La Pologne fait face à une aggravation spectaculaire de sa crise démographique

La rédaction
Démocratie Participative
14 février 2023

Les Polonais sont très préoccupés par la façon de s’emparer de pans entiers du territoire russe.

En revanche, le fait qu’il n’y aura plus de Polonais d’ici deux générations ne semble pas les inquiéter outre-mesure.

Euronews :

Le taux de natalité est en chute libre en Pologne : pourquoi les femmes réfléchissent-elles à deux fois avant de devenir mères ? Euronews se penche sur ce déclin qui semble inexorable.

C’est une nouvelle journée de travail très calme pour Eva Dadalska, responsable d’une maternité dans la ville polonaise de Wołomin. Les salles d’accouchement y sont quasi désertes. « Il y a seulement 5 ans, il aurait été impensable d’avoir ces salles vides, » indique-t-elle à notre reporter Julian Lopez. « À l’heure actuelle, presque tous les jours, ces lits restent vides, en attente de mères potentielles, » dit-elle.

Le taux de natalité en Pologne a diminué de 40% au cours des 30 dernières années, l’indicateur conjoncturel de fécondité s’établissant désormais à 1,4 enfant par femme.

Depuis l’adoption de la démocratie de marché après la chute de l’Union Soviétique, le dépeuplement de la Pologne a atteint sa vitesse maximale.

C’est presque comme si les sociétés de consommation produisaient des individus hédonistes et nihilistes uniquement centrés sur leur confort personnel.

Ce phénomène semble avoir plusieurs causes, telles que l’incertitude économique, le manque de sécurité de l’emploi et l’évolution des attentes sociales des femmes pour qui une vie réussie ne se résume plus à la fondation d’un foyer.

La seule fonction des femmes sur terre est de faire des enfants, c’est-à-dire de perpétuer physiquement le genre humain.

Croyez-le ou non, mais elles sont biologiquement conçues pour tomber enceintes.

C’est même pour ça qu’elles ont des seins et pas les hommes !

Depuis l’avènement du turbo-capitalisme, les femmes ont été reprogrammées pour devenir des mecs bis. C’est-à-dire des salariées qui consomment et cotisent. Elles sont activement dissuadées de se focaliser sur leur nature biologique pour servir les buts économiques du système.

Les mêmes médias qui gémissent sur le système de retraite en banqueroute expliquent quotidiennement qu’il est impératif de ne plus faire d’enfants (blancs) parce que c’est chiant.

Le système entre en crise quand, du fait de l’effondrement de la natalité, la masse de consommateurs et de cotisants décroît sous l’effet de la mobilisation des femmes par ce modèle économique. La production ne peut plus être absorbée faute de consommateurs tandis que l’État doit s’endetter pour compenser le manque à gagner fiscal.

Jusqu’ici, la réponse de la bourgeoisie aux commandes a été de remplir le vide démographique par l’immigration de remplacement car le féminisme est indissociable du système de consommation qui l’a instauré.

En plus de 50 ans de démocratie de consommation, les pays occidentaux sont devenus des états multiraciaux surendettés proches du Brésil.

Les Polonais ont donc le choix entre abolir le droit des femmes d’agir comme des mecs bis pour les mettre à faire des enfants polonais ou repeupler leur pays avec des migrants du tiers-monde.

Certains font par ailleurs un lien entre la baisse du taux de natalité et les lois restrictives de la Pologne en matière d’avortement. Depuis 2021, il n’est autorisé qu’en cas de viol ou d’inceste ou lorsque la vie de la mère est en danger. Le gouvernement qui souhaitait interdire totalement les interruptions volontaires de grossesse a supprimé la possibilité d’avorter en cas de malformation grave du fœtus. Ce qui concernait plus de 90% des IVG dans le pays.

Maximaliser l’avortement est la meilleure solution pour relancer la démographie, goy.

C’est l’évidence.

Il faut plus d’avortements.

Pourquoi le gouvernement polonais n’écoute pas les féministes polonaises en tuant plus d’enfants à naître pour dynamiser la natalité ?

Pour tenter d’enrayer ce déclin démographique, Le gouvernement polonais finance des programmes basés sur des systèmes d’allocations sociales. L’un d’eux s’appelle « Famille 500+ », mais son efficacité reste à prouver.

À cette faible natalité s’ajoute une politique d’immigration très stricte qui ne permet donc pas de combler ce manque de population.

Non seulement on avorte pas assez en Pologne pour relancer la natalité, mais en plus on ne repeuple (toujours) pas la Pologne avec des vibrants Musulmans de la paix payés pour faire des futurs Polonais !

Ces goyim font de tout de travers.

Pour certains, la baisse du taux de natalité est un signe positif car elle suggère que les femmes ont la liberté de rejeter les attentes liées à la maternité, un faible taux de natalité allant souvent de pair avec un PIB plus élevé et des niveaux d’éducation supérieurs.

Mais le vieillissement de la population polonaise pourrait avoir de graves répercussions à long terme.

La guerre en Ukraine leur a permis aux Polonais de gagner du temps en absorbant 5,5 millions d’immigrés ukrainiens dont un million sont déployés sur le marché du travail national. Les Ukrainiens ont cependant un taux de natalité aussi dégradé, ce qui ne permettra pas de compenser le problème sur la durée.

De toute façon, ce n’est plus vraiment un sujet. La Pologne n’existera sûrement plus d’ici dix ans.

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