Marseille : les flics se transforment en escorte présidentielle pour une moukère sur le point de pondre un envahisseur musulman

Sigmar Polaris
Démocratie Participative
14 août 2020

La police française, aile paramilitaire de la CAF

La police républicaine continue de gratter l’amitié des maghrébins pendant qu’ils traquent les Blancs sur les routes pour remplir les coffres du fisc durement éprouvé par la natalité débordante de l’Afrique en France.

France Bleu :

Mercredi 12 août à Marseille, Akram est passé très vite à moto devant deux policiers en patrouille. Pendant son contrôle, ils n’ont pu que constater que la femme d’Akram était sur le point d’accoucher. Devant l’urgence, ils ont escorté le couple jusqu’à la clinique. Le bébé va bien ! 

Quand sa femme l’a appelé, Akram a senti qu’il fallait faire vite. « J’étais en plein service, dans le 1er arrondissement de Marseille », raconte-t-il. Lui habite dans le 10e, sa femme est enceinte, au bout du fil, affolée. « Elle m’a dit qu’elle avait perdu le bouchon muqueux, donc que c’était imminent. » Il sait qu’Alyssa, la maman, accouche très vite : leur premier garçon est né dans un camion de pompiers. « J’ai enfourché ma moto, j’ai foncé, je roulais trop vite, de manière inadéquate », décrit-il poliment.

Le hasard veut qu’à ce moment précis, Cédric, officier de police judiciaire à la BAC Sud, et son collègue Mickaël, patrouillent sur le chemin emprunté par Akram, « une mission anti-délinquance, comme tous les jours », explique Cédric, 40 ans. Ils prennent en chasse ce qu’ils pensent à ce moment là être un chauffard « classique » et le contrôlent une fois qu’il s’arrête, c’est-à-dire à son domicile du 10e arrondissement.

« Il avait grillé plusieurs priorités, on lui demande donc les papiers du véhicule », poursuit Cédric, qui remarque tout de même la nervosité d’Akram. Et la réponse de ce dernier fait lever un sourcil aux deux policiers.

« J’ai dit oui effectivement, je roulais trop vite, mais ma femme est en train d’accoucher. Ils pensaient que j’étais en train de trouver une excuse, ils se font embrouiller comme ça à longueur de journée. » – Akram

Le contrôle de police dure dix minutes environ, selon Akram. Une éternité alors que sa femme l’appelle sur son téléphone. Puis, n’en pouvant plus, elle sort de la maison et s’écroule sur la voiture d’Akram : « Le bébé va sortir, fais quelque chose. »

Akram – « Elle était toute mouillée. Elle avait perdu les eaux. »

Cédric – « ‘A ce moment-là on a bien vu qu’elle était enceinte, paniquée. »

Akram – « Je me suis jeté sur elle, je l’ai mise dans la voiture, et j’ai vu que les policiers se concertaient. »

Cédric – « On s’est regardés, on a prévenu la hiérarchie, on a oublié les amendes et on a pris en charge l’urgence. »

Cédric monte dans la voiture de police, gyrophare et deux tons activés. Son collègue prend la place du conducteur dans la voiture d’Akram, qui reste auprès de sa femme sur la banquette arrière. Le premier ouvre la voie au deuxième, direction la clinique Bouchard.

Sans la police, Alyssa accouchait dans la voiture

Akram – « A ma grande surprise, ils ont pris tous les risques du monde, des sens interdits, des feux rouges. »

Cédric – « On connaît parfaitement Marseille, les petites rues, tout, les sens interdits on n’avait pas le choix il fallait arriver le plus vite possible, c’était l’objectif. »

Akram – « Le policier qui conduisait m’a même aidé à calmer ma femme car elle commençait à pousser, alors qu’on n’était pas arrivés, une scène incroyable. »

Cédric – « Mon collègue m’a raconté, il se retournait car il était inquiet et il voyait la forme de la tête de l’enfant, c’était vraiment imminent. »

Akram – « Quand on est arrivés, les soignants nous attendaient sur le parking. On l’a posée sur le brancard, j’ai dit ‘la tête sort ! la tête sort !’. Elle a accouché en rentrant dans la salle de naissance. »

Elle s’appelle Alyah, elle pèse 2,8k, elle va bien

Les policiers partent sur une autre mission, Akram et Alyssa sont tout à leur bonheur, le bébé est une fille, elle est en bonne santé, comme sa mère. La petite Alyah pèse 2,8 kilos à la naissance et, avec le recul, le papa se rend compte du temps gagné par la police.

Akram – « Avec le chemin qu’ils ont pris, on a gagné 20 minutes je pense. Même avec les 10 perdues lors du contrôle, je serais arrivé en retard, donc s’ils ne m’avaient pas contrôlé, Dieu sait ce qu’il serait advenu. »

Cédric – « Ça ne s’est pas joué à grand chose, mais je pense que si les marins-pompiers étaient intervenus, elle aurait accouché dans leur camion. »

Après leur journée de travail, Cédric et Mickaël reviennent à la clinique prendre des nouvelles de l’accouchement. Ils apprennent avec soulagement que tout s’est bien passé même s’il était moins une.

Cédric – « Pour nous, c’est une belle histoire. Pour moi, c’était la première fois, c’est vrai qu’on n’a pas l’habitude. Mais c’est le boulot, quand on se lève on ne sait pas sur quoi on va tomber. »

Akram – « Ma femme et moi on voulait les remercier. C’est vraiment grâce à eux qu’on est arrivés à l’heure. Ils sont venus prendre des nouvelles, ils étaient aussi choqués que moi. »

Cédric – « Ça fait un joli moment à raconter en rentrant chez nous et même pour la petite ce sera une belle histoire. »

Le mot de la fin pour Akram :

Je suis le premier à m’insurger quand il y a des bavures policières mais quand il se passe des choses comme ça et que les policiers font plus que leur boulot, il faut le souligner. Pour le coup, ils ont vraiment assuré.

Effectivement, quand la police française se met au service de l’invasion migratoire musulmane, les maghrébins sont satisfaits.

N’oubliez pas le slogan de la droite :

« sOLiDariTéAVecnoSFoRcESDElOrDRe »

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