L’Union Européenne vote des sanctions contre le Belarus et essaie de plonger le pays dans la guerre civile

Captain Harlock
Démocratie Participative
15 août 2020

Parce que libérer « Hong Kong, l’Iran, le Liban et l’Equateur » est un objectif typiquement biélorusse, goy

La situation semble sous contrôle pour le moment en Biélorussie. Par là j’entends que les manifestations ne sont pas massives en dépit des cadrages et des drones déployés par les factieux.

Par exemple, ici, vous pouvez voir que l’on parle de quelques milliers de manifestants assemblés sur un espace restreint.

Il n’y a d’ailleurs pas de tentatives de la part du gouvernement d’empêcher le déroulement même de ce genre de rassemblements. L’approche du gouvernement consiste à éviter l’escalade en limitant au maximum les contacts entre les forces de sécurité et les agitateurs.

Ceci dit, deux événements sont organisés par les agitateurs pro-US ce week-end. Tout d’abord les funérailles d’un casseur et ensuite une « marche » homo-globaliste à Minsk. Il est assez facile de faire participer des dizaines de milliers de gogos à ce genre de rassemblements. Surtout les week-ends.

Donc, à ce stade, il est encore trop tôt pour savoir jusqu’à quel point Lukashenko maîtrise la situation. Tout est confus et les influences étrangères s’entrecroisent à tous les niveaux. Vous avez les Polonais et les Lituaniens qui servent de relais à la CIA tandis que l’UE se livre à son numéro favori de sanctions économiques pour essayer de diviser les élites dirigeantes du pays.

Les juifs sont à la manœuvre et utilisent leurs proxys locaux aux frontières.

Nous n’avons bien évidemment jamais entendu parler de « sanctions » contre la Turquie islamiste en dépit du soutien d’Erdogan au djihadisme international, de l’écrasement brutal de son opposition ou de ses récentes menaces militaires contre la Grèce, un état membre de l’UE. Pour ne rien dire de son rôle dans les attentats du Bataclan ou dans l’infiltration de millions de migrants musulmans en Europe.

Au contraire, l’UE le paie en remerciement à coups de milliards d’euros.

L’UE n’a pas davantage décrété de sanctions lorsque Macron réprimait brutalement pendant plus d’un an les Gilets Jaunes, pas plus que lorsque le gouvernement espagnol envoyait la police passer à tabac les manifestants catalans pacifiques.

Ce ne sont donc pas des « principes moraux » qui guident ces sanctions mais uniquement les intérêts judéo-globalistes que protège l’UE.

La rhétorique juive est d’ailleurs la même qu’en Libye et en Syrie.

De l’autre côté, Lukashenko doit faire face au Kremlin qui veut annexer le Belarus.

Lukashenko essaie donc depuis des années de jouer un subtil numéro d’équilibriste entre ces deux grands blocs. Mais ces derniers temps, il a poussé le rapprochement avec l’Amérique juive trop loin. L’année dernière il a annoncé l’ouverture d’une ambassade US à Minsk, ce qui a été confirmé par la visite du gros Mike Pompeo cette année dans le pays.

Il faut être complètement fou pour ouvrir une ambassade américaine dans son pays quand on veut empêcher le virus sémitique de la démocratie d’infecter sa nation. Cela revient à créer une base opérationnelle de la CIA dans votre capitale avec carte blanche pour monter un véritable réseau d’espions et d’agitateurs dans tout le pays. Lukashenko voulait que les services russes et américains se neutralisent mutuellement tandis qu’il se voyait devenir le juge de paix entre les deux compétiteurs. Cette stratégie était suicidaire et Lukashenko le découvre en ce moment même.

Il s’est finalement exprimé publiquement hier et a globalement défendu une position de bon sens, ce qui est assez rassurant. Il a commencé par dire qu’il n’avait pas l’intention de fuir. Cela n’a pu avoir qu’un impact psychologique considérable sur les factieux qui vont rapidement devoir expliquer comment ils comptent prendre le pouvoir sans utiliser la violence.

Belta :

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a commenté les tentatives d’attiser les tensions parmi les travailleurs du pays et a averti que les grèves peuvent avoir un impact dévastateur sur les entreprises nationales à l’avenir. Alexandre Loukachenko a fait cette déclaration alors qu’il animait une session de discussion sur l’industrie de la construction le 14 août, a appris BelTA.

