Le vieux Le Pen revient gémir à la télé pour nous refourguer sa fille

Captain Harlock
Démocratie Participative
01 juillet 2021

Jean-Marie Le Pen a été exclu du FN par Marine Le Pen pour plaire aux juifs. Jean-Marie Le Pen estime que nous devons quand même la soutenir, peu importe ce qu’elle fait pour nous nuire.

Le vieil homme Le Pen était hier soir sur BFMTV.

Les juifs voulaient bien entendu profiter de la déroute électorale de Marine Le Pen pour mettre du sel sur les plaies en agitant le Menhir sous son nez.

Marine Le Pen a horreur de voir son père, surtout dans les médias. Cela lui rappelle ce qu’elle lui doit et si Marine Le Pen adore multiplier les ardoises, elle n’aime pas les régler.

Comme d’habitude, Jean-Ma a fait du Jean-Ma. C’est-à-dire, qu’il s’est longuement apitoyé sur son sort tout en dénonçant la « délepénisation » du Front National. Moi qui suis un ardent partisan de la délepénisation de la droite nationaliste, je suis forcément en désaccord avec le Vieux. Si le RN était « délepénisé », il n’y aura pas quelqu’un qui s’appelle Le Pen à sa tête.

Vous pouvez écouter le passager en entier :

Le plus fascinant dans tout cela, c’est qu’à aucun moment Jean-Marie Le Pen ne se sent responsable de quoi que ce soit. Il devise sur les erreurs, adresse des conseils, interpelle depuis son Olympe.

C’est en soi invraisemblable.

Pour commencer, c’est lui qui a créé ce désastre. Si l’horrible Marine Le Pen est présidente du RN, c’est parce que Jean-Marie Le Pen l’a imposée à la présidence du parti en insultant tous ceux qui s’y opposaient. Tout cela par pur mégalomanie. Son patronyme est chez lui une véritable obsession. D’ordinaire on ne retrouve le népotisme à ce degré que chez les Ecossais, les Corses et les aristocrates.

Ensuite, ce que propose étrangement le Vieux, c’est de « rendre sa virilité » au RN après avoir imposé une femme incompétente à sa tête parce qu’elle porte son nom de famille. Autrement dit, il veut que Marine Le Pen reste présidente du parti dont elle l’a viré pour s’excuser auprès de Patrick Benguigui, soi disant pour qu’elle y promeuve des idées dont elle a fait de l’éradication la base de sa légitimité.

Oui.

Non.

Ce n’est pas comme cela que ça marche.

Je n’ai rien à faire d’une femme ménopausée à la tête d’un mouvement politique, peu importe lequel. Pour rendre sa virilité à un mouvement, il faut déjà qu’il soit dirigé par un homme. Or Marine Le Pen est une femme et restera une femme, aussi atrocement masculine soit-elle.

Et entendre une telle femme se forcer à faire des sorties vaguement xénophobes en tirant la langue, simplement par peur de perdre son plat de lentilles, serait encore pire que de l’entendre s’enthousiasmer sincèrement pour la France Black Blanc Beur ou pour l’islam républicain.

Marine Le Pen est une noceuse de gauche qui a mis la main sur une rente tout en se maintenant au centre de l’attention médiatique. A 52 ans, elle ne va pas subitement se transformer en Marie-Madeleine et devenir une identitaire.

J’en reviens à ce que je disais : l’urgente nécessité de la délepénisation.

L’expérience lepéniste a 50 ans, tout le monde a compris. Nous sommes désormais en 2021 et d’ici quelques années, la moitié des naissances en France seront afro-musulmanes. Les aises de la famille Le Pen, père, fille ou petite-fille sont le dernier de nos problèmes. En fait, elles s’ajoutent à tous nos autres problèmes.

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