Le nouveau James Bond est une négresse de Jamaïque « forte et indépendante »

Captain Harlock
Démocratie Participative
07 février 2020

Il ne doit rien rester de l’Homme Blanc.

Tout est en liquidation.

Madame Le Figaro :

Annoncé pour le 8 avril 2020, le film Bond 25 – intitulé No Time To Die – accueille un nouvel agent doté du matricule 007. Incarnée par l’actrice noire Lashana Lynch, cette nouvelle recrue du MI6 est une petite révolution que l’on doit à la réalisatrice et scénariste Phoebe Waller-Bridge.

«Entrez, 007», invite M, le directeur du MI6. La porte s’ouvre, et l’agent entre. C’est une femme, noire, la trentaine. Cette scène est décrite par une source anonyme au Daily Mail. Dans un article paru le 13 juillet, le journal anglais révèle ainsi que l’actrice britannique Lashana Lynch est le nouvel agent 007 dans le 25e volet de la saga James Bond, son prédécesseur, campé par Daniel Craig, ayant pris sa retraite. Le long-métrage sera intitulé No Time To Die, apprenait-on mercredi 21 août sur le compte Twitter James Bond. On savait qu’elle serait à l’affiche du film depuis le mois d’avril, mais pas qu’elle était le nouvel agent star au service de Sa Majesté.

En même temps.

C’est plutôt dans la continuité.

Un symbole fort qui ne rompt pas pour autant complètement avec les codes de la saga.

Lol.

Car dans Bond 25, dont la sortie est prévue en 2020, le nouvel agent 007 s’envole pour la Jamaïque, où James Bond est parti prendre sa retraite, pour le convaincre d’accepter une nouvelle mission. «Évidemment, Bond est attiré sexuellement par la nouvelle femme 007 et essaie ses techniques de séduction habituelles», révèle cette même source au Daily Mail. Rien de surprenant, mais un peu décevant.

Ah.

James Bond drague un dos argenté mâle.

Je n’ai jamais vu un torse aussi affreux.

On dirait une goule.

Même un cadre endurci de la LICRA ne peut pas nier que c’est un remède contre l’amour.

Heureusement, le coureur de jupons est «décontenancé» lorsque sa méthode de drague ne prend pas sur cette «jeune femme noire brillante» qui «lève les yeux au ciel et n’a aucune intention de sauter dans son lit.

Ouf.

Ceci dit : la négresse difforme qui snobe le mâle blanc ultime, ouais, bref.

En tout cas, pas au début». Une tournure insufflée par la scénariste Phoebe Waller-Bridge, notamment recrutée sur le film pour travailler sur la représentation des femmes. L’auteure des séries Fleabag et Killing Eve estime que James Bond doit être «fidèle à son personnage», mais que le film, lui, doit «traiter les femmes correctement». D’abord, les «James Bond girls» s’appelleront désormais les «James Bond women». Lashana Lynch se charge du reste.

Faites entrer une pétasse blanche : elle fait entrer des pétasses allogènes.

L’ingénierie sociale judéo-hollywoodienne fonctionne à fond.

D’origine jamaïcaine, Lashana Lynch est née à Hammersmith, un quartier de l’est de Londres. Elle est diplômée de l’Arts Educational School de la capitale britannique, dont elle est sortie peu avant le début de sa carrière. «Lashana est absolument brillante», assure une source du Daily Mail. C’est un James Bond pour l’époque moderne, qui attirera une génération plus jeune» et dans lequel le personnage incarné par Daniel Craig «doit apprendre à composer avec le monde post-Me Too».

Lashana Lynch va sûrement y contribuer sur le plateau de tournage. L’actrice n’a de cesse de rappeler, dans les interviews qu’elle accorde, son attachement à la cause féministe. «Les femmes, pour commencer, sont des super-héroïnes juste parce qu’elles sont nées», affirmait-elle d’après l’édition américaine de Vanity Fair, à l’image de son personnage dans Captain Marvel. Amies, mère, grand-mère, directrices d’école… les modèles ne manquent pas dans la vie Lashana Lynch, qui dit avoir connu «des exemples de femmes fortes partout».

Imaginez ce monde : James Bond va devenir un mâle beta surveillé par une négresse forte et indépendante qui portera le pantalon.

Je veux une Delorean.

Il me faut une Delorean.