Marine Le Pen présente son projet de nouvel empire colonial franco-sénégalais

La rédaction
Démocratie Participative
16 janvier 2023

Bientôt dans vos poches

Les gens qui votent RN le font dans l’espoir de limiter le raz-de-marée africain.

Hélas pour eux, cette attente indiffère Marine Le Pen au plus haut point. Son projet, comme celui des souverainistes plus largement, est en opposition frontale avec cette aspiration : recréer l’empire colonial africain.

C’est leur obsession, pour niquer les Boches (qui s’en foutent énormément).

Marine Le Pen a donc présenté sa dernière priorité : coller un cafre au Conseil de Sécurité de l’ONU et créer une « alliance » avec le Sénégal pour affronter la Chine et les USA, plus sûrement l’Allemagne, l’autre obsession de ces souverainistes négrophiles.

C’est très sérieux.

L’Opinion :

Sans racine, sans culture ou sans histoire, les nations perdent l’équilibre, et quand celui du monde est rompu, ce sont les peuples qui en paient le tribut. Or, l’Afrique, qui a vu naître les racines de notre humanité, n’occupe aujourd’hui, ni dans l’ordre politique ni dans l’ordre économique, la place qui devrait être la sienne dans la marche du monde, participant ainsi à son déséquilibre. Pour améliorer la stabilité du monde, il faut cesser de dénier à l’Afrique, qui compte près d’un milliard et demi d’habitants, la place légitime qui doit lui revenir.

Ce mème marxiste de l’origine « africaine » de l’humanité est devenu vérité d’évangiles au RN. Je ne sais plus combien de fois ce mensonge a été débunké, mais l’alcoolo-tabagique s’en fout.

Elle rêve d’Afrique et de Nègres.

J’ai défendu à plusieurs reprises un élargissement raisonnable des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. C’est le seul moyen pour l’ONU de retrouver les voies de l’universel et donc sa légitimité à dire le droit. Par esprit de justice et parce que rien ne serait pire aussi qu’un système onusien donnant le sentiment d’une nomenklatura de puissants, il m’apparaît évident qu’un représentant de l’Afrique doit siéger comme membre permanent du Conseil de sécurité.

Etat de droit respectueux des alternances politiques, pays à majorité musulmane où les chrétiens vivent en fraternité et en parfaite citoyenneté dans une société unie autour de ses cultures séculaires, doté d’une diplomatie rayonnante, je pense que le Sénégal pourrait assumer cette charge si particulière. Cette proposition pourrait devenir celle de la France auprès des quatre autres membres permanents du Conseil de sécurité.

Identités singulières. Sur le plan économique, l’Afrique n’a pas vocation à demeurer un éternel pourvoyeur de biens primaires pour la satisfaction du reste du monde. Mais son insertion croissante dans le commerce international des biens manufacturés et l’élévation corrélative du niveau de vie ne devra pas se faire sans évolution. Je pense notamment à une vision moins dogmatique des termes des échanges Nord-Sud, ou à l’acceptation de l’idée que l’homme, qu’il soit africain ou européen, n’est pas seulement un agent économique mais un être d’affection, de filiation et de transmission qui ne peut pleinement s’épanouir dans un système économique qui ignore ces valeurs anthropologiques fondamentales.

A nous de peser ensemble, France et Sénégal, à l’OMC comme dans les négociations de bloc à bloc, pour réussir cette conciliation complexe de l’équilibre des sociétés avec les exigences d’une croissance soutenable. Je crois à l’importance d’un authentique co-développement euro-africain. Or, le nouveau dispositif d’aide européenne au développement pour les pays Afrique-Caraïbes-Pacifique a fait l’objet d’une négociation sous contrainte marquée par le culte du secret de la Commission européenne et son manque d’empathie pour ses interlocuteurs.

De même, si l’impératif d’industrialisation de l’Afrique doit entendre les exigences climatiques actuelles, nous observons que Bruxelles a plus souvent la tentation d’imposer à ses partenaires africains des conditionnalités sociétales, ignorants leurs identités singulières plutôt que de trouver le moyen de leur permettre de s’adapter aux critères climatiques et de durabilité qui transforment le commerce mondial.

Francophonie. Politiquement et économiquement, nous devrons retrouver un cadre de coopération Europe-Afrique plus transparent et plus efficace dans laquelle France et Sénégal ont un rôle crucial à jouer. Le beau concept de francophonie doit s’élargir pour contribuer de façon plus active à la promotion de l’industrialisation et de l’entreprenariat en Afrique ; il s’agit là d’armes de construction massive au service du continent. L’idée initiale des pères de la francophonie, dont beaucoup étaient africains, comme le président Léopold Sédar Senghor, était d’affronter ensemble, francophones du Nord et du Sud, les injustices de l’économie mondialisée par une solidarité intercontinentale cimentée par la langue française. Il nous faut retrouver cette ambition et cette dynamique originelles.

