Limoux : Mike Yassegou viole sauvagement une femme qu’il avait suivie jusqu’à son domicile

Leutnant
Démocratie Participative
26 novembre 2020

Mike Yassegou, un Français victime de la société

Enrichissement culturel en Occitanie.

La Dépêche :

Mike Yassegou, un Bordelais âgé de 28 ans, répondait de faits de « viol » et de « vol avec violence ayant entraîné une incapacité supérieure de 8 jours », commis au cours de l’année 2018, depuis lundi dernier devant la cour d’assises de l’Aude à Carcassonne. Verdict après quatre heures de délibéré : 20 ans de réclusion criminelle dont les deux tiers de la peine avec sûreté, 10 ans de suivi socio-judiciaire (5 ans de prison au cas où il ne respecterait pas ce suivi). L’avocat général avait requis 20 ans de réclusion criminelle avec 12 ans de sûreté. Pour information, l’accusé est en détention provisoire depuis le 4 décembre 2018 à Béziers.

Lundi matin, à la demande des avocats des parties civiles, la tenue des débats à huis clos a été ordonnée, comme il est de droit, par la présidente Anne Haye… Sur les faits, pour lesquels l’accusé est défendu par Me Dalil Ouahmed du barreau de Montpellier, nous avons appris que ce dernier aurait suivi une femme à sa sortie du bar le Tivoli, à Limoux, avant de la coincer chez elle et de la violer. L’auteur serait ensuite reparti après avoir volé sa victime… L’accusation était représentée par l’avocat général Olivier Mouysset.

Ce n’est pas fini. Toujours dans l’Aude :

Aujourd’hui, c’est un homme qui est jugé pour un viol à Rennes-les-Bains, plus de 11 ans après les faits. De ce jeudi 26 au vendredi 27 novembre, dans sa configuration pour juger les mineurs, la cour d’assises de l’Aude se réunira pour examiner le cas de Medhi K., poursuivi pour un « viol commis sur un mineur de 15 ans ».

Les faits reprochés à ce jeune homme, aujourd’hui âgé de 29 ans, remontent au 20 juin 2009, à Rennes-les-Bains, dans la Haute vallée de l’Aude. Il s’agit d’un garçon de 17 ans qui a contraint un autre de 14 ans à une fellation, avant de tenter de lui mettre un doigt puis le sexe dans l’anus. Le tout dans une voiture et sur fond d’alcool.

Les faits, révélés en octobre 2009, ont été reconnus par l’accusé. Selon nos informations, ce dossier est l’archétype du dysfonctionnement de la justice, après être tout d’abord passé par le juge des enfants de Carcassonne pour des faits qualifiés d’agression sexuelle. Ce dernier s’était alors dessaisi au profit du pôle criminel de Narbonne, dans des conditions jugées irrecevables par le juge d’instruction narbonnais. Cette saisine ainsi annulée par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier, l’affaire avait alors été de nouveau renvoyée devant le juge des enfants de Carcassonne, qui avait, cette fois-ci, fait le nécessaire pour saisir correctement le pôle criminel de Narbonne. Les faits remontent déjà à plus de 11 ans.

Il faut pointer du doigt le racisme systémique qui est à l’origine de ces incidents.

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