« Tout d’abord, je voudrais dire que je suis toujours en vie et non à l’étranger, contrairement à ce que disent nos nationalistes. Nous sommes aujourd’hui le 14 août et nous sommes ici pour discuter du travail de l’industrie de la construction », a déclaré le chef de l’Etat.

Dans le contexte biélorusse, le mot « nationaliste » n’a pas le même sens que pour nous. La meilleure traduction que je pourrais donner pour que des Français le comprennent est « régionaliste ». Les « nationalistes », qui sont très minoritaires en Biélorussie mais surreprésentés au sein des agitateurs, sont en fait des gens qui affirment que les Biélorusses sont radicalement différents des Slaves russes au plan ethnique. Ils prétendent avoir une langue totalement différente du russe que dans les faits seule une minorité parle dans le pays.

Cela n’a aucun sens, ethnographiquement parlant.

Dans le cas ukrainien, vous pouvez dire que le pays est ethniquement coupé en deux. Les Ukrainiens, au sens ethnique, ont une réalité à l’ouest du pays. Ce sont ceux que l’on appelle les Galiciens. Le nationalisme ukrainien a donc une réalité objective sur laquelle se développer. Mais il n’existe rien de tel en Biélorussie qui fait culturellement partie de la Russie slave d’Europe.

Et de toute façon, les Biélorusses sont déjà indépendants.

Or, ces régionalistes que Lukashenko qualifie de « nationalistes » prétendent fabriquer à partir de rien une ethnie imaginaire qui les distinguerait des Russes ethniques vivant de l’autre côté de la frontière. Dans le contexte actuel, on comprend vite qui veut créer de toutes pièces des divisions ethniques entre les populations blanches de ces régions, surtout quand on sait comment l’UE, qui a récemment voté une résolution contre la « suprématie blanche », perçoit toute forme d’exaltation ethnique dès lors qu’elle concerne des Blancs.

En préambule, Lukashenko a donc dégonflé cette manipulation grossière. Il est ensuite passé au véritable enjeu de cette tentative de putsch : le confinement.

Il a revendiqué à juste titre avoir sauvé le pays du cataclysme économique que les banquiers internationaux cherchaient à imposer à la Biélorussie.

Alexandre Loukachenko a déclaré qu’il y a des tentatives pour attiser les tensions entre les travailleurs. « Vous le savez et le ressentez très bien. Bien sûr, les travailleurs sont l’épine dorsale de notre pays. Vous connaissez ma position à ce sujet. Pendant la pandémie, j’ai pratiquement interdit les licenciements ; je n’ai pas permis de jeter les gens à la rue. C’était difficile, mais c’est toujours difficile. Les travailleurs de l’industrie de la construction font un excellent travail ; la situation dans ce secteur est meilleure ; ils sont tous occupés. Cependant, il y a quand même des tentatives pour enflammer les travailleurs. Notre position est claire : nous n’avons pas essayé de contraindre qui que ce soit à faire quoi que ce soit pendant la période difficile de la pandémie. Nous ne devrions pas non plus retenir qui que ce soit dans cette situation. Si les gens veulent travailler, qu’ils le fassent. Voilà du travail, allez-y et commencez à travailler. Si une personne ne veut pas travailler, nous ne pouvons pas la forcer à le faire », a déclaré le président.

Le chef de l’État a illustré les conséquences possibles des grèves à l’aide d’exemples précis. Si le Belaruskali suspend ses activités pendant plusieurs jours, cela fera le jeu de ses principaux concurrents de Russie et du Canada. « S’ils se mettent en grève pendant deux jours, leurs concurrents – Russes et Canadiens – rendront grâce à Dieu et fourniront rapidement au marché ce qu’ils veulent fournir », a déclaré Alexandre Loukachenko.

Il en sera de même pour les producteurs de machines, comme MTZ et MAZ. « C’est à vous de décider. Si vous ne fabriquez pas 10 tracteurs aujourd’hui et si vous ne les fournissez pas au marché, demain les Allemands et les Américains viendront. Les Russes apporteront aussi leurs machines. Ils rendront aussi grâce à Dieu », a noté le président.

Il a souligné que l’économie mondiale vient de commencer à se redresser après les restrictions liées à la pandémie. « Tout le monde se bat pour ces marchés. Si nous nous arrêtons, nous ne pourrons jamais promouvoir notre industrie manufacturière. Jamais ! Nous serons poussés dans ce bourbier. Les gens devraient comprendre que si vous voulez faire la grève, faites-la, si vous voulez travailler, allez-y », a déclaré le président.