Il existe encore une envie de France en Afrique et un espace d’action commun qui peut se déployer avec succès dans le cadre d’une relation mature, fondée sur la prise en compte des réalités et des intérêts mutuels, à commencer par la stabilité de nos pays respectifs, en bannissant certains travers du passé qui ont pu pervertir les relations entre la France et l’Afrique.

Oui, il y a une envie de France en Afrique.

On appelle ça l’immigration.

Sécurité et stabilité constituent une condition indispensable au développement des nations. La France a dans ce domaine une place singulière. L’implication éventuelle de nos armées en Afrique doit répondre à des objectifs politiques et stratégiques clairs et se faire dans un cadre strict notamment limité dans le temps. En revanche, apporter aux armées de pays amis et alliés qui le souhaitent, le concours d’une coopération dans la durée, correspond en tout point à la vocation naturelle de la France.

Gendarmer les Nègres, la « vocation naturelle » de la France qui ne parvient même pas à les empêcher de brûler 50,000 voitures chaque année dans les rues françaises.

En matière de stabilité monétaire, la zone franc a constitué un outil puissant de promotion des échanges et d’intégration régionale, mais c’est aux gouvernements concernés de décider souverainement s’ils souhaitent poursuivre cette coopération avec le trésor français ou s’ils font le choix de solutions alternatives.

Mais ce sont bien les questions de sécurité alimentaire et de santé qui m’apparaissent les plus structurantes pour l’avenir de l’Afrique.

Sagesse. Le secteur agricole africain connaît la croissance la plus forte au monde. La guerre en Ukraine a montré aussi la grande dépendance du continent aux importations de céréales ou de protéines animales. Il convient donc que la France accompagne de façon plus innovante les agriculteurs africains et les aide en particulier à se saisir du grand potentiel de développement que constituent les terres arables non cultivées, dont 60 % des réserves mondiales se trouvent sur le continent. Paradoxalement, le caractère extensif de l’agriculture africaine, décrié par le passé, constitue désormais un avantage comparatif indéniable en la rendant moins dépendante de techniques intensives et d’intrants aux coûts impactés par la hausse vertigineuse des prix de l’énergie.

Les tirailleurs sénégalais se portant au secours de l’empire colonial français effondré.

Nous sommes chez les fous.

Les bouffées de délire éthylique de l’alcoolo-tabagique la rendent réellement dangereuse. Si Marine Le Pen devait gagner l’élection présidentielle un jour, elle négrifierait plus intensément la France que Jacques Chirac lui-même.

Ces Noirs n’ont qu’une seule idée en tête lorsqu’il s’agit de la France : des visas.

Peu importe ce que cette femme voudrait leur dire, la discussion devrait commencer par des visas, par centaines de milliers par an. La grosse s’enthousiasmerait pour cette perspective, vantant le « rayonnement français » qui pousserait des macaques à repeupler encore plus massivement les universités françaises.

Cette hallucination est certainement la seule idée qui fasse l’unanimité en France, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite.

C’était déjà impraticable en 1960, aujourd’hui, c’est de la folie furieuse. Quand De Gaulle a lâché le boulet africain, c’était dans l’espoir d’éviter de finir dévoré vif par cette masse proliférante que l’on appelle la natalité négroïde. Actuellement, au vu de la situation catastrophique de la démographie française, ce serait du suicide pur et simple.

La dialectique du souverainisme hexagonal, qui consiste simplement à nuire à l’Allemagne de toutes les manières imaginables, aboutit invariablement à finir absorbés par l’Afrique selon le principe de la masse contre la race. La prétention grotesque à occuper une place dans l’ordre mondial pousse les cintrés du chauvinisme hexagonal à s’accrocher aux nègres proliférants dans l’espoir de pouvoir pérorer face à des Russes, des Chinois ou des Américains. Ils sont convaincus que ces cafres ventrus et indolents représentent quelque chose sur la carte mondiale.

Si elle approchait de l’Élysée, la grosse Le Pen déverserait des sommes folles sur ce continent maudit, simplement pour se mettre à la tête de la République de Kaffrine. Fort heureusement, les chances de ce désastre ambulant d’accéder à la présidence française sont infimes. Il n’empêche, l’extrême-droite parlementaire se consume d’impatience à l’idée de proclamer l’empire franco-nègre.

Mais cette fois, ce serait les Nègres qui seraient aux commandes.

C’est la Grande Créolisation de Mélenchon, version RN.

Que Dieu nous préserve de cette catastrophe.

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