Marion Maréchal-Le Pen explique pourquoi et comment elle veut récupérer la boutique familiale

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
10 mai 2017

 

Marion Maréchal Le Pen a pris la parole pour expliquer son retrait.

Je reviens à ce que je disais hier : les femmes sont une malédiction en politique.

Les dynasties en sont une autre.

Tout ceci sent le théâtre, la mise en scène. Ce besoin évident de séduire avant de planter un énorme râteau à la victime.

MMLP ne va nulle part : elle va faire semblant de travailler trois ans dans une boîte de publicité avant de revenir et se poser comme « solution ». Ce qu’a fait Sarközy dans un autre genre. Et compte tenu du degré d’effondrement stupéfiant du niveau politique, nous allons voir le phénomène Paris-Match jouer à fond.

Dans ce pays ravagé par la misère sexuelle, une salope habile sait comment circonvenir des millions d’affamés.

Je le redis : MMLP n’a aucune vision, parce que c’est une femme. C’est une diva qui entend remplacer l’autre diva – nettement défraîchie – qu’est Marine Le Pen.

Inutile de dire que cette dernière a du prendre cette décision avec délectation.

Et les commentaires au niveau d’autisme maximal du genre, « c’est notre Jeanne d’Arc », méritent la chambre à gaz, ni plus ni moins.

Jeanne d’Arc n’avait pas fait un gosse avec un Kévin avant de divorcer presque aussitôt pour se découvrir une vocation « dans le privé ». Ni fricoter avec des maghrébins. D’ailleurs, puisque nous y sommes, Jeanne d’Arc n’a jamais prétendu à la direction de la France : elle voulait rendre au Roi de France sa fonction politique.

Et voici que Jean-Marie Le Pen sort du bois pour nous servir ses bons conseils.

Le Figaro :

LE FIGARO. – Votre petite fille renonce à ses mandats. Qu’en pensez-vous?

Jean-Marie LE PEN. – S’il n’y a pas une raison gravissime à cette décision, je considère que c’est une désertion.

Trente ans que le nationalisme, en France, est l’otage des Thénardier du Front National. De l’anarchisme exubérant et hédoniste de JMLP au déphasage décadent de MLP en passant par sa nièce et son goût immodéré pour la danse du ventre.

Qui a imposé, avec la dernière brutalité, la poissonnière inculte à la tête du principal parti nationaliste – à l’époque – d’Europe ?

Le Pen, fou de sa bite.

Que Dieu maudisse les mégalomanes.

Ce qui a perdu Napoléon, c’est son atavisme tribal corse. Son besoin irrépressible de loger partout sa fratrie de mafieux, au point de faire sombrer son empire. Et de ruiner ainsi le sang de millions d’hommes tombés sur les champs de bataille de l’Europe.

Un désastre. Un désastre dont on aurait du tirer les conclusions.

Mais non. Le couvert a été remis avec Napoléon III, avec les mêmes conséquences catastrophiques : le triomphe de la Gueuse en 1871.

Trump échoue pour la même raison. Parce que, comme tout Écossais, il faut aussi loger partout « la famille ». Et que cet autre fou de sa bite est obsédé par son nom et sa perpétuation.

Ce degré d’aveuglement chez Trump a fait entrer les juifs à la Maison Blanche et fait de Trump leur jouet qui, demain, sera brûlé en place public comme bouc émissaire.

Aussi ridicule que cela paraisse, nombre de guerres absurdes ont été menées pour un nom et un trône. Pas pour le bien de l’état ou d’une nation. Pourquoi les Cent Jours et Waterloo ? Pour que Bonaparte colle son nom sur le trône de France.

Avis aux fanboys : quand une Le Pen nous gratifiera d’un demi-juif issu d’un concubinage, il sera trop tard pour vous lamenter. La synagogue aura mis la main sur un élément crucial.

Et si vous pensez que j’exagère : méditez sur le sort de l’empire L’Oréal.

Le FN a été et sera toujours la « SARL Le Pen ». Soit on le comprend, soit on finit comme les royalistes à vénérer des dégénérés qui, abusant de la confiance d’une bande de gogos, mènent grand train tout en commentant, en leur qualité de passager, l’actualité d’un pays en voie d’effondrement.

Ces bourgeois trouveront toujours des alternatives, s’accomoderont de tout. Car ils en ont les moyens. C’est pourquoi, même au pouvoir, ils chercheraient à se concilier l’ennemi : parce que leur patrimoine, leur « nom » et leur position leur paraîtront toujours être la seule chose qui importe.

J’entends ici et là la « nécessité de se débarrasser de Marine Le Pen ». On peut tout aussi bien essayer de débarrasser l’Église Catholique du Pape et du Vatican.

Et j’entends déjà, aussi, les gens nous dire que « 2022 » sera enfin le moment de grâce. Après 2022, il y aura 2027. Les Le Pen, s’ils perdaient, reprendraient leurs billes et diraient, comme MLP le soir de sa défaite, « Merci, on fera mieux la prochaine fois ».

On aurait gagné un peu moins de nègres pendant cinq ans. La belle affaire.

On ne mène pas une révolution avec des bourgeois décatis. On la mène avec le prolétariat blanc et des cadres éprouvés par la lutte. Et on l’admet l’absolue nécessité de détruire la démocratie.