Lille : l’étudiant guinéen est formel, s’il se masturbait devant des femmes blanches, c’était parce que « ça le grattait »

Captain Harlock
Démocratie Participative
24 Janvier 2021

C’est dimanche et le dimanche quoi de mieux qu’une captivante histoire de nègre pour rompre la monotonie ?

Avec les compliments de la maison.

La Voix du Nord :

Une vendeuse, rue de Béthune. Une mère de famille, au Jardin des Plantes. Une étudiante, à la bibliothèque universitaire. Trois profils différents, aucun lien, et pourtant, la même plainte ou presque : les trois femmes ont croisé M. B., grand et longiligne gaillard originaire de Conakry (Guinée), arrivé en France en 2014, et à chaque fois, celui-ci a visiblement ressenti le besoin de s’exhiber et de se toucher en public.

Dans ce magasin, la vendeuse remarque un homme qui la dévisage, avant de débarquer, sexe en main et en érection, face à elle. « Ça me grattait », dit aujourd’hui M. B. Au Jardin des Plantes, une mère et son fils croisent un homme « le sexe à l’air ». S’ensuivront des violences et une tentative de vol, que le prévenu niera, tentant de se présenter comme la victime. À la bibliothèque, une jeune femme se plaint d’un individu, grand, de type africain, qui « se masturbe » devant elle. « Elle veut de l’argent, ou alors elle est folle », lâche le prévenu. Il sera appréhendé plus tard.

« Vous savez ce que c’est qu’une braguette ? », s’agace rapidement la présidente Cécile Dangles face au bonhomme qui, dans son box, dissimule mal quelques sourires à la lecture des faits.

Sa posture, en défense, ne renforcera pas sa crédibilité : il nie presque tout, reconnaît seulement la première affaire. « La seule pour laquelle vous avez été filmé… », fait remarquer la présidente. La substitut du procureur, Justine Probst, gronde : « Si on vous écoute, les plaignantes mentent ou elles sont cupides… On a trois victimes qui ne se connaissent pas et qui décrivent à chaque fois le même mode opératoire… Votre défense n’est pas vraiment crédible ».

M. B. est « étudiant en Master 2 d’économie ». Enfin, il aurait terminé son cursus depuis 2018. Désormais, il dit faire « des recherches ». « Je travaille sur des bases de données, sur la Guinée, sur le droit administratif ». « Mais pour qui ? », interroge la présidente. « Pour moi », assure-t-il, incapable d’éclaircir le tableau, toujours plus abstrait. Il mangerait grâce aux Restos du cœur.

En défense, Me Buissart estime que son client « est inaudible, quoiqu’il sorte de sa bouche ». « Pris de manière isolée, les 2e et 3e faits ne seraient pas condamnables (par manque de preuves tangibles). La lecture du dossier est impactée par le premier fait. »

Le tribunal désignera M. B. coupable de tous les faits, et suivra le réquisitoire du ministère public : huit mois d’emprisonnement, avec un sursis probatoire de deux ans, une obligation de soins, de recherche de travail, mais aussi l’interdiction de paraître rue de Béthune, au Jardin des Plantes ou à la bibliothèque universitaire.

Après s’être inscrit à Pôle Emploi, c’est sûr, notre étudiant guinéen aura retenu la leçon !

Une justice implacable.

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