Lyon : Un ramassis de marginaux camés manifestent contre l’ouverture d’un local du Bastion Social

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
16 janvier 2018

Tout ce que Lyon compte de marginaux, asociaux et camés d’extrême-gauche s’est rassemblé samedi dernier pour « exiger » de l’état la fermeture d’un local affilié au Bastion Social.

Lyon Capitale :

« Y a pas de fachos dans notre quartier, y a pas de quartier pour les fachos », reprenaient en chœur les 200 manifestants réunis place de la Comédie. Ce samedi à 17h, une vingtaine de groupes antifascistes lyonnais* se sont mobilisés.

Ils s’opposaient à l’ouverture, au même moment, du local du Bastion Social (ex-Gud, Groupement union défense), groupuscule d’extrême-droite. Ce rassemblement est une première étape de mobilisation, mais d’autres manifestations auront lieu dans les semaines à venir, d’après les organisateurs.

La manifestation, qui avait été autorisée par la préfecture, regroupait plusieurs organisations lyonnaises, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps. « Les mobilisations antifascistes s’étaient un peu essoufflées ces derniers temps à Lyon, c’était compliqué à mettre en place. Là, pour une manifestation inter-organisations, on voulait s’assurer que ce serait autorisé. On préfère que ce soit sécurisé », reconnaît Arno, membres des Jeunes communistes.

Le motif de la mobilisation a cristallisé la colère de l’extrême-gauche lyonnaise, qui refuse de voir l’extrême-droite s’implanter en centre-ville, dans le Vieux-Lyon notamment. « Le Gud progresse à Lyon sans action de la mairie », a regretté un membre de la Coordination générale des anarchistes.

Alors que l’adresse du Pavillon noir (le nom donné au local par le Bastion social) n’avait pas été communiquée, les tracts distribués samedi soir par les manifestants indiquaient que celui-ci se situe au 73 quai de Pierre-Scize. « Ce local est un risque de plus de subir des violences, dont nous sommes les premières cibles », déplorait une militante queer et féministe.

À terme, l’objectif affiché de ce mouvement est d’obtenir la fermeture du Pavillon noir. Un mouvement auquel n’a pour l’instant pas adhéré la GALE (Groupe antifasciste Lyon et environs), pourtant rival historique du Gud, désormais nommé Bastion Social. Des désaccords sur les modes d’action seraient à l’origine de cette divergence.

De son côté, Philippe Carry, surnommé l’horloger de Saint-Paul, dont la vitrine aurait été vandalisée par des membres de groupuscules d’extrême-droite, a tenu à réaffirmer sa détermination face à l’implantation de ces groupes : « Le Vieux-Lyon ne sera pas aux fascistes. Il ne l’a jamais été. »

Il est absolument certain que l’espérance de vie d’une « militante queer » connaîtrait une nette tendance baissière dans une société régie par des principes d’ordre.

Quoiqu’il en soit, cette poignée de déchets sociaux sous l’emprise de la came ne sait même plus ce qu’elle raconte. Comme si ce local allait fermer sur ordre d’une douzaine de galeux.