Marine Le Pen s’oppose avec virulence aux statistiques ethniques qui seraient un obstacle à l’édification de la république café-au-lait à laquelle elle aspire

Captain Harlock
Démocratie Participative
15 Juin 2020

La seule apparition, même fugace, de la face de cette femme atroce sur un écran me donne depuis quelques temps de violents maux de tête. Je ne la supporte plus. Physiquement.

Et pour ne rien arranger, elle parle.

Le Figaro :

Marine Le Pen a rejeté dimanche sur LCI l’idée de statistiques ethniques, prélude selon la présidente du Rassemblement national à de la «discrimination positive à l’américaine», et risquant de déboucher sur «la division» et «le conflit» dans le pays.

«On va mettre en place à l’américaine le calcul des gens en fonction de leur couleur? Ça n’est pas ma vision. J’ai une vision profondément républicaine», a déclaré l’ancienne candidate à la présidentielle. La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a suggéré samedi de rouvrir «de manière apaisée et constructive le débat autour des statistiques ethniques», interdites en France. Selon la présidente du RN, «elles servent à préparer de la discrimination positive à l’américaine» avec par exemple des «points», selon la couleur de peau, pour entrer à l’université. «Je sais que cela débouche sur la division, le conflit, la violence» et «je veux la paix dans mon pays, la sérénité, l’unité», a insisté la députée du Pas-de-Calais.

Le Pen croit mystifier la plèbe centriste et gauchisante en prétendant incarner l’orthodoxie chevénementiste, 20 ans après que le chevénementisme soit devenu totalement has been. Cette vieille carne, qui est par définition l’outsider face à Macron, pense pouvoir paraître plus rassembleuse et modérée que lui aux yeux de l’électeur moyen en ressassant les vieux mantras lénifiants du jacobinisme.

Avec un seul et unique slogan.

« C’est Macron le vré raciste ! »

Le Pen est une rombière qui, en plus d’être acariâtre, possède un imaginaire de vieille prof syndicaliste. Ce n’est pas seulement du cynisme à gros sabots, elle croit vraiment aux insanités qu’elle débite sous nos yeux. A commencer par le fait que les races n’existeraient pas et que distinguer un noir d’un Blanc est une impossibilité métaphysique.

« Franchement, je saurais pas dire si c’est des noirs, je suis pas raciste ! » 

Les justifications de l’alcoolo-tabagique pour nous empoisonner avec son dogmatisme antiraciste sont absurdes.

La discrimination positive est déjà une politique d’état depuis la présidence Sarközy et aucun quota n’est nécessaire en France pour que des nègres s’inscrivent dans une faculté puisqu’elles sont gratuites et libres. En fait, l’université française en est à inscrire des migrants clandestins dans ses facs. Les grandes entreprises quant à elles ont déjà des obligations en matière de « diversité », tout comme les médias. Sans parler des logements sociaux qui sont tous réservés aux métèques. Les statistiques ethniques ne changeraient rien de tout cela.

En revanche, elles permettraient d’exposer dans le détail l’ampleur du remplacement racial en cours. C’est-à-dire ce que redoute ce régime juif.

Au moment où le pouvoir semble prêt à céder face à une de nos vieilles revendications, le Pen sort de son PMU pour nous priver du seul moyen d’être informés dans le détail de la réalité de la menace, notamment au plan quantitatif et géographique.

Quant à l’idée remise sur la table par le ministre de la Ville Julien Denormandie de supprimer le mot «race» du préambule de la Constitution, Marine Le Pen l’a taclée: «c’est bien une vision En Marche». «Supprimer le mot va supprimer le mal?», a-t-elle interrogé. Dans les manifestations samedi contre le racisme et les violences policières, Marine Le Pen a vu «un déferlement de haine à l’égard des policiers, à l’égard donc de la Nation».

Note : le « mal » ici étant le racisme.

Au sujet de la banderole déployée à Paris par des militants identitaires et portant l’inscription «Justice pour les victimes du racisme anti blanc», elle a jugé qu’«il faut lutter contre tous les racismes», alors qu’«on a le sentiment que les victimes du racisme anti blanc, qui existent, sont balayées». Enfin, Marine Le Pen s’est insurgée contre les dégradations de statues et monuments liés à l’histoire coloniale française ou à la traite négrière, dans le viseur de militants antiracistes: «il n’est pas question de déboulonner les statues, de réécrire l’histoire».

La priorité du RN mariniste, en 2020, c’est de lutter « contre tous les racismes ».

Je ne suis pas certain que cela empêche un seul soudanais de venir s’établir en France.

Quoi qu’il en soit, les appels du pied constant de cette peau de vache en direction de la gauche démontrent qu’il est temps de mettre la mère Thénardier à la retraite.

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