La Banque Centrale Européenne prédit une chute du PIB pouvant atteindre 15% en 2020

Captain Harlock
Démocratie Participative
29 Avril 2020

Les choses sérieuses commencent à se dessiner à l’horizon.

La lutte contre cette grosse grippe qu’est le Coronavirus devrait entraîner, au minimum, un effondrement du PIB de l’Eurozone de 11% d’après la banque Morgan Stanley.

C’est que l’on appelle, techniquement parlant, une dépression.

Morgan Stanley évoque aussi une hausse de 6% du PIB au niveau de la zone euro en 2021 mais ce n’est pas crédible. D’abord parce que les banques produisent toujours des prévisions optimistes pour ne pas être accusées de plomber la croissance économique en fragilisant la confiance du public. Ensuite parce que Bill Gates et l’OMS expliquent dans tous les médias que la crise durera 18 mois voire deux ans et qu’à ce titre, des mesures de confinement pourront être réactivées n’importe quand. Et Bill Gates parle régulièrement au téléphone avec Macron dont il est, apparemment, le majordome pour la France.

Personne n’investira de manière significative dans un environnement économique global qui peut à tout moment être paralysé. Donc, l’incertitude va s’amplifier.

Ces 11% de baisse du PIB ne sont pas répartis de manière homogène dans la zone Euro. Il est clair que certains pays seront à -15% et d’autres à -7% ou -8%, selon qu’ils ont appliqué ou pas ce confinement absurde au détriment de leur économie.

Unicredit prévoit plutôt 13% de baisse du PIB pour l’Eurozone en 2020 et jusqu’à -18,6% pour la Grèce. Les dettes publiques vont s’envoler à plus de 218% du PIB pour la Grèce ou 167% du PIB pour l’Italie.

La Grèce, l’Italie ou l’Espagne, qui dépendent considérablement du tourisme, vont être sérieusement touchées en raison de la suspension des vols internationaux. Il n’y aura pas de touristes cet été dans ces pays et la part de cette industrie dans leur économie est énorme, respectivement 21% pour la Grèce, 13% pour l’Italie et 15% pour l’Espagne.

La France n’est pas si éloignée de ces pays.

La dette publique française, qui s’élevait à 100% du PIB en 2019, devrait atteindre 130 ou 140% du PIB suite à l’explosion des emprunts gouvernementaux pour couvrir les pertes générées par le confinement.

Lagarde, pour la Banque Centrale Européenne, évoque une possible chute du PIB de l’ordre de 15% au niveau européen sur la seule année 2020.

Le confinement a aussi totalement désorganisé la chaîne d’approvisionnement en matières premières. Leur prix va inévitablement augmenter ces prochaines années.

La Russie a par exemple annoncé suspendre ses exportations de céréales.

Courrier International :

C’est la première fois depuis dix ans : par mesure de précaution vis-à-vis des besoins alimentaires intérieurs, le gouvernement a décidé de suspendre les exportations céréalières russes jusqu’au 1er juillet 2020.

À dater du 27 avril, la Russie, premier exportateur mondial de blé, suspend ses exportations de céréales jusqu’au 1er juillet, rapporte le magazine Expert. Cette disposition du gouvernement concerne le blé, le seigle, le méteil (mélange de céréales), l’orge et le maïs, et ne s’applique pas à l’exportation vers les pays de l’Union économique eurasiatique (qui compte, autour de la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Arménie et le Kirghizistan).

La stabilisation des prix des céréales sur le marché intérieur est “fondamentale”, estime le ministère de l’Agriculture. En effet, ils sont en hausse constante depuis la fin mars, au point, comme le remarque l’agence de presse Ria Novosti, que “le blé est actuellement plus cher que le pétrole”.

Ce n’est qu’un exemple.

L’Eurozone est menacée d’implosion et avec elle, les dettes souveraines de différents états qui dépendent de leur capacité d’emprunt sur les marchés internationaux. Si cela se produit, ces états quitteront l’Eurozone et imprimeraient de la monnaie à un rythme très rapide pour couvrir leurs pertes, entraînant une dévaluation générale de leur nouvelle monnaie nationale en plus d’une fuite des capitaux.

Euro ou non, la chute du niveau de vie est inévitable. Un état socialiste comme la France, où 57% du PIB sont consacrés aux dépenses publiques, s’écroulerait sur lui-même. Tout ce qui dépend des subventions de l’Etat ou des collectivités territoriales sera pulvérisé par l’inévitable chute des moyens budgétaires.

Pour compenser, le Soviet de Bercy va radicalement augmenter les impôts et les taxes.

Macron sait parfaitement ce qui se passe et veut faire les poches des états germaniques pour financer ses millions de Boomers, de profs, de nègres et d’algériens affamés.

Pour mystifier tout le monde, il parle de « souveraineté européenne ».

Mais il s’agit seulement de renflouer de manière systématique et illimitée les états en faillite du Sud, France comprise. Je ne crois pas que les Allemands, les Hollandais ou les Autrichiens acceptent de financer ces banqueroutes.

Après quoi, nous assisterons à des révolutions sanglantes en forme de règlements de comptes à l’intérieur de chaque état ruiné. Je vous laisse deviner ce qu’un tel scénario peut donner dans un pays comme la France au regard de sa riche et dynamique diversité culturelle. Si on y ajoute les pénuries alimentaires, l’ambiance risque d’être particulièrement africaine dans les rues de l’Ancienne Gaule de Vercingétorix.

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