Le journal Nice-Matin fond un plomb suite au manque de succès de sa rubrique mariage remplie de fiottes et de métèques multicolores

Captain Harlock
Démocratie Participative
31 juillet 2019

C’est une de nos rubriques favorites : les mariages de Nice.

Un véritable musée des horreurs que seul Estrosi, désormais papa d’une petite juive, pouvait présider.

Mais rien ne va plus : la participation démocratique gâcherait la fête d’après Nice-Matin.

Nice Matin :

Chaque semaine, Nice-Matin publie sur son site internet et ses réseaux sociaux les photos des mariés du week-end à Nice. Des commentaires ignobles sont tenus par nombres d’internautes. La semaine dernière a été la fois de trop et nous tenons à dénoncer ces commentaires racistes, homophobes et sexistes.

Pardonnez-moi, mais vu les faciès qu’étale Nice-Matin chaque dimanche dans ses colonnes, c’est tendre le bâton pour se faire battre.

Tenez, dans la fournée de cette semaine, voici « Émilie et Zakaria » :

Et encore, la semaine d’avant, il y avait carrément un couple de gouines de je ne sais quelle colonie portugaise.

Je ne rigole pas.

Bref, chaque semaine, c’est une plongée dans le cloaque racial niçois.

Il y a des espèces dont j’ignorais jusqu’à l’existence. Imaginez un peu quand du quart d’algérien avec une mère angolaise se maquera avec de la sépharade locale en 2028.

« Les valeurs de la République contre le racisme »

Quel ignoble laboratoire juif.

Chaque début de semaine, Nice-Matin publie sur son édition papier, sur Facebook et sur Twitter les photos, avec l’assentiment de leurs protagonistes, des « mariages du week-end ». Une tradition bienveillante. Une forme de vivre ensemble que nous aimons à cultiver. On y prend des nouvelles des uns et des autres, on se réjouit de ces moments de bonheur. C’est la vocation de Nice-Matin que de faire ce lien au sein de la communauté azuréenne.

Beaucoup trop souvent toutefois, nous déplorons que ces publications sur les réseaux sociaux, entraînent des commentaires malveillants, injurieux, violents, cruels, racistes, sexistes

Oui.

Fatalement.

Ce début de semaine fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase de notre écœurement à la lecture de certains commentaires sur Facebook. La raison? Sur dix photos d’époux fraîchement mariés, deux concernaient des couples homosexuels. Il n’en fallait, semble-t-il pas plus, pour que se déverse encore une autre forme de haine, l’homophobie, dans laquelle, notre rédaction, pour qui le respect de chaque être humain est une valeur fondamentale, ne se reconnaît pas davantage.

Ha !

En d’autres termes, si la rédaction rongeait son frein jusqu’à présent, les commentaires amusés au sujet des couples de fiottes ont fait exploser les pédales de la rédaction de Nice-Matin.

Alors, voilà un des couples concernés :

En fait, à droite, c’est Stéphane.

Pas Stéphanie, Stéphane hein.

Faites-en ce que vous voulez.

Il y a le commentaire perfide, comme celui de Jean-Marc Chappuis: « Ils sont vraiment trop beaux et vraiment je leur souhaite plein de bonheur… de tout cœur. Cependant, très directement et sans polémique… ça devient compliqué pour la reproduction… à méditer pour un monde qui se cherche. »

Il y a ceux qui y vont plus franchement comme Nicolas Nico du Rouret: « Des homos en pagail kelle monde de dingue. C est beau le modernisme 2019. Berk berk.« 

Et puis beaucoup trop d’autres messages, simplement ignobles, d’Amine Aberchane, du Maroc, à Julia Isadora, d’Agen… Comme toute autre expression de discrimination, Nice-Matin s’attriste, six ans après l’entrée en vigueur de la loi sur le Mariage pour tous, d’avoir à encore dénoncer cette homophobie archaïque.

Nous nous efforçons de modérer les commentaires régulièrement, malheureusement certains peuvent échapper à notre vigilance car nous ne pouvons avoir les yeux toute la journée sur un ou deux posts Facebook. Aussi, si vous voyez des propos choquants, n‘hésitez pas à nous les signaler. Nous ferons le nécessaire.

Ah !

La lèpre homo-sidaïque fait encore plus vomir aujourd’hui qu’hier.

Sur ce, viennent forcément les menaces, histoire de rappeler aux goyim trop audacieux ce qu’il en coûte de moquer la religion du marxisme culturel.

Pour rappel, l’injure est punie de 12.000 euros € d’amende lorsqu’elle est proférée par des discours, cris ou menaces dans des lieux publics, mais aussi lorsqu’elle est diffusée par écrit, dessin ou image. Si le caractère homophobe ou transphobe est retenu, la peine encourue est portée à six mois d’emprisonnement et 22.500 euros d’amende.

Fort heureusement, dans ces mêmes commentaires, nombre de nos lecteurs viennent s’insurger contre ces messages haineux ou féliciter les jeunes mariés. Ce que nous refaisons ici, avec un immense plaisir. Tous nos vœux de bonheur à tous, quel que soit votre couleur de peau, votre confession, votre origine, votre tenue, votre genre ou votre orientation sexuelle.

Fabuleux.

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