« Je vais devenir le nouveau Mohamed Merah, je vais faire un carnage » : le souverainiste de l’UPR Mohamed Bekhtaoui s’en prend à la police

Sigmar Polaris
Démocratie Participative
07 octobre 2020

La Fronsse aux Fronssais, nique l’article 50 !

Le souverainisme antiblanc de l’UPR assume enfin ses positions.

Le Parisien :

Il assure avoir seulement voulu poser des questions à Emmanuel Macron. Mais le 7 avril dernier, jour de visite présidentielle à La Courneuve, Mohamed Bekhtaoui a dérapé. Il était jugé ce mardi pour outrage et apologie du terrorisme au tribunal de Bobigny.

Avril 2020. Mohamed Bekhtaoui, 37 ans, est fraîchement élu. C’est son premier mandat sous l’étiquette de l’UPR (Union populaire républicaine), une formation souverainiste, et dans cette mairie dirigée par le maire communiste Gilles Poux, qui vient d’être réélu au premier tour, il s’apprête à siéger sur les bancs de l’opposition.

François Asselineau était très fier de nous présenter sa percée à la Courneuve.

La Fronsse il li souveraine starfoullah !

Ce mardi-là, La Courneuve pavoise : Emmanuel Macron est attendu au centre d’action sociale (CCAS). Gilles Poux, auréolé de sa victoire, est sur un petit nuage. Mais nous sommes en pleine pandémie de Covid. La Seine-Saint-Denis est l’un départements les plus fortement touchés de France. Or, tout le monde veut parler au Président.

Mohamed Bekhtaoui est aux premières loges. Il a des questions à lui poser, assure-t-il. La police pense plutôt qu’il est venu faire un scandale. Tout excité, il en a oublié son masque et son attestation de sortie. Il se fait rapidement repérer par la police qui le connaît pour d’autres raisons.

Comme il l’avoue lui-même « il a un passé » et a accumulé les vols, les outrages et les conduites sans permis. Il totalise 21 mentions à son casier. La commissaire de La Courneuve et ses troupes constatent qu’il sort pour la troisième fois sans l’indispensable autorisation. Un délit qui justifie sa garde à vue.

Jusque-là tout va bien. Mais au commissariat, sur le banc de vérification, avant son placement en cellule, « il a vrillé », résume le substitut du procureur. Un brigadier-chef rapporte les propos surprenants de l’élu : « Je vais devenir le nouveau Mohamed Merah. J’ai eu de la chance de le côtoyer, il m’a ouvert les yeux. Je vais faire un carnage ». Puis il aurait lancé plusieurs « Allahou akbar » à la tête du policier.

Il répète que cette garde à vue est « injuste ». « C’est une mascarade pour l’empêcher de réussir en politique », croit-il. Il voulait « juste poser une question au président », répètera-t-il devant le tribunal.

Au commissariat, vers 2 heures du matin, pris d’une envie pressante, il tambourine sur la porte de la cellule. Nouvel esclandre. Il finit par uriner sur le sol. Il continue de s’agiter et aurait essayé d’agripper la caméra de surveillance. « Il n’est pas très haut sur patte et la caméra est à 2, 50 m », remarque Me Frédéric Beaufils.

Son avocat balaye aussi la thèse de l’apologie du terrorisme : « Nous ne sommes pas dans un lieu public il n’est donc pas punissable ». Il va obtenir gain de cause et sera relaxé sur ce point. L’expert psychiatre relève « une fragilité psychologique ». « Il a un discours cohérent mais pas adapté et pas de propos délirant ».

C’est une évolution du personnel politique de la formation de François Asselineau à laquelle personne ne s’attendait.

François Asselineau avait raison avant tout le monde : les Français sont bien plus proches des Tunisiens et des Marocains puisqu’ils ont été remplacés par des arabes.

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