Lot-et-Garonne : Victime de racisme structurel, Rachid brûle Christian, une ordure de Français responsable de la colonisation

Heinrich
Démocratie Participative
02 février 2018

Cette justice coloniale ne recule devant rien. Elle a encore l’audace de demander des comptes à un racisé qui s’émancipe de ses oppresseurs.

Quelle nausée.

Le Figaro :

Un homme de 45 ans, soupçonné d’avoir roué de coups un autre homme avant de le brûler, le 8 novembre dernier à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), a été mis en examen mercredi à Agen pour « homicide volontaire », a-t-on appris aujourd’hui de source proche de l’enquête.

Le corps partiellement calciné de la victime, Christian Alcatraz, avait été retrouvé une ceinture autour du cou, sur un trottoir à Villeneuve-sur-Lot, selon la même source. Les circonstances du meurtre et les liens éventuels entre le suspect et la victime restent floues à ce stade.

Le suspect, Rachid Loukili, a déjà séjourné en hôpital psychiatrique et été condamné à plusieurs reprises notamment en 2010 par la cour d’assises du Lot-et-Garonne pour un braquage à main armée. Il était « sous l’emprise de stupéfiants, d’alcool et de médicaments » au moment des faits, la nuit du 8 novembre.

Devant les enquêteurs, Rachid Loukili aurait nié les faits qui lui sont reprochés, « affirmant qu’il ne souvient plus de rien », a précisé cette source. Une version contestée par son avocate, Me Sandrine Fournier, auprès du Figaro. « C’est faux. Il a expliqué le déroulé de sa soirée et sa version n’a pas changé. Il n’est pas en lien avec le décès et ne connaît pas la victime ».

Au moment de sa mise en examen pour cet homicide, le prévenu purgeait déjà une peine de deux ans de prison ferme prononcée le 1er décembre dernier, pour un incendie volontaire et des violences dans un bar commis la nuit du meurtre de Christian Alcatraz, selon cette même source.

Pendant la détention de Rachid Loukili, l’enquête sur le meurtre de Christian Alcatraz a permis d’établir entretemps que les traces de sang retrouvées sur les chaussures du suspect correspondaient bien au sang de la victime. « L’enquête ne fait que débuter, assure son avocate. Il y a encore beaucoup de zones d’ombre ».

Oui, il y a beaucoup d’ombre. On ne voit pas vraiment clair.

Peu importe de toute façon, une chose est certaine : c’est la faute des Blancs.

Recentrons le débat.