Marine Le Pen débarque au Sénégal pour proclamer la restauration de l’empire franco-nègre !

La rédaction
Démocratie Participative
18 janvier 2023

 

Personne n’empêchera Marine Le Pen de construire une superpuissance mondiale franco-africaine à partir du Sénégal.

Après les déclarations, les actes.

Les Français votant RN se consumaient d’impatience, attendant de savoir ce qu’il en est de l’économie sucrière sénégalaise. Les voilà informés.

Tous les souverainistes rêvent de cet empire la nuit : Dupont-Aignan, Asselineau, Philippot, Gallois.

Mais c’est Marine Le Pen qui le fait.

La restauration de l’empire colonial café-au-lait est en marche, tout particulièrement dans les rues et maternités françaises.

Il n’est pas jusqu’aux médias macronistes qui ne s’étonnent de cette radicalisation.

Marine Le Pen se fout énormément de ces histoires de retraite : la sienne, garantie par Emmanuel Macron, n’est pas en cause. Dès lors, tout est bien.

Au reste, ce sont des histoires de Blancs qui travaillent, ce qui la révulse à deux titres. D’abord, parce qu’elle n’a jamais rien foutu, ensuite, parce qu’elle n’aime que les nègres qui, eux non plus, ne foutent rien.

Et en plus à Paris il fait froid à cette période de l’année.

Les planètes étaient donc alignées pour ce déplacement et cette déclaration solennelle.

L’imaginaire de Marine Le Pen est celui d’une Française de base de 50 ans : kir, cocotiers et hommes noirs. Sa curiosité ne s’éveille que lorsqu’il est question de chats ou de cailloux brûlés par le soleil avec beaucoup de Noirs dessus.

Soudain, elle s’enflamme.

Les Noirs sont rapidement impressionnés par l’autorité naturelle qui émane d’elle une fois plantée au milieu d’un îlot tropical, emballée dans une de leurs tenues coutumières.

Elle ne force pas, elle occupe immédiatement le rôle de cheffe de tribu, large et massive.

On ne peut plus l’arrêter dans ces situations.

Elle est toute de commisération et d’attention, écoutant studieusement les nombreuses doléances qui lui sont présentées bruyamment par les peuplades locales dans leurs dialectes, toujours assoiffées de France. Dans ces moments-là, Marine Le Pen s’identifie totalement à la mission civilisatrice de la République, un peu à l’image de Marianne donnant le sein aux négrillons de la CAF.

Et puis il y a le rhum.

La parti lepéniste a une idée fixe depuis 1972, c’est de reconstruire l’empire colonial liquidé par De Gaulle pour empêcher, en vain, la submersion migratoire interne qui menaçait.

Nous allons avoir la France algérienne, la France islamique, mais en plus, sous la ferme direction de Marine Le Pen, l’empire franco-nègre, fièrement dressé face à l’Europe allemande, ces sales racistes, mais aussi face aux Chinetoques voleurs de colonies ainsi qu’aux Américains exploiteurs de petits négrillons innocents.

Une belle construction politique, chauvine et communiste, juchée sur le tiers-monde nègre.

La République de Kaffrine est sur le point de voir le jour, mais il y a un soucis, une menace sourde, latente, insidieuse : le péril identitaire. Ces Boches mentaux qui veulent empêcher la revivification des campagnes de Gaule par le sang nègre. Il faudra bien les foutre par delà le Rhin, à un moment ou à un autre.

Je compte sur nos immigrés communistes des Balkans ultra-français pour remettre la mosquée bosniaque au milieu du village ardéchois et corriger cette trahison honteuse de la vocation de la France à servir d’hôtel à tous les métèques de la terre en mal de choses gratuites.

Du cafre, de l’antiracisme, du robespierrisme communard avec un soupçon de ritals et d’espingouins rouges pour lier le tout : du vrai patriotisme, loin du spectre terrifiant d’une France peuplée de gens blancs.

Mélenchon peut théoriser la créolisation tant qu’il veut, c’est Marine Le Pen qui la réalisera.

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