Le « meurtre antisémite » de Sarah Halimi par un nègre camé n’était pas antisémite d’après une énième conclusion des juges

Le Libre Panzer
Démocratie Participative
13 juillet 2019

Encore une fausse affaire d’antisémitisme.

Le Parisien :

Le meurtrier présumé de Sarah Halimi, cette femme juive de 65 ans suppliciée et défenestrée de son appartement du XIe arrondissement de Paris le 4 avril 2017, échappe, pour l’heure, au procès. Selon nos informations, les juges d’instruction ont rendu, ce vendredi 12 juillet, leur ordonnance dans ce dossier très sensible.

Quand un goy meurt, ce n’est pas aussi sensible.

Au grand dam des parties civiles, les magistrates ont estimé qu’il y avait «des raisons plausibles » de conclure à l’abolition du discernement de Kobili Traoré, c’est à dire à son irresponsabilité pénale. Les juges s’en remettent néanmoins à la chambre de l’instruction. Concrètement, cela signifie qu’il appartiendra à la cour d’appel de trancher le débat quant au renvoi ou non de cet ancien voisin de la victime devant la cour d’assises. Les magistrates ont également écarté le caractère antisémite de ce crime, provoquant, là encore, la colère des proches de Sarah Halimi.

Le décès de cette directrice de crèche retraitée avait provoqué une vive émotion en raison de la nature des faits – particulièrement sordides – et de sa religion. Kobili Traoré, dont l’état de santé s’était dégradé depuis plusieurs jours, avait roué de coups sa victime tout en récitant des sourates du Coran et en s’exclamant « J’ai tué le sheitan » (NDLR : le démon en arabe). Les faits n’étant pas contestés, l’instruction s’est concentrée sur son état de santé.

Kobili Traoré a fait l’objet de trois expertises psychiatriques. Les sept médecins qui se sont penchés sur son cas ont abouti au même diagnostic : ce jeune homme de 29 ans était atteint au moment des faits d’une « bouffée délirante aigüe ». Un état provoqué par sa consommation excessive de cannabis, Kobili Traoré revendiquant la consommation de 15 joints par jour. Mais les magistrates rappellent que les praticiens n’en ont pas tiré les mêmes conséquences.

Le premier expert, le Dr Daniel Zagury, avait conclu en septembre 2017 à une simple altération de son discernement, considérant que sa prise de cannabis en très grande quantité était « consciente et volontaire ». En juillet 2018, les docteurs Bensussan, Meyer-Buisan et Rouillon s’étaient quant à eux prononcés en faveur de son irresponsabilité pénale, le suspect n’était, selon eux, pas conscient « des effets possiblement inducteurs d’un délire » de la consommation de cannabis. En mars dernier, le dernier collège d’expert avait rendu un rapport plus alambiqué mais plutôt favorable à une abolition du discernement.

Même le docteur Bensussan le reconnaît.

Le 17 juin dernier, le parquet de Paris s’était prononcé en faveur d’un renvoi devant la cour d’assises du jeune homme. Le ministère public s’était rallié à la position du Dr Zagury. Les juges d’instruction ne l’ont pas entendu ainsi, en considérant comme «plausible » son irresponsabilité. «Le message délivré par les juges est terrible car il fait de la consommation de cannabis une cause d’irresponsabilité pénale », raille Me Muriel Ouaknine-Melki qui, avec son confrère Me Oudy Bloch, représente les intérêts du frère de Sarah Halimi. «Cette instruction a été menée en dépit du bon sens et on va se battre devant la cour d’appel pour qu’il y ait un procès aux assises », poursuit la pénaliste.

Les juges d’instruction ont également pris le contre-pied du parquet sur un autre sujet sensible, en écartant la circonstance aggravante d’antisémitisme. Les magistrates soulignent que Kobili Traoré «a prononcé des paroles souvent inintelligibles » voire au «caractère insensé ». «Les experts (…) ont par ailleurs relevé l’absence d’émergence de cristallisation affective à ce type de rancoeur, de haine, voire de tonalité raciste ou stigmatisante », ajoutent-elles en reprenant les conclusions du troisième collège d’experts selon lequel «dans une bouffée délirante aigüe, il n’existe pas de capacité à sélectionner sa ou ses victimes ».

«Kobili Traoré voulait tuer une femme juive », soutient Me Ouaknine-Melki, indignée par cette décision. «En France, l’antisémitisme tue et on ne peut pas se permettre de ne pas apporter une réponse judiciaire forte à de tels actes. Il faut absolument qu’il y ait un procès. »

Les juifs inventeraient donc des agressions antisémites de toutes pièces ?

De là à imaginer que les juifs inventent des crimes qui n’ont jamais eu lieu, il n’y a qu’un pas que nous avons franchi depuis bien longtemps.

Il faut que ce meurtre soit antisémite même s’il ne l’est pas car ainsi en a décidé le peuple élu.

Même dans la mort, les juifs ne peuvent se résoudre à être traité à égalité avec les goyim.

La communauté est au moins soutenue dans ses prétentions à l’élection divine post-mortem par le RN assimilationniste.

Commenter l’article sur /dempart/