« Ils m’ont dit que chez MAZ ou MTZ, une vingtaine de personnes ont décidé de dire ce qu’elles pensaient, ont arrêté de travailler et sont parties. Leur superviseur leur a dit : ok, les gars, vous pouvez y aller, j’ai assez de monde ici, votre salaire leur reviendra. Après cela, ces personnes sont retournées travailler », a déclaré le chef de l’État.

« Vous devriez expliquer aux gens que c’est la seule chance de sauver leur entreprise. Si vous sauvez votre entreprise, vous pourrez subvenir aux besoins de votre famille. Vous pouvez vous promener dans la rue. Il y a des milliers de personnes qui bordent les routes. Vous pouvez les rejoindre pour vous promener. Cependant, l’argent qu’ils vous donneront là, s’il y en a, durera deux jours. Nous les connaissons, nous leur avons montré. L’argent sera suffisant pour deux jours. Que se passera-t-il ensuite ? a demandé Alexandre Loukachenko.

« Il faut expliquer cela aux gens, y compris aux employés du secteur de la construction, parce que les travailleurs de la construction sont des gens éduqués et actifs. Cependant, nous devrions leur expliquer ce qui va suivre. Notre industrie de la construction a connu de nombreux défis. Nous les avons sortis de la boue à plusieurs reprises. Ils ont reçu des commandes, du travail, de la croissance. Allez-y et travaillez », a ajouté le président.

C’est du simple bon sens.

Saborder son outil de production pour remplacer un président fort par une prof d’anglais installée en Lituanie au motif qu’elle a un vagin et qu’elle est soutenue par tous les pourris du système occidental ne répond à aucune forme de pensée rationnelle.

En fait, les donneurs d’ordre occidentaux essaient d’obtenir par la grève ce qu’un confinement visait en premier lieu et qu’a refusé Lukashenko : mettre l’économie de la Biélorussie à genoux.

Dans le contexte socio-économique biélorusse, ces ouvriers des grandes entreprises de l’industrie sont des privilégiés. Un peu comme les cheminots de la SNCF chez nous. Or, ce sont eux que l’on voit principalement s’agiter dans le secteur économique et ces quelques milliers de grévistes sont loin de représenter l’économie biélorusse en son entier.

Comme chez le constructeur de camions MAZ, propriété de l’état biélorusse.

Je ne crois pas un seul instant que ces gens se préoccupent de démocratie. Ils sont plus sûrement aux ordres d’oligarques en cheville avec l’UE et le FMI qui ambitionnent de privatiser ces entreprises publiques pour les racheter à vil prix et qui promettent à ces ouvriers des montagnes d’or s’ils acceptent d’aider à renverser Lukashenko. C’est-à-dire celui qui les a précisément protéger depuis 26 ans d’un démantèlement brutal par les requins ultra-capitalistes.

Lukashenko doit être profondément blessé devant un tel mur d’ingratitude et de bassesse. Surtout après les avoir sauvé du confinement qui aurait pulvérisé leurs salaires.

Ce qui se passe, à l’évidence, c’est ce que des intérêts économiques et financiers très précis tentent une révolution ploutocratique pour vendre le pays à la découpe sur le modèle ukrainien. Pour l’UE, il s’agit à la fois de déstabiliser la Russie et d’écraser un opposant déclaré à l’imposture de la dictature sanitaire. Ces intérêts amalgament et organisent un rassemblement hétéroclite de mécontents naïfs à qui on promet « le changement », « le plein emploi », « la fin de la corruption » et bien sûr des salaires multipliés par deux ou trois. Mais à la condition de remplacer un gouvernement fort par un cirque démocratique perpétuellement instable avec des dizaines de partis, des centaines d’élections à suivre et des milliers de politiciens.

Nous avons ça, chez nous. N’importe qui peut créer un parti, un journal ou se présenter aux élections. Et cela ne change strictement rien. Sauf en pire. Cela fait 75 ans que les Français peuvent voter pour n’importe qui, tous les ans et ils ne commandent strictement rien. Les démocraties sont des dictatures juives où les élections ne servent qu’à faire croire aux goyim qu’ils décident de leur futur. C’est ainsi qu’on les tient en laisse : en détournant leur attention avec l’arnaque électorale.

En réalité, nous n’avons jamais le choix. Tout est décidé dans les coulisses.

