’avocat des policiers.

Le jeune homme est condamné à 8 mois de prison assortis d’un mandat de dépôt, outre plusieurs centaines d’euros de dommages et intérêts à verser aux agents outragés.

Merveille des merveilles.

Commentez l’article sur EELB.su