Magie démocratique : Bilal le crouille d’Algérie devant être expulsé ne sera pas expulsé parce qu’il ne veut pas être expulsé

Leutnant
Démocratie Participative
16 février 2019

Bilal a peut-être 75 de QI en plus d’être le fils de son frère mais il a certainement compris les principes élémentaires d’un tribunal démocratique.

L’Indépendant :

Bilal se retrouve devant le tribunal correctionnel car il s’est soustrait à une mesure l’obligeant à quitter la France.

En fait, il se déclare Algérien mais Alger ne le reconnaît pas comme l’un de ses ressortissants. Il a été interpellé dans le train Lyon-Madrid, sans papiers. Il aurait quitté l’Algérie 8 jours plus tôt, caché dans un camion.

– «  D’où venez-vous ?  » lui demande le juge ?
– « Je suis arrivé et j’ai été arrêté ».
– « Comment s’est déroulé votre parcours ? »
– «  Je suis arrivé et j’ai été arrêté ».
– « Vos projets ? »
– « Je voulais descendre au prochain arrêt ».
– « Où êtes-vous né ? »
– « Je voulais descendre au prochain arrêt ».

Le président finit par abandonner. Ce qui n’est pas le cas du procureur : « Rien à voir avec une pathologie. C’est une stratégie d’évitement, une technique pour bloquer la procédure. Il donne une nationalité fantaisiste car on ne peut le renvoyer dans un pays qui ne le reconnaît pas ! En fait, il prétend venir d’un territoire que se disputent l’Algérie et le Maroc, mais il refuse de dire où il est né… »

« Il a le droit de garder le silence, rappelle Me Koulli. Mais, surtout, je constate que la procédure pénale a été intentée avant même la fin de la procédure administrative, du délai de rétention. Alors peu importe sa nationalité, ce qui compte c’est le texte juridique. Nous sommes là pour faire du droit ! » Et de citer les dates des procès-verbaux et la jurisprudence en vigueur.

Le tribunal ne peut que s’incliner. Le prévenu est relaxé. Mais que va-t-il devenir s’il ne simulait pas…

La démocratie ne sert à rien si ce n’est à organiser le pullulement des métèques.

Une véritable justice ressemble à ça :

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