Macron a commandé des sondages secrets en vue de la privation de soins des non-vaccinés

Sigmar Polaris
Démocratie Participative
05 mai 2022

Le criminel Macron planifait la mise à mort des non-vaccinés, mais a renoncé face à la forte résistance de l’opinion publique.

Le Monde :

Est-ce une nouvelle méthode appelée à être appliquée lors de prochaines crises ? Durant les années 2020 et 2021, confronté à la pandémie de Covid-19, le gouvernement a déployé un dispositif inédit pour suivre l’état de l’opinion, comme le montrent les sondages confidentiels commandés par l’exécutif pendant cette période. Des enquêtes destinées à éclairer l’action du pouvoir, que Le Monde s’est procurées par le biais d’une demande d’accès aux documents administratifs.

En deux ans, le service d’information du gouvernement (SIG) a eu recours à plus de 225 études, pour un montant minimal de 2 millions d’euros. Questionnaires en ligne, sondages par téléphone, études qualitatives, communauté en ligne, la société française a été examinée sous tous les angles, avec des méthodes bien plus poussées que lors de précédentes crises du quinquennat, comme celle des « gilets jaunes », où le gouvernement avait commandé neuf études pour 140 000 euros entre le 3 et le 19 décembre 2018. « C’est une panoplie étoffée pour suivre au plus près l’opinion, commente Brice Teinturier, directeur général délégué de l’institut Ipsos, qui produit des études pour le SIG, dont certaines sur le Covid-19. Il y a rarement un dispositif aussi complet, mais la crise était inédite par son ampleur. »

D’autres mesures visant à limiter les droits des personnes non vaccinées ont été testées sans être mises en place. En décembre 2021, l’exécutif s’interroge ainsi sur une obligation vaccinale, assortie d’une amende en cas de non-respect. La mesure est rejetée par 55 % des sondés. Le refus des personnes non vaccinées en réanimation sera testé quelques jours plus tard (82 % contre), tout comme le déremboursement de leurs frais d’hospitalisation (71 % contre). L’exécutif se heurte en effet à une situation paradoxale. Si, fin juillet 2021, la majorité de la population dispose d’un schéma vaccinal complet et qu’elle soutient le passe sanitaire, elle ne manifeste pas pour autant de ressentiment envers ceux qui s’y opposent. Les études montrent ainsi qu’environ la moitié des sondés déclarent comprendre, sans forcément soutenir, les manifestants antipasse.

Sans les boomers, Macron serait hors d’état de nuire politiquement.

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