Bordeaux : le sexe à l’air, le clandestin algérien devant [déjà] être expulsé essaie de violer une clocharde dans la rue

Leutnant
Démocratie Participative
04 août 2022

Bordeaux, Algérie

Il est innocent.

Sud Ouest :

Un trentenaire était jugé ce mercredi 3 août pour agression sexuelle par le tribunal correctionnel de Bordeaux. Les faits se sont déroulés en début de semaine

C’est un passant qui a donné l’alerte, ce lundi 1er août, quand il a vu un homme plaquer une femme contre un mur, cours de la Marne à Bordeaux, et lui imposer des caresses sur les seins. Il a même volé au secours de la victime, une jeune sans domicile fixe injoignable depuis les faits.

Interpellé un peu plus loin une bière à la main, titubant et la braguette ouverte, un homme correspondant au signalement – nord-africain, short noir, haut gris et sac à dos rouge – était jugé ce mercredi 3 août par le tribunal correctionnel de Bordeaux. Cet Algérien de 34 ans en situation irrégulière était en outre poursuivi pour maintien irrégulier sur le territoire français.

À l’audience, il nie tout geste déplacé. « J’étais tout seul, posé au jardin, et les policiers sont arrivés. Je ne l’ai pas agressée. Je n’étais pas saoul au point de ne pas me rappeler. » Entendue avant de disparaître, la victime a expliqué qu’un individu s’était approché d’elle place André-Meunier pour lui « faire un câlin ». Elle l’aurait alors repoussé avant d’être plaquée contre un mur.

« Ce n’est pas une agression qui se déroule en une fraction de seconde sur une pulsion, souligne le vice-procureur Bertrand Rouède. Il l’importune déjà deux heures auparavant dans le jardin. Ce n’est pas un hasard, il l’a suivie. Pire, quand le tiers intervient, il prétend être le compagnon de la victime. » Le magistrat requiert quatre mois ferme et un maintien en détention.

« Le seul à l’identifier, c’est le passant héroïque », souligne Me Myriam Guendez, qui plaide la relaxe. « Et encore, à partir d’un tapissage envoyé par mail ! C’est trop simple. Les policiers n’ont pas visionné les images de vidéosurveillance ni entendu les amies de la victime. Il y a à cet endroit une population bigarrée. Il n’était sans doute pas le seul Nord-Africain avec un short noir. Il subit déjà les conséquences de cette procédure puisqu’une obligation de quitter le territoire français lui a été notifiée. »

Le tribunal a condamné le trentenaire à quatre mois ferme, un maintien en détention, une interdiction de séjour de trois ans et une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

Pas de panique, Mohamed ne sera jamais expulsé.

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