Les terroristes de LREM retirent en urgence l’article interdisant de filmer la répression policière

Captain Harlock
Démocratie Participative
01 décembre 2020

 

Bonne nouvelle : l’article 24 de la loi sur le « Plan de Sécurité Globale » qui donnait carte blanche aux flics pour réprimer les manifestations sans craindre d’être filmés par la population a été retiré en urgence.

Il arrive parfois que le Diable porte Pierre. Pour une fois, l’extrême-gauche a servi à quelque chose d’utile.

L’aile droite d’En Marche qu’est le RN mariniste n’a pas caché son émotion après cet échec.

Le RN n’est plus que l’aile radicalisée de Charlie Hebdo. Tout ce qu’il propose est une version extrémiste du programme de LREM.

Pour Macron, c’est une défaite qui dépasse le seul cadre de cette loi.

Le gouvernement avait mis au point une stratégie visant à mettre en place un journalisme d’état opérationnel capable de verrouiller totalement l’information en vue du Great Reset qui doit suivre la dépression économique de 2022. Cette stratégie consistait à faire converger plusieurs décret et lois qui, en apparence, n’avaient pas de rapport entre eux.

Darmanin était ainsi chargé d’activer une doctrine de maintien de l’ordre obligeant les journalistes affiliés aux grands médias à se subordonner au ministère de l’Intérieur lors des manifestations sous peine d’être traités comme des émeutiers en cas de refus. Parallèlement, l’article 24 proposé par Darmanin prévoyait d’interdire à quiconque ne possède pas de carte de presse de filmer les flics lors des manifestations sous peine de prison. Les seules images produites lors des manifestations auraient donc été par des journalistes à carte de presse sous la supervision d’officiers du ministère de l’Intérieur.

C’était l’amont de cette stratégie : limiter a priori la possibilité pour les opposants de produire du contenu original.

De son côté, le gros Dupond-Moretti était chargé par le CRIF de limiter aux seuls journalistes dotés d’une carte de presse la loi de 1881 protégeant la liberté d’expression. Ou du moins ce qu’il en reste. Tous les autres citoyens français pouvant être arrêtés, jugés et jetés en prison dans la même journée pour n’importe quel contenu jugé non-conforme par le gouvernement. Le but ici était d’éliminer tous ceux qui pourraient diffuser après coup sur les réseaux sociaux.

C’était l’aval de cette stratégie : supprimer a posteriori tout ce que les opposants auraient pu faire transpirer sur les réseaux sociaux.

Le résultat n’est pas difficile à anticiper. Après le déchaînement de violence policière contre les Gilets Jaunes sur ordre de Macron, pratiquement aucun flic n’a eu à répondre de ses actes.

Si l’impunité prévaut déjà pour la police politique, la suppression en amont et en aval des médias indépendants aboutiraient inévitablement à un déferlement de violence de la part des flics pour mettre en place le communisme 2.0 sous couvert d’urgence climato-sanitaire.

Macron serait probablement passé en force si un groupe de flics n’avait pas été filmé en train de lyncher un noir chez lui parce qu’il ne portait pas de masque. Le truc a dérivé sur la thématique du « racisme » mais c’était pour éviter que la population ne se révolte contre la dictature sanitaire.

La diversion antiraciste a parfaitement fonctionné. D’un lynchage d’un type pour non-port du masque on a basculé sur une séance de masturbation collective sur le thème du Ku Kux Klan.

Avec les manifestations violentes du week-end, Macron a cependant dû se résoudre à reculer.

Il a totalement retourné sa veste.

En 48 heures, il est devenu l’opposant le plus farouche aux lois que son parti essayait de mettre en place.

C’est une bonne leçon pour les flics. Ils obéissent aveuglément à toutes les saloperies que les encravatés du gouvernement français leur commandent pour finalement se retrouver seuls face à l’opinion publique quand la situation dégénère. Quand le peuple est finalement excédé des insanités perpétrés par tous ces politiciens, ils détalent comme des rats en espérant que la plèbe se défoule sur les flics. Un peu plus tard, ils font leur réapparition dans les médias pour expliquer à quel point les flics sont des ordures.

Les flics n’en retirent bien sûr aucune conclusion. Ils geignent par la voix de leurs syndicats jaunes avant de redemander des ordres aux mêmes politiciens et ainsi entamer un nouveau cycle.

Les flics se demandent souvent pourquoi la population les exècre. Peut-être qu’un jour ils arriveront à faire le lien logique entre les ordres qu’ils reçoivent, ceux qui les leur donnent et la popularité de ces ordres dans la population. On ne sait jamais, il est possible qu’ils établissent ce lien de cause à effet.

Si les flics continuent à fonctionner sur le modèle de jadis, c’est-à-dire en « policiers républicains » suivant obstinément les décisions de politiciens ayant franchi toutes les limites de l’incompétence et de l’indécence, ils sont en route pour de très sévères déconvenues.

Personnellement, si j’étais flic, j’éviterais le zèle et inviterais mes collègues à une sérieuse prise de distance avec le régime. Un régime qui ne tient plus que par sa police n’a pas d’avenir et les flics un peu informés quant à l’histoire de leur institution devraient savoir quand se retirer du jeu pour éviter d’avoir à répondre de décisions intenables sur la durée.

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