Le gouvernement veut réquisitionner les biens immobiliers des particuliers pour « résoudre la crise du logement »

Captain Harlock
Démocratie Participative
17 Février 2020

La fête des voisins

Mauvaise nouvelle si vous comptiez hériter d’un bien immobilier après la disparition des Boomers : pour l’édification du communisme marron, votre bien devrait progressivement basculer dans le domaine étatique.

Vous pouvez vous consoler en songeant que c’est une pour cause supérieure : loger des nègres et des mahométans.

Capital :

3 millions. C’est, selon l’Insee, le nombre total de logements vacants sur l’ensemble du territoire. Et 200.000 d’entre eux restent inhabités depuis au moins deux ans, un phénomène que l’on appelle la “vacance structurelle”. Depuis 2006 et son plus bas niveau bas historique (6,3%), la vacance locative a progressé de manière régulière, pour atteindre aujourd’hui environ 8%. Une situation jugée “inacceptable” par le ministre du Logement, Julien Denormandie. Afin d’y remédier, ce dernier lance un plan national de mobilisation des logements vacants, ce lundi 10 février. S’il compte pour l’heure s’en tenir aux incitations, pour convaincre les propriétaires de logements inhabités à les remettre sur le marché locatif, le ministre ne s’interdit pas, à terme, de passer à des mesures plus coercitives. Le recours à la réquisition est étudié, notamment à l’encontre des propriétaires institutionnels et des entreprises… Mais aussi à l’encontre des particuliers !

Dernier étage de la fusée, et non des moindres : la réquisition. S’il croit beaucoup dans l’incitation par l’information, le ministre du Logement ne s’interdit pas de réquisitionner certains locaux dans les zones tendues, si cela devient nécessaire. “Je pense en particulier à ces immeubles de bureaux ou de logements souvent détenus par des banques ou des assureurs, précise-t-il au Parisien. J’appelle ces propriétaires institutionnels à mettre à disposition leurs espaces vacants pour éviter que des gens dorment dans la rue ou à transformer leurs bureaux en logements”.

Dans les « zones tendues ».

Il y a beaucoup de zones tendues.

On ne peut pas tolérer, en France en 2020, que des nettoyeurs d’égoûts de New Delhi ou que des pirates somaliens soient abandonnés dans les rues de Paris.

Quoi de mieux pour résoudre cette crise du logement du tiers-monde que de traquer les biens des koulaks contre-révolutionnaires qui possèdent un F2 en rab ?

Et pour les particuliers non plus, Julien Denormandie n’exclut pas un recours à la réquisition. Bien conscient que le droit de propriété est un des plus protecteurs de notre Constitution, le ministre ne semble toutefois pas pressé de s’en saisir. “Si vraiment rien n’est fait, je ne m’interdis rien par principe mais, pour les particuliers, il est très compliqué de réquisitionner”, concède-t-il. Une menace jugée dangereuse par Henry Buzy-Cazaux, le président de l’Institut du Management des Services Immobiliers. “Chez les particuliers, ce type de discours va créer une psychose, regrette-t-il. Cela sous-entend que, dans les situations que l’Etat juge urgentes, on pourrait revenir sur le droit de propriété. On peut évidemment considérer que l’état du mal-logement en France en est une. Mais peut-être pourrait-on commencer par actionner le levier fiscal, en menaçant d’augmenter la taxe sur les logements vacants”.

Je reste sur ma faim.

Le nouvel horizon est pourtant connu : réquisitionner des chambres chez l’habitant pour que nos ingénieurs et philologues en sanskrit puissent se réchauffer aux côtés de Blanches prépubères.

Je vais sûrement trop vite en besogne. Denormandie doit travailler le dossier.