Les choses ont l’air d’aller un peu mieux en Biélorussie

Captain Harlock
Démocratie Participative
19 août 2020

Les juifs voulaient s’emparer de ça

Les choses se présentent un peu mieux au Belarus après une semaine d’agitation anarcho-démocratique stipendiée par Soros et l’Union Européenne. Le tournant a été selon moi le déplacement de Lukashenko dans une des principales usines du pays pour parler en tête à tête avec des grévistes qui, pour mécontents qu’ils étaient, n’avaient aucune espèce de plan.

Quand un leader arrive au contact physique avec une foule hostile pour parler directement aux meneurs les plus virulents, le doute s’installe au sein des masses. D’autant que Lukashenko a une forte carrure et une vraie présence.

Lukashenko a dit tel quel à un des agitateurs :

« Ne vous inquiétez pas, je ne vous battrai pas, ce n’est pas dans mon intérêt. Mais si vous me provoquez, je règlerai ça avec cruauté. Soyez un homme, vous êtes nombreux et je ne suis seul. Posez votre téléphone !!! »

Après leur avoir parlé depuis l’estrade, Lukashenko a donc brisé la fièvre de la foule en fondant sur ses chefs pour viser la tête, dans une confrontation personnelle. Lukashenko pose l’alternative : « tu me parles avec respect ou je te détruis avec sauvagerie. » Soudain les meneurs ne sont plus protégés par l’écran de la foule et des quolibets et ils doivent assumer sur leur vie leurs attaques contre le chef de l’état. Ces types deviennent immédiatement vaseux, faisant réaliser aux autres le danger de suivre aveuglément des meneurs sans aucune consistance.

Ensuite, quelques propos échangés, un mot d’humour pour détendre l’atmosphère et le soulèvement est brisé.

Les leaders qui ne parviennent pas à juguler un soulèvement sont des leaders qui fuient la foule au moment critique. Mais Lukashenko a un bon instinct animal qui lui a fait comprendre qu’il ne fallait pas rester invisible mais au contraire, aller dans l’arène pour occuper le terrain. Il a même déclaré à toutes les personnes présentes qu’elles devraient « le tuer » si elles voulaient qu’il quitte le pouvoir. Les masses respectent d’instinct un leader qui met sa vie en jeu pour le pouvoir.

Face à lui, les démocrates n’ont qu’une « présidente en exil » réduite à appeler l’UE au secours – en anglais – pour la déclarer chef de l’état biélorusse depuis son appartement lituanien.

Maintenant que le doute se généralise, la police politique est de retour dans les rues pour briser les attroupements de factieux.

« Mauvaise nouvelle. La police anti-émeute est de retour dans les rues de Minsk. Certains rassemblements et manifestations sont perturbés. Les gens sont à nouveau détenus, fouillés. Intimidation des travailleurs. La Biélorussie a eu 3 jours de paix. Elle a permis à Loukachenko de se regrouper et de riposter. On peut s’attendre à une nouvelle escalade. »

L’Etat Biélorusse va désormais saucissonner les rassemblements d’agitateurs pour ne plus avoir que les éléments les plus radicaux dans les rues. Après quoi, il suffira de les montrer au grand public pour que les gens soient convaincus que tout cela ne mène à rien d’autre qu’au chaos.

Lukashenko peut remercier les Russes de l’avoir aidé à juguler ce putsch atlantiste car sans eux, les médias du pays seraient déjà aux mains de l’insurrection.

Si le pire a été évité pour le moment, Lukashenko ne peut raisonnablement pas se contenter du statu quo. Qu’il n’ait pas su mesurer l’ampleur de la subversion dans les milieux traditionnels de la contestation bourgeoise libérale que sont médias et show biz démontre qu’il manque d’agressivité et de clairvoyance.

L’aide politique russe a permis de restaurer l’ordre dans les foyers d’agitation gauchistes mais ces éléments bourgeois restent libres d’agir ultérieurement.

Tout cela ne suffit donc pas. Si Lukashenko n’avait pas aussi ouvertement courtisé la CIA ces derniers temps, les choses n’auraient pas pris une telle tournure.

La partie la plus délicate est celle du niveau de vie des ouvriers. Sans ce facteur-là, la canaille démocrate n’aurait rien pu faire.

Après la purge des traîtres, il va falloir un renouvellement complet de l’appareil d’état ou alors la vermine démocrate aux ordres de la juiverie occidentale tentera à nouveau de semer l’anarchie dans le pays. Il faut un homme jeune et des équipes renouvelées pour opérer les changements nécessaires.

Espérons que cela se matérialise.

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