Le SDF algérien Akram Fares détroussait les femmes âgées : il se dit « victime ».

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
14 mai 2017

L’Algérie déverse sa pouillerie en France. Mais c’est en réparation de la colonisation avec ses horribles comme la construction de routes, d’hôpitaux, d’écoles, etc.

Nice Matin :

Sans-domicile fixe, Akram Fares bénéficiait jusqu’ici d’un hébergement au CCAS. Depuis mercredi soir, son nouveau toit est celui de la maison d’arrêt. Ce ressortissant algérien de 24 ans a écopé de dix-huit mois de prison ferme pour une série de vols avec violences, visant à chaque fois des femmes d’un certain âge.

La police l’a interpellé le 26 mars, alors qu’il venait d’arracher le sac à dos d’un couple en balade sur la colline du Château. Au vu des images de vidéosurveillance, il s’était intéressé de près à d’autres victimes potentielles. Mais ce sont des agressions bien réelles qui l’ont rattrapé. L’enquête du groupe vol violences de la sûreté départementale a permis de relier Akram Fares à une série de faits, commis entre fin 2016 et mars 2017 à Nice-Nord, du côté de l’avenue Frédéric-Mistral.

Elles étaient ainsi une dizaine, le 29 mars, à se présenter à l’audience de comparution immédiate. Au final, Akram Fares répond de deux vols avec violence sur personnes vulnérables et quatre recels de vols violents. Mais dans le box, l’intéressé conteste les agressions. À ses dires, il aurait trouvé une partie des affaires dans un jardin, le reste dans des poubelles.

Le prévenu se pose en victime, s’apitoyant sur son triste sort, assurant être réduit à voler par nécessité. Ce qui ne l’a pas empêché de s’acheter un jogging de marque, lui fait observer la présidente Laurie Duca… Me Philippe Ribeiro de Carvalho a beau pointer les zones de doute de l’affaire, son client ne lui facilite pas la tâche. Me Nathalie Ruiz, partie civile, plaide l’expertise médicale pour une septuagénaire blessée à l’épaule, s’indigne de la voir culpabiliser en lieu et place du vrai coupable.

Le tribunal, lui, fait bien le distinguo. Le procureur Alain Octuvon-Bazile avait requis dix-huit mois de prison dont six avec sursis-mise à l’épreuve; la sentence s’élèvera à dix-huit mois ferme.

Heureusement, l’histoire se termine bien : Akram ne sera pas expulsé. Les droits de l’homme sont saufs.