Manifestation pour les flics suicidés : la République dit merde et la remplace par un rassemblement pour les musulmans tamouls du Sri Lanka

Captain Harlock
Démocratie Participative
10 mars 2021

 

Flics français, un drame en trois actes.

Premier Acte.

Deuxième Acte.

Troisième Acte.

Voilà de l’aisance dans le rappel des hiérarchies.

La République explique bien clairement que la vie des islamistes tamouls du Sri Lanka, parmi les plus sanguinaires – et que le sort de n’importe quelle verrue de pied du dernier vieux bicot édenté du village le plus reculé de l’Hindukusch – vaut plus, bien plus que n’importe quelle carcasse de n’importe quel flic de France. Et de n’importe quel Français, comme de bien entendu.

Aucune timidité, tout absolument limpide, proclamé par Monsieur le Préfet de Police en personne – et par courrier officiel.

La République est bien plus implacable dans sa pratique que l’Ancien Régime millénaire. Elle n’a aucune honte à s’essuyer les grolles sur la gueule de son petit personnel. Bien au contraire, c’est sa raison d’être. Elle sort du caniveau. Si elle s’est établie, c’est précisément pour baffrer en serrant le collier de la plèbe avec la férocité du parvenu.

Pas une minute de relâchement. Pour chaque déclaration universelle sur les « droits » en nébuleuse de la Birmanie intérieure, un coup de pied au cul très solide à la gueusaille française qui se méprendrait sur ses envolées.

« T’es pas concerné, mon con, que ça soit clair : toi, on te fera signe si on a les chiottes à vider. »

C’est ça qu’il faudrait comme cours d’éducation civique, une seule phrase, pour lever les incompréhensions. On devrait en faire un serment, à chaque élection, que tout le troupeau électoral devrait beugler comme un seul homme devant le préfet et Monsieur le rabbin, invité pour l’occasion. Et attention : on regarderait bien lequel a gueulé le moins fort, lequel est le moins galvanisé, la vache qui traîne des pieds. Celui-là, il aurait le traitement de choc.

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