Ce n’est pas le peuple qui a choisi Macron mais la finance et ses médias. Qui peut croire que choisir entre Sarközy, Hollande ou Macron est un « choix » du peuple ? Dans tous les états occidentaux, la démocratie place deux candidats issus de la bureaucratie politique du système.

Ce n’est pas parce que vous avez le droit de créer quelque chose que vous pouvez gagner. Légalement, vous avez le droit de créer un réseau social ou une chaîne de fast food en France. Ce n’est pour autant que vous remplacerez Facebook ou MacDonald’s. Parce que vous n’avez pas les capitaux.

Si la Biélorussie se transforme en démocratie, les gens qui prendront le pouvoir seront ceux que les banquiers juifs décideront de soutenir via le FMI, l’UE et des dizaines de multinationales. Ils recevront les fonds pour monter leurs partis et créer leurs médias. Les gogos pro-démocrates découvriront bientôt que la « thérapie démocratique » se traduira par une offensive économique radicale avec des privatisations tous azimuts qui permettront aux vautours levantins de Wall Street ou de la City de faire main basse sur tous les secteurs stratégiques du pays. Les travailleurs biélorusses se feraient presser comme des citrons par de gros juifs à cigare. Quant à la corruption, elle deviendrait stratosphérique puisque l’argent juif deviendrait le seul et unique moyen de gouvernement.

Comme chez nous, les Biélorusses cesseraient rapidement d’aller voter. C’est pourtant l’idée centrale avec laquelle les juifs essaient d’arnaquer les masses : voter. Les masses s’enivrent à l’idée de décider de tout en mettant simplement un bulletin dans une urne. Cette idée flatte tout le monde, l’intellectuel qui se croit injustement sous-évalué comme le raté rongé de jalousie. C’est sa force.

Contrairement à ce qu’a toujours répandu la propagande démocratique, un monarque ne tombe jamais du fait du peuple. Un chef d’état autoritaire est étroitement lié au peuple. Lui et le peuple se trouvent aux deux extrémités du spectre social et leur harmonie garantit l’équilibre de l’Etat. Un monarque ne tombe que lorsqu’il rompt avec le peuple pour satisfaire les intermédiaires que sont les bourgeois, eux-mêmes à la botte de la banque. Pourquoi Louis XVI a-t-il été décapité ? Parce qu’il voulait rembourser les banquiers sur les conseils de l’aristocratie en levant de nouveaux impôts sur le peuple. La monarchie française n’a eu de grands rois que lorsque ceux-ci s’appuyaient sur le peuple pour tenir en laisse les corps intermédiaires toujours occupés à conspirer pour affaiblir l’Etat et racketter le peuple. Bonaparte l’avait parfaitement compris.

Ce n’est donc pas par hasard si nous voyons aujourd’hui l’agitation se dérouler essentiellement dans les grandes villes de Biélorussie : c’est la bourgeoisie qui prend de l’assurance et cherche à donner la main à la bourgeoisie homo-globaliste occidentale pour piller le pays en toute impunité.

Lukashenko a sûrement commis son lot d’erreurs mais il reste et de loin la seule option politique raisonnable pour le Belarus. Sans lui, ce serait la démocratie juive et la dictature sanitaire globale contrôlée par des gouines. Comme en Serbie. La Serbie « démocratisée » par les bombes de l’Otan est littéralement dirigée par une lesbienne, Ana Brnabić.

Pour y parvenir, les juifs ont fait arrêter Milosevic et l’ont assassiné en prison au nom des droits de l’homme.

C’est ce système-là qu’affronte la race blanche partout.

La seule idée d’une parade de fiotte annuelle dans les rues de Minsk me remplit d’horreur. Sans Lukashenko, ce n’est pas au son de la valse que l’on fêterait l’indépendance de la Biélorussie, mais du rap.

J’espère que Lukashenko parviendra à garder la main et à maintenir la souveraineté du Belarus. Il est le seul à pouvoir repousser l’attaque judéo-occidentale tout en évitant que le Kremlin ne prenne le contrôle direct de la situation, ce qui n’est pas non plus souhaitable. C’est un jeu très serré.

Lukashenko devrait également préparer sa succession et je vois son fils, Nikolaï, comme un excellent candidat. Il a reçu une éducation de gentilhomme et il a le soutien de la Chine.

Face aux juifs, avoir de puissants alliés est toujours nécessaire.

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